Old GIlwellian
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Cité : Serviteur Nous a rejoints le : 09 Juin 2004 Messages : 10 027 Réside à : Paris
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Dès 1912 dans le cadre des Unions Chrétiennes de Jeunes Filles et des paroisses protestantes des jeunes filles, souvent sœurs d’Eclaireurs Unionistes se rassemblent pour former les premières compagnies d’éclaireuses, trois sections sont créées sur Paris. Les premières compagnies neutres apparaissent l’année suivante. Il est possible que des unités aient fonctionné dès 1911
1917 rédaction de la Loi par Antoinette Butte après que des contacts ont été établis entre plusieurs sections
Dès 1918 Antoinette Butte publie les premiers règlements d’Eclaireuses. Fondation d’une section neutre au Lycée Victor Duruy. Ebauche de mouvement sous le patronage de Mme Carr puis de Georgette Siegrist
1919 camp de l’Oiseau Bleu près de Paris. La section de Naples refuse d’être unioniste, fondation d’une section cadette neutre à la « Mouf » (Maison pour tous)
Congrès de Lyon 1920, naissance du Mouvement des Eclaireuses Unionistes, parution du premier manuel
Congrès d’Epinal juillet 1921, constitution de la Fédération Française des Eclaireuses après réunion avec les sections neutres
1922, 25 juillet-2 août camp international au château d’Argeronne dans l’Eure, début des petites ailes
1924 premières éclaireuses aînées
1927 c’est le tour des sections israélites de rejoindre officiellement la FFE
1931 dixième anniversaire à la Sorbonne
1948 les EdF envisagent une fusion avec les sections neutres de la FFE, revue commune L’Eclaireur et l’Eclaireuse
1949 au congrès de Moulins la FFE refuse de mener plus loin la coopération
1950 les EdF s’ouvrent officiellement aux filles
1964 les sections neutres restantes rejoignent en partie les EdF pour former les EEdF, d’autres moins nombreuses rejoignent les ENF, les sections israélites concrétisent leur union avec les groupes masculins des Eclaireurs Israélites
Ne reste que la Fédération Française des Eclaireuses Unioniste qui rejoint les EUF en 1970
Rare exemple dans le scoutisme de France d'une hiérarchie à base démocratique, toutes les fonctions étaient électives, les commissaires n'étaient nommées qu’après accord des cheftaines.
Pour en savoir plus il faudrait consulter la maîtrise d’Anne-Sophie Faullimmel,
soutenue à Paris IV, en 1995.
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