GUY
Badge de bois
Nous a rejoints le : 02 Juin 2008 Messages : 517 |
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Dingo, la personnalité à la laquelle je fais référence est adulte. Il n'a fait qu'illustrer une petite conviction chez moi, : le scoutisme, il y a les afficionados (j'en suis...) mordus qui sont totalement fan et ont pour la plus part fait un long, voir trés long parcours. Et puis il y a les autres, ceux qui sont passés, parfois vite (un, deux, trois ans) mais pour qui le scoutisme a permis de vivre des "temps fondateurs", de faire des rencontre "durables". Ce propos juste pour partager une réflexion avec d'autres "afficionados" : "la durée" dans le mouvement n'est pas significative de la "pertinence fondatrice"... (bon là c'est peut-être pas trop clair mon truc).
La question des patrouilles libres : super concept, franchement. Mais sans se cacher derrière son petit doigt, on sait la difficulté dans la réalité. De plus, rapidement la dimension numérique devient une composante essentielle de la méthode... je ne crois pas que l'on vive durablement (1 an) en patrouille... Donc pas facile à faire vivre.
Mendu 1 ce qui est excessif est insignifiant (et j'en sais quelque chose), ramenons les choses à leur échelle, on parle aujourd'hui de 10 ouvreurs de groupes permanents pour 14 000 responsables bénévoles donc la menace de professionalisation est... relative !
Les "retraités" scouts... Oh là, pas facile ce sujet, les "perles rares" sont... "rares" et on devient trés trés vite un "vieux c/on" dans le scoutisme, même à 30 ans, empêtré dans sa propre histoire, ses propres expériences et passions. Il faut accepter que d'autres fassent leur chemin, réinvente la roue et l'eau tiéde, se plantent...Le scoutisme est fondamentalement d'une culture de l'initiation : difficile à "décrire", à "expliquer" et donc à "transmettre". Donc le retraité scout qui a le juste positionnement, qui lutte contre la naturelle tendance conservatrice de son histoire perso, qui accepte de "donner sans compter... modifier l'intention de l'autre" et ben c'est rare...
les temps changent, le bénévolat change, la manière de s'investir change et l'environnement change... Un dés défis du scoutisme c'est justement de tenir compte dans son fonctionnement et sa pratique de ces changements. Un exemple : la visibilité d'un jeune de 20-25 ans sur son agenda est de 6 mois max (stage, module, job alimentaire pour les étudiants, CDD pour les jeunes professionnels, mobilité géographique potentiel pour tous). Pas simple de prendre une responsabilité... C'est à mon sens à ce type de défis auquel il faut répondre... le comment n'est pas si facile car spontanément, on va vers des équipes de maîtrise plus nombreuses mais moins présentent ensemble. les taux d'encadrements baissent (moins de jeunes par chefs) car pour assurer la pérénité de l'activité il faut être plus nombreux...
On a ce type de défis sur la question des implantation de groupe : soit on s'adresse à des afficionados du scoutisme pour ouvrir un groupe (certains mouvements se sont spécialisés là dedans) et naturellement le scoutisme décroitra en France, soit on met en place des stratégies d'initiation-accompagnement c'est le sens des ouvreurs de groupes, en complément et soutien des dynamiques bénévoles.
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