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Auteur | Ouvreur de groupe? |
HéronC Grand membre
Nous a rejoints le : 11 Sept 2007 Messages : 798 Réside à : Essonne |
Citation: Vérification faite, il s'agit bien d'un financement par les fonds de la PSCAF (le fameux 20% pour l'échelon national débattu en AG), ce fond devant, par convention, financer des actions de développement. |
Chamois Joyeux membre
Nous a rejoints le : 23 Juin 2004 Messages : 232 Réside à : Savoie |
Pour avoir un peu tout testé, il me semble qu'il ne faut pas opposer le coté bénévolat et le coté salarié en matière d'ouverture de groupe et de développement. Pour avoir (en jouant à l'ouvreur de groupe bénévole), testé les diverses choses, il me semble que le bilan dressé par HéronC traduit assez bien la réalité : si des ouvertures sont possibles avec uniquement des bénévoles, un ouvreur salarié peut servir de facilitateur ou de déclencheur (de toute façon il ne faut pas rêver : avec 10 groupes à ouvrir, il ne fait pas ça tout seul Pour prendre un peu l'exemple de notre territoire où depuis maintenant 5 ans (depuis la fusion quoi) nous avons ouvert 5 groupes, on retrouve assez bien les idées clés. Le premier groupe que nous avons (ré)ouvert en 2005 l'a été par des bénévoles sur Chamonix (moi, ma femme et le pôle développement). Sans personne sur place (juste mes beaux-parents, ce qui donne cependant un pied à terre). Très clairement nous avons durement lutté pendant deux ans. Après avoir viré la première équipe de groupe et deux chefs après le premier camp (erreur de casting), nous avons du laisser le groupe à notre départ pour le Sud avec une trentaine d'adhérents dont une vingtaine de jeunes (moitié loups moitié scouts), deux chefs et un embryon d'équipe de groupe. Il a certainement manqué une année d'accompagnement (l'équipe terr a beaucoup changé), le groupe vit encore mais accroché depuis l'année dernière avec celui de Sallanches. Cependant à mon avis c'est pas perdu (y'a des pionniers...) Le deuxième groupe que nous avons ouvert l'a été en 2006 par le reste du pôle développement (deux personnes) sur Cognin (banlieue de Chambéry). C'était un groupe de guides. On s'est largement inspiré du système Chamonix. Là miracle on trouve trois chefs et une équipe de parents pour le groupe (non surmotivé mais bon...). Le groupe part en camp avec une dizaine de guides et deux jeanettes avec des guides de l'Isère (au lieu de se raccrocher au camp territorial). Le camp foire à mort pour diverses raisons. Boum, explosion en vol. Les morceaux du groupe ont rejoint La Motte Servolex. Deux ans après soit en 2008, on se bat un peu, on trouve tous seuls un service civil volontaire qu'on embauche et paye (en creusant le trou du terr et après avoir négocié avec le national) pour ouvrir deux groupes en Savoie : un à Bourg St Maurice et un à St Jean de Maurienne en lien avec moi le bénévole (de retour après l'exil à Marseille). Donc là c'est le bout du monde (scoutisme rural youpi). Sur St Jean de Maurienne, miracle j'y ai déménagé avec ma femme. Sur Bourg St Maurice : on ne connait personne sur place. Très clairement avec ma femme enceinte puis avec mes deux jumeaux je n'aurais rien fait sans appui. Sur St Jean on démarre les activités en novembre. On lutte à trouver des gamins et des chefs (historique assez sympa, peu de soutien de la paroisse). On trouve quand même un super noyau d'équipe de groupe et une cheftaine. On part en camp avec six ou sept louveteaux et trois scouts. L'année suivant, plus de volontaire mais avec la dynamique équipe de parents on atteint les trois louveteaux et dix scouts. On rate connement une deuxième cheftaine. Cette année on redémarre avec toujours la bonne équipe de parents. On a plus de chefs (mais ça se décante), par contre on a douze scouts et huit louveteaux. Si on arrive à trouver les chefs (et sans réseau je vous assure que c'est la lutte), je pense qu'on va finir par bien s'en sortir. Je me suis désengagé de ma mission en ET pour suivre le groupe (et m'occuper de mes gosses Sur Bourg St Maurice, là les gamins arrivent tous seuls avec une super équipe de parents. Par contre à nouveau lutte pour les chefs. Malgré un réseau plus conséquent, cette fois on en trouve zéro. Dix huit gamins partent en camp territorial. L'année suivante plus de service civil. L'équipe de groupe lutte et finit par se rattacher avec Albertville pour faire ses activités. Cette année ça continue comme ça... Je pense que plutôt qu'un groupe sur place ça aura surtout au final amené des gamins de Haute Tarentaise à faire du scoutisme, ce qui reste pas mal. Cette année un couple ouvre un nouveau groupe sur l'Avant-Pays savoyard. Ils bénéficient d'un réel réseau local (notamment paroissial) et d'une excellente connaissance du scoutisme. On va voir ce que ça donne (ils pensent ouvrir toutes les branches et avoir des chefs). De mon expérience je retire plusieurs choses : - c'est extrêmement difficile de jauger "a priori" des endroits les plus pertinents pour implanter. Nos expériences sont majoritairement rurales (Chamonix : 10 000 habitants, Bourg St Maurice : 8000 habitants, St Jean : 10 000 habitants et Pont de Beauvoisin : 8000 habitants) mais elles se sont déroulées toutes de manière très diverse. A chamonix j'ai fait une messe (sans aucun jeune) et miracle à l'activité suivante de lancement boum 16 gamins. A St jean grosse lutte pour trouver des gosses etc... pourtant mes activités restent assez identiques. En tout cas le rural non périurbain de montagne est très clairement affecté par plusieurs problèmes : fort effet réseau (on est un peu "boutche" par chez nous), difficulté à toucher des jeunes responsables (partis ou en emploi saisonnier donc peu compatible), dynamique paroissiale... - la qualité des activités reste prépondérante : c'est à chaque fois par qu'on essaie de faire quelque chose de bien qu'on trouve des jeunes et des responsables - le salarié (ici le volontaire) est clairement un plus en phase de lancement pour prendre notamment les contacts avec les partenaires et soutenir. Par contre la question que je me pose avec les ouvreurs de groupe, c'est comme avec plein vent : le national arrive t'il à assurer la continuité. Celle-ci est en effet essentielle. - l'équipe de groupe reste centrale, il ne faut pas rater le casting... - enfin il faut clairement assurer un accompagnement assez lourd jusqu'à avoir une équipe solide qui a su notamment renouveler les maîtrises des premières années. Enfin à mon avis final, ne vous faites pas c#&`^à, ouvrez des groupes sur le périurbain ou les villes centres saturées. Il y a là un super potentiel et on atteint très vite une masse critique. On lutte quand même vachement moins (mais je trouve que les trous c'est plus ludique, c'est mon coté joueur). Dans tous les cas il faut très clairement que le territoire soit lourdement structuré pour accompagner le développement. L'expérience que je décris est mitigée mais à coté de cela des groupes qui étaient quasi fermés (cette fois sur de l'urbain) ont redémarré avec un soutien similaire : St Julien en Genevois, Aix les Bains, Thonon, Albertville. C'est tout de même la dynamique d'ensemble qui a joué et notamment : - souhait de recruter, se développer, faire vivre le groupe - camps territoriaux pour les groupes les plus en difficulté - accompagnateurs des RGL - soutien poussé du territoire sur les activités et le développement Enfin au global on a quand même regagné 200 adhérents soit +25% dont la moitié par ce soutien développement et l'autre moitié par le développement des groupes déjà costauds. J'espère que mon intervention n'aura pas été trop brouillonne. Chamois |
Dingo Membre banni
Nous a rejoints le : 21 Juin 2008 Messages : 6 856 |
Je suis songeur, voyiez vous l'ouverture de groupe
-en terme de jeunes qui scout durablement ? -en simple termes de nouveaux adhérant? l'optique, les enjeux, la qualité n'est surement pas les mêmes mais je ne fais que poser des questions au vu de ce que je lis. |
COK Membre confirmé
Nous a rejoints le : 16 Juin 2004 Messages : 1 643 Réside à : Montpellier |
ouvrir un groupe... c'est permettre à des jeunes de scouter... Donc on ne peut pas dire qu'un groupe est ouvert tant qu'on est pas certain que les jeunes vont scouter de manière qualitative... Perso, j'estime à 3 ans le recul nécessaire pour voir si un groupe est un groupe... avant, il y a toujours des faiblesses... Il ne faut pas ouvrir un groupe pour ouvrir un groupe... On n'ouvre pas un groupe, selon moi, si on est pas certains de l'accompagnement qui pourra lui être proposé, permettant de garantir la qualité du scoutisme proposé. |
Chamois Joyeux membre
Nous a rejoints le : 23 Juin 2004 Messages : 232 Réside à : Savoie |
Citation: (je ne sais pas si tu réponds à mon message en particulier ou aux autres en général, alors je vais répondre en général) A nouveau cela me parait extrêmement simpliste d'opposer les deux. Si on peut effectivement faire du scoutisme sans développement en ne réfléchissant qu'en termes de scouts qui scoutent durablement (enfin durablement, un jeune ca finit par grandir), on ne peut absolument pas souhaiter se développer (donc proposer le scoutisme à plus de jeunes) sans se poser la question de la durabilité. Un véritable développement sur le moyen et le long terme, et notamment sur des petites villes ne peut absolument pas se faire sans un scoutisme de qualité. En toute honnèteté, pour reprendre l'exemple de mon territoire, une partie non négligeable de sa croissance, notamment sur les groupes solides, vient de la croissance des pionniers et des scouts qui se fait largement plus sur le qualitatif moyen terme que sur la recherche de nouveaux adhérents. De même c'est la qualité des activités qui fait venir les nouveaux jeunes sur les nouveaux groupes dans des secteurs ou le scoutisme est méconnu. Un bon développement combine les deux : un recrutement sur toutes les branches pour accueillir de nouveaux adhérents (qui marche très bien sur les petites branches) et une qualité sur le long terme pour les garder dans le groupe. De plus le recrutement de nouveaux adhérents marche très largement sur le bouche à oreille : celui-ci est-il en mesure de fonctionner si le scoutisme n'est pas de qualité? La qualité de ce qui est vécue est le premier soutien au développement. Recruter sans qualité ça marche un an, voire deux. Après ça fait plouf... et une fois qu'on a épuisé le vivier potentiel de gens acquis, c'est de plus en plus compliqué ! Il n'y a qu'à voir le retour de bâton de l'effet centenaire sur certains groupes ou territoires : le bilan 2008-2009 est largement plus contrasté que le bilan 2007-2008. Le one-shot comm c'est bien mais ça marche... une fois. Après très clairement vouloir proposer le scoutisme à plus de jeunes c'est aussi prendre des risques. C'est sûr que quand on attend d'avoir chefs formés, 50 jeunes et une équipe de groupe complète sous la main on ne prend pas trop de risques. Sauf qu'on n'ouvre pas grand chose. Ouvrir dans un endroit où le scoutisme est mort depuis longtemps (voire n'a jamais vraiment existé), c'est évidemment trouver des responsables sans forcément de passé scout, trouver des jeunes et des parents qui ne savent pas ce que c'est... ca peut aussi être se planter royalement parce qu'on n'a pas su dégotter la bonne personne au bon moment. Dans tous les cas la qualité de ce qui est vécu est un enjeu fort (c'est le sens de mon dernier message). En bref, croire qu'on peut "faire du chiffre" sur plusieurs années sans un peu de vision à long terme et donc de qualité c'est très fumeux... Tout autant que de croire qu'on se développe "tout seul"... Il me semble qu'une des qualités de l'équipe précédente chez les SGDF était très clairement d'avoir compris cette dualité. On a vu une forte communication sur le développement en même temps qu'un certain retour aux "fondamentaux". Les enjeux sont communs. Je ne sais pas si l'optique est la même, mais le résultat final se rejoint pas mal. Par contre le chemin présenté est regardé avec des lunettes différentes. Edit (je vois que cok a répondu entre temps) : je rejoins Cok : ca ne sert à rien d'ouvrir un groupe si on ne se donne pas les moyens de faire de la qualité, donc de l'accompagner. De toute façon il ne va pas durer longtemps, donc on se sera crevé pour pas grand chose. Et effectivement trois ans c'est le minimum pour voir comment va le groupe. Ca revient à l'idée de "première rotation des équipes de maîtrises". Chamois |
Suricate M. Herpestinae
Nous a rejoints le : 06 Nov 2007 Messages : 1 748 Réside à : Désert sud Africain |
Je suis tout a fait d'accord sur les principes de Chamois. D'ailleurs, il ne faut pas ouvrir un groupe quand on sait qu'il y en a déjà un... Il faut créer la ou il y en a besoin. Aussi, il faut du soutien par derrière, être sûr que des personnes pourront suivre au moins 2 ans plus tard. |
HéronC Grand membre
Nous a rejoints le : 11 Sept 2007 Messages : 798 Réside à : Essonne |
J'ai trouvé ça qui relate un des projets d'ouverture : pierrefitteenprojet.unblog.fr/files/2008/10/bilan2008.doc il semblerait que ce soit un document destiné à des collectivités locales, ne nous tonnons donc pas du vocabulaire pas scout. |
GUY Badge de bois
Nous a rejoints le : 02 Juin 2008 Messages : 517 |
OK avec Chamois et Cok : nécessaire complémentarité entre qualité et quantité (d'ailleurs ce n'est pas qu'une question d'ouverture de groupe : une unité dans laquelle la qualité d'activité n'est pas au rendez-vous voit ses effectifs fondre rapidement). Aprés on peut ouvrir un gentil débat sur ce qu'est la qualité d'activité. perso, c'est pour moi un subtil équilibre entre : de "l'aventure" (autonomie, campisme, projet,trucs "extraordinaires" (attention, allumer un feu c'est extraordinaire !) ), une bonne qualité de relation entre les jeunes (amitié, solidarité...), une insertion locale (paroisse, service...), une satisfaction des parents (sécurité, dimensions spi...) et des chefs et cheftaines enthousiastes et rassurants. On pourrait entrer dans plein de détails mais je fais court... Et il s'avére que la méthode scoute bien menée génére facilement tout cela... Aprés la question de Dingo sur le "scouter durablement"... là je suis plus septique. J'ai croisé énormément de personnes (y compris pas mal de "personnalités") qui font référence au scoutisme comme "fondateur" pour eux. Certains d'entre eux n'ont eu qu'une courte (voire trés courte) expérience de scoutisme, il n'empêche que cela fut fondateur pour eux. j'ai en tête une "personnalité" actuelle, jeune et trés populaire, sont expérience se "résume" à 3 années de pionnier et une de compagnon, il n'empêche qu'aujourd'hui, ce qui même sa vie c'est une phrase de la charte pionnier... Certes il est évidement préférable que les groupes ouverts durent, en même temps je me dis que si pour ouvrir un groupe il faut se garantir d'une durée de vie minimum de 20 ans et bien... |
mendu1 Membre honoré
Nous a rejoints le : 22 Janv 2007 Messages : 6 678 Réside à : ar vro vigoudenn |
Je crois que ce débat est un peu surréaliste . Même si on peut embaucher des "ouvreurs de groupe " patentés PS CAF, le scoutisme restera encore longtemps bénévole !
En plus pour faire du scoutisme, il faut de l'enthousiasme , mais on n'en vend pas chez Le Clerc ! Comme ça, a été écrit dans ce fuseau, pourquoi les assoces scoutes se privent de retraités souvent anciens scouts, qui pourraient être chargés des démarches administratives et autres tâches, pas toujours enthousiasmantes pour un jeune chef ? Pour ouvrir un groupe je crois que c'est bien aussi d'avoir des " contacts " des gens qui connaissent le scoutisme et qui sont acquis à sa cause ? Bizarre le comportement de tous ces scouts qui s'imaginent que le scoutisme a commencé hier matin ! S'il n'y a pas la qualité, l'ado va se dire rapidement, pourquoi aller chez les scouts si je ne fais aucun progrès ? Donc il ira voir ailleurs : ai je bien répondu ? |
Dingo Membre banni
Nous a rejoints le : 21 Juin 2008 Messages : 6 856 |
Guy l'exemple que tu donnes, offre de la pertinence à la question, pour ce garçon (adulte?) le fait de scouter avec qualité, fut fondateur ...... alors n'est-il pas plus important d'initier ou de soutenir des action ponctuelles créant des patrouilles ou des équipes libres avec réseau d'un encadrement solide en compétence et en formation léger en effectif mais qui couvre une territoire où un réel besoin existe, sans pour autant créer des groupe avec tout ce que celà implique.... j'attends avec impatience de lire vos réaction. |
l'Exeat Badge de bois
Nous a rejoints le : 25 Janv 2007 Messages : 968 |
Je pense qu'un réseau de patrouilles libres se complète heureusement de soutiens locaux.
En effet, une PL, cela concerne des garçons (ou des filles ou les deux selon les mouvements) de 12 à 17 ans et la majeure partie du boulot (y compris le relationnel avec les parents) incombe au CP. Si on veut embringuer dans l'aventure scoute des garçons (ou ... ou ...) de 8 à 12 ans, il nous faut une meute ou une clairière, donc des cheftaines ou des chefs. Pour cela, on n'a encore rien trouvé de mieux qu'un chef de groupe dont le rôle comprend le relationnel avec les parents, les chefs, les autorités administratives locales, le curé (ou le pasteur, le rabbin, l'imam ...) et une immense dose d'enthousiasme teinté de pragmatisme. Bref, une PL ne perdure vraiment que si elle débouche un jour sur l'ouverture d'un groupe. Mais je suis d'accord avec Guy : si notre action ne permet qu'à un petit nombre d'enfants de faire du scoutisme de qualité qu'un nombre limité d'années (et parfois, j'ai des exemples dans mon entourage, une année de louvetisme suffit), nous n'aurons perdu ni notre temps ni notre peine. |
GUY Badge de bois
Nous a rejoints le : 02 Juin 2008 Messages : 517 |
Dingo, la personnalité à la laquelle je fais référence est adulte. Il n'a fait qu'illustrer une petite conviction chez moi, : le scoutisme, il y a les afficionados (j'en suis...) mordus qui sont totalement fan et ont pour la plus part fait un long, voir trés long parcours. Et puis il y a les autres, ceux qui sont passés, parfois vite (un, deux, trois ans) mais pour qui le scoutisme a permis de vivre des "temps fondateurs", de faire des rencontre "durables". Ce propos juste pour partager une réflexion avec d'autres "afficionados" : "la durée" dans le mouvement n'est pas significative de la "pertinence fondatrice"... (bon là c'est peut-être pas trop clair mon truc). La question des patrouilles libres : super concept, franchement. Mais sans se cacher derrière son petit doigt, on sait la difficulté dans la réalité. De plus, rapidement la dimension numérique devient une composante essentielle de la méthode... je ne crois pas que l'on vive durablement (1 an) en patrouille... Donc pas facile à faire vivre. Mendu 1 ce qui est excessif est insignifiant (et j'en sais quelque chose), ramenons les choses à leur échelle, on parle aujourd'hui de 10 ouvreurs de groupes permanents pour 14 000 responsables bénévoles donc la menace de professionalisation est... relative ! Les "retraités" scouts... Oh là, pas facile ce sujet, les "perles rares" sont... "rares" et on devient trés trés vite un "vieux c/on" dans le scoutisme, même à 30 ans, empêtré dans sa propre histoire, ses propres expériences et passions. Il faut accepter que d'autres fassent leur chemin, réinvente la roue et l'eau tiéde, se plantent...Le scoutisme est fondamentalement d'une culture de l'initiation : difficile à "décrire", à "expliquer" et donc à "transmettre". Donc le retraité scout qui a le juste positionnement, qui lutte contre la naturelle tendance conservatrice de son histoire perso, qui accepte de "donner sans compter... modifier l'intention de l'autre" et ben c'est rare... les temps changent, le bénévolat change, la manière de s'investir change et l'environnement change... Un dés défis du scoutisme c'est justement de tenir compte dans son fonctionnement et sa pratique de ces changements. Un exemple : la visibilité d'un jeune de 20-25 ans sur son agenda est de 6 mois max (stage, module, job alimentaire pour les étudiants, CDD pour les jeunes professionnels, mobilité géographique potentiel pour tous). Pas simple de prendre une responsabilité... C'est à mon sens à ce type de défis auquel il faut répondre... le comment n'est pas si facile car spontanément, on va vers des équipes de maîtrise plus nombreuses mais moins présentent ensemble. les taux d'encadrements baissent (moins de jeunes par chefs) car pour assurer la pérénité de l'activité il faut être plus nombreux... On a ce type de défis sur la question des implantation de groupe : soit on s'adresse à des afficionados du scoutisme pour ouvrir un groupe (certains mouvements se sont spécialisés là dedans) et naturellement le scoutisme décroitra en France, soit on met en place des stratégies d'initiation-accompagnement c'est le sens des ouvreurs de groupes, en complément et soutien des dynamiques bénévoles. |
mendu1 Membre honoré
Nous a rejoints le : 22 Janv 2007 Messages : 6 678 Réside à : ar vro vigoudenn |
je voulais simplement dire, que c'est mieux qu'il y ait des " ouvreurs de groupe ", que pas du tout de scoutisme .
sur ce point nous sommes tous d'accord ! A près on fait comme on peut . |
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