Citation:

Le 2011-05-30 16:10:00, mendu1 a écrit :

le scoutisme n'étant ni une garderie, ni une colo, si on va" aux scouts " c'est bien pour faire sa promesse !

Qu'on choisisse le moment d'accord !

Si on va chez les scouts, c'est pour devenir scout !

Citation:

Le 2011-05-28 16:03:00, croc la pêche a écrit :

L'ENL SUF a enregistré plusieurs chants jungle et a donné le lien pour les écouter et enregistrer aux cheftaines!

Texte:

Plus de 5 000 personnes ont assisté, hier soir, à la retransmission en plein air et en direct de L'Enlèvement au sérail. Un spectacle et un événement populaire impressionnants.

Il est 20 h 30, hier soir. Les quarante musiciens de l'Orchestre de Bretagne, dans la fosse de l'Opéra, attaquent la partition de l'Enlèvement au sérail. Simultanément, la retransmission sur écran géant, place de la Mairie, commence. Et le silence se fait. Impressionnant. Plus de 5 000 personnes, assises à même le sol, sur un pliant ou des chaises de jardin, ne perdent pas une miette de l'opéra de Mozart, du chant des solistes, des choristes, de la mise en scène.

La place, noire de monde, devient salle de spectacle à ciel ouvert avec, étonnamment, la même qualité d'écoute que dans la plus intimidante salle de concert. « L'Enlèvement au sérail n'est pourtant pas mon opéra préféré, confie un amateur éclairé, bluffé par l'événement. Mais, voir tous ces gens dehors pour assister au spectacle, c'est formidable. » Une foule sentimentale plutôt que spécialiste. L'opéra redevient art populaire par la grâce de la qualité du son et de l'image. « Avec les gros plans, on ne rate rien de l'expression des visages, remarque une spectatrice captivée qui se plaindrait presque du chant des oiseaux, virevoltant au-dessus de la place de la Mairie. Les interprètes ne sont pas que chanteurs. Ils jouent aussi la comédie. Je me sens plus proche d'eux que si j'étais à l'intérieur de l'Opéra. »

Cet Enlèvement au sérail a réussi l'exploit de capter l'attention du public, trois heures durant. Peu de spectateurs, même à la faveur de l'entracte, se sont éclipsés. Une assiduité exceptionnelle pour un spectacle gratuit et en plein air. Deux ans après Don Giovanni, la magie de l'opéra a encore opéré, hier soir. Le public rennais, exact au rendez-vous, a visiblement pris le pli.

On imagine mal que l'expérience ne soit pas renouvelée. Mais, Alain Surrans, le directeur de l'Opéra de Rennes, préfère rester prudent avant d'annoncer la prochaine retransmission. Car, au-delà de l'émotion qu'il suscite, un tel événement est aussi très gourmand en financements.