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Auteur | Ouvreur de groupe? |
GUY Badge de bois
Nous a rejoints le : 02 Juin 2008 Messages : 517 |
OK avec Chamois et Cok : nécessaire complémentarité entre qualité et quantité (d'ailleurs ce n'est pas qu'une question d'ouverture de groupe : une unité dans laquelle la qualité d'activité n'est pas au rendez-vous voit ses effectifs fondre rapidement). Aprés on peut ouvrir un gentil débat sur ce qu'est la qualité d'activité. perso, c'est pour moi un subtil équilibre entre : de "l'aventure" (autonomie, campisme, projet,trucs "extraordinaires" (attention, allumer un feu c'est extraordinaire !) ), une bonne qualité de relation entre les jeunes (amitié, solidarité...), une insertion locale (paroisse, service...), une satisfaction des parents (sécurité, dimensions spi...) et des chefs et cheftaines enthousiastes et rassurants. On pourrait entrer dans plein de détails mais je fais court... Et il s'avére que la méthode scoute bien menée génére facilement tout cela... Aprés la question de Dingo sur le "scouter durablement"... là je suis plus septique. J'ai croisé énormément de personnes (y compris pas mal de "personnalités") qui font référence au scoutisme comme "fondateur" pour eux. Certains d'entre eux n'ont eu qu'une courte (voire trés courte) expérience de scoutisme, il n'empêche que cela fut fondateur pour eux. j'ai en tête une "personnalité" actuelle, jeune et trés populaire, sont expérience se "résume" à 3 années de pionnier et une de compagnon, il n'empêche qu'aujourd'hui, ce qui même sa vie c'est une phrase de la charte pionnier... Certes il est évidement préférable que les groupes ouverts durent, en même temps je me dis que si pour ouvrir un groupe il faut se garantir d'une durée de vie minimum de 20 ans et bien... |
Dingo Membre banni
Nous a rejoints le : 21 Juin 2008 Messages : 6 856 |
Guy l'exemple que tu donnes, offre de la pertinence à la question, pour ce garçon (adulte?) le fait de scouter avec qualité, fut fondateur ...... alors n'est-il pas plus important d'initier ou de soutenir des action ponctuelles créant des patrouilles ou des équipes libres avec réseau d'un encadrement solide en compétence et en formation léger en effectif mais qui couvre une territoire où un réel besoin existe, sans pour autant créer des groupe avec tout ce que celà implique.... j'attends avec impatience de lire vos réaction. |
l'Exeat Badge de bois
Nous a rejoints le : 25 Janv 2007 Messages : 968 |
Je pense qu'un réseau de patrouilles libres se complète heureusement de soutiens locaux.
En effet, une PL, cela concerne des garçons (ou des filles ou les deux selon les mouvements) de 12 à 17 ans et la majeure partie du boulot (y compris le relationnel avec les parents) incombe au CP. Si on veut embringuer dans l'aventure scoute des garçons (ou ... ou ...) de 8 à 12 ans, il nous faut une meute ou une clairière, donc des cheftaines ou des chefs. Pour cela, on n'a encore rien trouvé de mieux qu'un chef de groupe dont le rôle comprend le relationnel avec les parents, les chefs, les autorités administratives locales, le curé (ou le pasteur, le rabbin, l'imam ...) et une immense dose d'enthousiasme teinté de pragmatisme. Bref, une PL ne perdure vraiment que si elle débouche un jour sur l'ouverture d'un groupe. Mais je suis d'accord avec Guy : si notre action ne permet qu'à un petit nombre d'enfants de faire du scoutisme de qualité qu'un nombre limité d'années (et parfois, j'ai des exemples dans mon entourage, une année de louvetisme suffit), nous n'aurons perdu ni notre temps ni notre peine. |
GUY Badge de bois
Nous a rejoints le : 02 Juin 2008 Messages : 517 |
Dingo, la personnalité à la laquelle je fais référence est adulte. Il n'a fait qu'illustrer une petite conviction chez moi, : le scoutisme, il y a les afficionados (j'en suis...) mordus qui sont totalement fan et ont pour la plus part fait un long, voir trés long parcours. Et puis il y a les autres, ceux qui sont passés, parfois vite (un, deux, trois ans) mais pour qui le scoutisme a permis de vivre des "temps fondateurs", de faire des rencontre "durables". Ce propos juste pour partager une réflexion avec d'autres "afficionados" : "la durée" dans le mouvement n'est pas significative de la "pertinence fondatrice"... (bon là c'est peut-être pas trop clair mon truc). La question des patrouilles libres : super concept, franchement. Mais sans se cacher derrière son petit doigt, on sait la difficulté dans la réalité. De plus, rapidement la dimension numérique devient une composante essentielle de la méthode... je ne crois pas que l'on vive durablement (1 an) en patrouille... Donc pas facile à faire vivre. Mendu 1 ce qui est excessif est insignifiant (et j'en sais quelque chose), ramenons les choses à leur échelle, on parle aujourd'hui de 10 ouvreurs de groupes permanents pour 14 000 responsables bénévoles donc la menace de professionalisation est... relative ! Les "retraités" scouts... Oh là, pas facile ce sujet, les "perles rares" sont... "rares" et on devient trés trés vite un "vieux c/on" dans le scoutisme, même à 30 ans, empêtré dans sa propre histoire, ses propres expériences et passions. Il faut accepter que d'autres fassent leur chemin, réinvente la roue et l'eau tiéde, se plantent...Le scoutisme est fondamentalement d'une culture de l'initiation : difficile à "décrire", à "expliquer" et donc à "transmettre". Donc le retraité scout qui a le juste positionnement, qui lutte contre la naturelle tendance conservatrice de son histoire perso, qui accepte de "donner sans compter... modifier l'intention de l'autre" et ben c'est rare... les temps changent, le bénévolat change, la manière de s'investir change et l'environnement change... Un dés défis du scoutisme c'est justement de tenir compte dans son fonctionnement et sa pratique de ces changements. Un exemple : la visibilité d'un jeune de 20-25 ans sur son agenda est de 6 mois max (stage, module, job alimentaire pour les étudiants, CDD pour les jeunes professionnels, mobilité géographique potentiel pour tous). Pas simple de prendre une responsabilité... C'est à mon sens à ce type de défis auquel il faut répondre... le comment n'est pas si facile car spontanément, on va vers des équipes de maîtrise plus nombreuses mais moins présentent ensemble. les taux d'encadrements baissent (moins de jeunes par chefs) car pour assurer la pérénité de l'activité il faut être plus nombreux... On a ce type de défis sur la question des implantation de groupe : soit on s'adresse à des afficionados du scoutisme pour ouvrir un groupe (certains mouvements se sont spécialisés là dedans) et naturellement le scoutisme décroitra en France, soit on met en place des stratégies d'initiation-accompagnement c'est le sens des ouvreurs de groupes, en complément et soutien des dynamiques bénévoles. |
mendu1 Membre honoré
Nous a rejoints le : 22 Janv 2007 Messages : 6 678 Réside à : ar vro vigoudenn |
je voulais simplement dire, que c'est mieux qu'il y ait des " ouvreurs de groupe ", que pas du tout de scoutisme .
sur ce point nous sommes tous d'accord ! A près on fait comme on peut . |
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