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Auteur | le scoutisme est-il un club ? |
Zebre Zebra One
Nous a rejoints le : 19 Oct 2001 Messages : 13 984 Réside à : Lyon |
cette question est née sur ce fuseau, face à des échanges avec Ruskin.
Alors je voulais avoir votre avis. Les parents confient souvent au scoutisme leurs enfants sans que ceux-ci ne soient volontaire (tout comme ils mettent leurs enfant sur un piano ou à un sport sans que celui-ci ne soit volontaire, au début du moins) Ils estient savoir ce qui est bon pour leurs enfants, et choisissent à leur place, jusqu'à leur majorité, bon nombre de chose, dont leurs activités, leur école, parfois même leurs études, etc... Cela ne me semble pas mauvais (sauf cas particulier), puisque de fait les jeunes aujourd'hui ne savent pas ce qu'ils veulent. Ils sont la génération du "bof !". Mais là n'est pas le fond du débat. Que pensez-vous de ces scouts qui sont là contre leur gré. pensez-vous comme certains qu'il faut les mettre dehors, parce que le scoutisme est fait pour des gens qui ont l'esprit, et qui sont dès l'abord volontaire ? ou pensez-vous que le scoutisme soit capable de s'occuper de garçon non conciliants, et qu'il peut agir sur eux pour les rendre heureux, en leur faisant découvrir toute la richesse de sa méthode. En gros, pensez-vous que le scoutisme peut intégrer des jeunes non volontaires, en les rendant peu à peu volontaires, ou qu'il doit dès le début se détacher de ces boulets ! (car il faut avouer que ce sont aussi des boulets). Comment en parler aux parents ? (vous aurez deviné que je suis pour l'intégration de ces garçon au scoutisme, (en connaissance de cause), et qe je ne considère aps le scoutisme comme un club, mais comme une méthode d'éducation qui peut être bonne y compris avec des cas difficiles) |
loulou du loup- Lynx P Membre confirmé
Nous a rejoints le : 10 Juil 2004 Messages : 980 Réside à : Bourgogne |
je partage ton point de vue sur ce sujet là zèbre
en effet je ne considère pas le scoutisme comme un club mais plutôt comme une maison ouverte à tous, une nouvelle famille. je suis également pour l'intégration des jeunes qui se sentent non concernés mais qui sont obligés. il va de notre devoir de les aider à se familiariser avec une organisation critiquée par la société et démodée aux vues des jeunes d'aujourd'hui je parle de la majorité). mais justement un dialogue doit être entretenu entre la maitrise et le parents de l'enfant concerné pour faire avancer le shmilblik! |
Saladin Membre confirmé
Nous a rejoints le : 30 Avr 2004 Messages : 1 311 Réside à : Arabie Saoudite |
Zebre,
J'ai pu lire au fil de plusieurs fuseaux que le scoutisme etait un jeu ou encore une methode d'education par le jeu. Par consequent, il ne me semble pouvoir utilement jouer son role qu'avec une adhesion aux regles du jeu par l'interesse : Bien + que de simples regles, le scoutisme comporte des rites (rassemblement, salut scout,uniforme, cri de patrouille etc..) qui,vu de l'exterieur, n'ont pas vraiment de sens (et paraissent parfois ridicules) et exigent d'autant plus l'adhesion de la personne qui accepte volontairement de s'y soumettre. Si un jeune s'ennuie faute d'adhesion, peut-etre serait-il davantage dans son element, par exemple au sein d'une equipe de rugby ou il s'astreindra a une certaine hygiene de vie, rigueur, aux exigences de la vie en communaute,et apprendra le sens de l'effort et de la progression. ok tout l'apport du scoutisme n'y est pas, mais c'est deja pas si mal Un chef peut se voir confronter a plusieurs cas de figure : celui que tu qualifies de boulet a d'autres activites sportives et culturelles dans lesquelles il peut s'epanouir et qu'il apprecie a tel point qu'il les prefere aux activites scoutes. Je ne vois ici aucune raison objective de forcer l'enfant a adherer contre son gre au scoutisme. On rejoint la le probleme de l'absenteisme et la necessite d'etre categorique a la 1ere reunion de parents sur la participation du scout a toute les activites - dans la mesure ou l'encadrement est benevole et donne beaucoup de son temps, c'est bien le moins que l'on puisse exiger autre hypothese, facile a deceler : les parents considerent le scoutisme comme simple bouche trou et l'enfant, a defaut de scoutisme perdrait ses temps libres dans l'oisevite ou l'asservissement a la play station ou la TV. Malheuresement je crains que l'adhesion aux regles du jeu soit la encore imperative, ce qui n'empeche pas, selon une appreciation au cas par cas, d'attendre le camp ou une activite phare, qui peut transformer l'indifference ou le rejet en une adhesion enthousiaste. Je serais curieux de savoir jusqu'a quel point tu acceptes qu'un membre retiscent puisse mettre en danger la cohesion (essentielle) du groupe : on n'a pas forcement sous la main le CP/sizenier/assistant idoine pour apporter le supplement d'attention qu'implique la personne qui se sent exclue ou s'exclut d'elle meme. ou fixes-tu le point d'equilibre entre l'interet individuel et l'interet du groupe ? S'agissant du dialogue avec les parents, j'ai pour ma part ete confronte a 2 hypotheses de ce style dans le louvetisme FSE 1) un sizenier de 11 ans, totalement blase par le louvetisme,multipliant les conneries malgre des avertissements repetes (en prive pas devant les autres) et discussion du probleme avec les parents, qui feignait l'adhesion et l'interet parce que tous ses copains etaient encore a la meute J'appreciais ce sizenier qui avait tout de meme un tres bon fond, mais j'ai obtenu des parents qu'il ne fasse pas le camp d'ete (ce qui ne l'a pas empeche de monter a la troupe des la rentree) 2) deuxieme situation que je considere comme un echec personnel : la mere poule, ignorant tout du scoutisme, qui nous confie son fils. L'enfant, ultra introverti, montrant peu d'enthousiasme malgre le comportement remarquable de son sizenier, j'ai fini par lui demander en prive s'ils s'entendait bien avec les autres (reponse affirmative) et si les activites lui plaisait (reponse : je n'aime pas me bagarrer- il faisait reference aux fins de grand jeu qui se finissent parfois en melee ou assault sur les louvetiers) J'ai confie le pb au chef de groupe et l'enfant en question a fini par nous quitter (il a tout de meme participe au camp, qu'il a du apprecier puisque je l'ai vu se marrer comme les autres) Echec donc ! Je pense qu'une meute avec cheftaines n'aurait rien change a la situation. Mon prore dialogue avec les parents pour verifier si leur fils etait heureux a la meute m'a apporte les memes reponses : il s'est fait des copains mais il n'aime pas se "bagarrer" Je ne sais toujours pas ce que ces parents attendaient du scoutisme. Mais le savaient-ils eux memes ?? Et toi Zebre, comment geres tu le cas du jeune ultra introverti ? Pour repondre au titre du fuseau, oui le scoutisme est un club, ses membres partageant des valeurs/idees/usages/un vocabulaire propres, et ce forum (pour lequel au passage je te remercie) en est la preuve : un visiteur qui n'a pas ete scout ne s'interessera pas ou ne comprendra pas tous les themes abordes dans les differents fuseaux [ Ce Message a été édité par: saladin le 19-11-2004 22:52 ] |
Irbis Première Dame du forum
Nous a rejoints le : 19 Avr 2004 Messages : 1 736 Réside à : Besançon |
J'ai eu ce cas, quand j'étais SP-CP, une fille que j'ai eu 3 ans dans ma patrouille venait aux scouts forçée par ses parents, en effet eux-mêmes avaient été scout, ainsi que ses soeurs...
Elle ne venait jamais de bonne humeur, n'était partante pour rien, s'entendait mal avec d'autres filles de l'unité... Bref en groupe c'était une cata !!!! Mais quand on se retrouvait en pat', on arrivait à faire quelque chose d'elle, mais bon, ça marchait une fois sur deux !!!! Finalité de l'histoire : elle a arrêtait, et c'était la seule chose à faire... Mon grand frère a fait une année de louveteaux chez les SGdF, et arrêtait directement après, le camp l'avait dégouté !!!! Certaines personnes ne sont pas faites pour le scoutisme, qu'on les force, qu'on leur donne des responsabilités, qu'on essaie de comprendre pourquoi, qu'on l'aide, ça ne marche jamais... Ils n'ont pas l'esprit pour aller crapahuter au fin fond des bois, ou pour dormir sous la tente pendant 3 semaines... Donc oui, le scoutisme est un club, tout le monde peut y rentrer, mais certaines personnes en sortiront rapidement !!!! ps : eh Zebre, il n'y a pas que des garçons dans le scoutisme !!!! |
Old GIlwellian Membre honoré
Nous a rejoints le : 09 Juin 2004 Messages : 10 027 Réside à : Paris |
Justement Soazig dans un club, n'entre pas qui veut, il faut être parrainé. Essaie d'entrer au Stade Français, au Racing Club de France, à l'Automobile Club de France, au Jockey Club sans être parrainée, tu n'auras aucune chance. Le papa de Giscard avait essayé avec le Jockey il s'était fait blackbouler, la savonette à vilains n'étant pas passé sur ses ancêtres à la bonne époque.
Cela dit pourquoi les cheftaines de ta compagnie ont-elles gardé cette fille trois années alors que visiblement elle n'était pas partante (excusez ce jeu de mot involontaire!!!)? Pourquoi ne pas dire aux parents au bout de quelques mois que leur fille n'était pas faite pour le scoutisme, ni le scoutisme pour elle, par peur des adultes, par timidité, par pusillanimité, par pur sadisme (du genre: tu n'aimes pas les épinards et bien tu en mangeras tous les jours jusqu'à ce que tu aimes cela)? Le scoutisme s'adresse à tout le monde (beaucoup d'appelés), mais tout le monde n'est pas fait pour le scoutisme (peu d'élus). Le Paradis serait-il lui aussi un club? Et si c'était un grand camp scout perpétuel, quand même mieux que l'image sulpicienne des anges en robe blanche écoutant de la harpe à longueur de journée en attendant la permission de contempler le visage du Père céleste, non? |
wapiti Cul de pat
Nous a rejoints le : 19 Nov 2004 Messages : 5 |
Bonjour, c'est mon premier post sur ce forum.... allez je me lance!!!!
Pour ce qui est des gars qui ne veulent pas venir au début, il me semble deja que c'est la moitié des louveteaux qui rentrent à la meute, non? Pourtant beaucoup continuent aprés avoir découvert le scoutisme. Pour ceux qui rentrent direct aux échelons supérieurs je n'ai quasiment eut que des cas positifs! J'ai plein d'exemples. Mais j'ai aussi 1 ou deux exemples de gars ayant pourrit l'ambiance de leur bordée (patrouille) quand j'étais mousse. Quand à mon expérience de chef, elle est là aussi très positive!! J'ai suivi la droite ligne du parti (comprendre mouvement sgdf;-)), intégrer tout le monde sans discutions et ne virer qu'en extrême limite. Les gars intégrés dans mon unité en trois ans sont parfaitement rentrés dans le moule sauf deux, un qui est allé taquiner le championnat de France d'optimist et un autre qui est allé avec ses potes à l'oeuvre allemand... dommage, un scout du tonnerre. Je n'ai jamais non plus renvoyé de scouts même si l'un le méritai. a force d'être pas là . Il a changé, maintenant, il se régale. D'après le dernières nouvelles de mon unité le Chef De Groupe à imposé a la maîtrise deux gamins déjà virés par les 3/4 des groupes de Marseille. je prend les paris, qui partira le premier ?? les gamins, les chefs (dégouttés) ou le CDG (enfin????) houla je suis un peu parti à l'ouest, je m'arrête!!! Floris _________________ Ex chef Mousse Scout de france à Marseille gpe marin 12° levant St Victor (autre pseudo: Alchimiste) [ Ce Message a été édité par: wapiti le 20-11-2004 10:17 ] |
Zebre Zebra One
Nous a rejoints le : 19 Oct 2001 Messages : 13 984 Réside à : Lyon |
wapiti !
Je suis d'accord avec wapiti. Saladin, oui le scoutisme a des règles du jeu, et des pratiques qui n'ont de sens en effet que pour les personnes qui y sont. Mais je pense que tout garçon (ou fille) qui participe à ces pratiques peut en comprendre le sens. (qu'il l'accepte est une autre question, ça dépend de lui, mais aussi de la manière dont ce sens lui a été présenté, en immense partie). Pour les cas d'enfants forcés qui ne se plaisent pas dans le scoutisme, les cas sont tous différents, et il faut voir avec chacun. Il est évident, nous sommes d'accord là dessus qu'il ne s'agit pas de faire continuer un scout qui freine des quatre fers contre son gré jusqu'à ce qu'il soit libéré de l'autorité de ses parents. Mais un garçon (j'inclu les filles, c'est pour ne pas dire "enfant") qui ne veut vraiment plus faire de scoutisme sais très bien se rendre insuportable. Comme tu dis, dans ce cas il y a un équilibre à garder entre le bien commun et le bien du garçon. Mais j'ai toujours (toujours) découvert qu'il existait au moins une activité dans laquelle ce garçon se plaisait, s'amusait, et cessait enfin de jouer à être odieux. Il s'agit de l'identifier, et de jouer à fond sur ce type d'activité avec le garçon, tout en la diversifiant. Comme on ne peut pas non plus faire son programme en fonction de ce seul garçon, il y aura d'autres activités qu'il n'aimera pas, mais on pourra lui enseigner à les accepter, en attendant celle qu'il aime ! Ceci dit, dans ce genre de cas, la première chose à faire est d'en parler avec les parents. Après tout, ce sont eux qui sont à l'origine du problème en contraignant leur enfant. Il faut savoir bien identifier les raisons poru lesquelles les parents mettent leur enfant dans le scoutisme. Parfois, elles sont mauvaises (camp de vacance, activité de week end pas chère). J'ai connu des parents qui nous reprochait de faire des activités avec l'Eglise, d'aller à la messe. Ils ne trouvaient pas ça normal. Là dessus la réponse fut très claire: cela fait partie du scoutisme (de notre mouvement). S'ils cherchent un simple camp de vacance, c'est pas chez nous ! (dit avec plus de tact évidemment) Les parents ont remis leur pendule à l'heure, et ont finalement accepté cet état de fait. ils l'ont même trouvé plutôt bon au final. L'attitude de l'enfant a changé en même temps que celle des parents ! Etrange non ? Je suspecte cet enfant de réagir en troupe à l'image dont ses parents devaient réagir à la maison. Si les parents soutiennent les chefs et la pédagogie à la maison (et donc qu'ils la connaissent), les choses se passent mieux. S'ils la dénigre à table devant leur enfant, il n'y a aucune chance pour que l'enfant s'y plaise. Le scoutisme est une méthode d'éducation complémentaire, qui va de pair avec celle des parents. Le premier point, c'est donc (on en parlait ailleurs) de bien informer les parents, et d'être sûr qu'ils savent ce qu'ils font en mettant leurs enfants chez les scouts. Evidemment cela ne suffit pas toujours, surtout à l'âge de l'adolescence ou l'enfant est en révolte contre ses "paternels" Là, une fois que les parents sont de notre côté, il faut voir avec le garçon, et l'intéresser à l'aide de quelques activités à peine. A partir de là, on peut gagner ! (je répète que prier pour ce garçon aide aussi. Il ne faut pas en avoir peur. Dieu fera de notre prière ce qu'Il veut. S'il est bon que ce garçon soit scout, la prière aidera. S'il n'est pas bon que ce garçon soit scout, mais plutôt autre chose, la prière aidera le garçon à se trouver une belle activité différente) Ah oui ! Pour intéresser le garçon au scoutisme, il faut le mettre en valeur. Souvent, le garçon se plaint aussi qu'il trouve ça nul, parce qu'il se trouve nul. Trouver les points où il est bon, et les lui indiquer l'aide à retrouver le sourire par rapport à ces activités. J'ai eu deux fois le cas, le changement est radical. un des cas s'était caché en haut d'un petit sapin pendant un jeu de chasse à l'homme avec des louveteaux, et s'était si bien caché qu'il s'amusait à lancer des pommes de pins sur ceux qui le cherchaient sans qu'ils ne le trouvent jamais. (même moi j'ai eu du mal). Je l'ai tellement félicité qu'il est devenu tout fier, et qu'il s'est mis à adorer ce genre d'activité où il pouvait montrer ses talents. un autre cas: un grand garçon (plus grand que moi) tout maigre et tout timide qui était un peu le looser de la patrouille (alors qu'il aurait pu être le meneur). Fatigué un jour de sa molesse, je l'ai provoqué en duel et lui ai rentré dans le lard (doucement, puisqu'il paraissait mou et fragile). Ca l'a réveillé, et il s'est défendu. On s'est battu (en rigolant) qelques instant, et il a eu le dessus. Il n'en ait pas revenu (et je n'ai pas fait semblant même si j'y allais mollo). il était d'un seul coup si fier de lui qu'il est devenu un moteur de la patrouille en quelques semaines. Il a découvert qu'il était (le seul ?) capable de renverser le chef !! C'était génial pour lui. D'un seul coup tout devenait possible. (je n'ai jamais perdu mon autorité pour autant, je vous rassure). Je n'ai d'ailleurs pas cesser de lui rappeler cet exploit quand il doutait à nouveau de lui. Et ça a été aussi une demi-réussite. (d'autres problèmes ont surgi). |
Zebre Zebra One
Nous a rejoints le : 19 Oct 2001 Messages : 13 984 Réside à : Lyon |
tout ça poru dire qu'on peut intégrer des garçons (et filles) qui d'emblée ne se sentent pas concernés par le scoutisme.
Il n'empêche que parfois, comme le dit Saladin, une autre activité, dans un club cette fois (un club sportif), pourra mieux lui convenir (mais selon moi ce n'est pas incompatible. J'ai eu un champion junior d'aviron qui était aussi CP !!). Mais si certains personnes ne trouveront pas leur bonheur dans le scoutisme, il n'empêche que je ne considère pas le scoutisme comme un club, puisqu'on peut y intégrer y compris des personnes non volontaires à la base. |
Irbis Première Dame du forum
Nous a rejoints le : 19 Avr 2004 Messages : 1 736 Réside à : Besançon |
Pour répondre à Pasky, les parents de cette fille étaient au groupe local, ils savaient très bien qu'elle ne voulait pas y aller, mais bon, mes resps, euh en faite, ils n'étaient absolument pas fixes d'une année sur l'autre, et on s'entendait très mal avec certains.... Mais bon, elle a arreté quand je suis partit...
Et je suis d'accord avec toi pour ta conclusion (beaucoup d'appellés mais peu d'élus...) |
Coco Membre confirmé
Nous a rejoints le : 18 Sept 2004 Messages : 2 155 Réside à : Tassin (Lyon) |
Je n'ai pas eu le temps de lire tout réseau, simplement, ce que je peux dire c'est que pour moi, le Scoutisme n'est pas un club où l'on met ces enfants pour éviter qu'il passe leurs W-E à rien faire, vautrer devant la télé. Si des scout ou des guides sont dans le mouvement, obligé par leurs parents et qu'ils viennent en trainnant des pieds et qu'ilq font du mauvais ésprit,dans ce cas là;, il faudrai pouvoir expliquer aux parents que le scoutisme n'est pas un club ou une activité comme une autre ais que c'est un engagement, et peut-être aussi n idéal de vie et d'éducation. Voili voila!
PS:j'espère que ce n'est pas trop "hors sujet"! |
Loup_blanc Membre notoire
Nous a rejoints le : 31 Août 2004 Messages : 76 Réside à : Grenoble mais Gascon sang et âme |
Nous on leur répéte bien que le scoutisme n'est pas un club, on leur dit que si ils ne sont pas motiver pour jouer a fond l'aventure scoute, ils sont libre de partire, avant d'avoir préter allégeance.
Ils doivent aussi s'' engager a venir a toute les activitée, sauf si raison exeptionelle( bapteme premiere communion confirmation, maladie...) on préfer avoir peu de scout mais des scouts a fond. ceci dit, jamais on ne mettra un scout a la porte pour ca. |
Zebre Zebra One
Nous a rejoints le : 19 Oct 2001 Messages : 13 984 Réside à : Lyon |
Mais c'est tout le contraire !
Le principe d'un club est justement de dire à quelqu'un: si tu n'est pas partant pour tout, tu n'a pas ta place parmis nous ! Ca, ça fait que le scouotisme devient un club ! Bien sûr que le but du scoutisme c'est que tous les garçons soient partant dès le début... mais on sait que ce n'est pas le cas. Or, on peut absorber des garçons qui ne sont pas partant dès le début (voire toujours pas après un an et demi). Et là, être capable d'absorber des gens qui ne voulaient pas, ce n'est plus être un club, c'est être un mouvement d'éducation ! De toute façon, de manière générale, on n'arrive à rien avec des gens qui ne veulent pas. C'est vrai à l'école comme dans des centres de réinsertion. Mais on peut quand même se charger de ces gens là et tâcher de le rendre heureux là où ils sont. Bien sûr, il y a une limite à ne pas dépasser, comme dans un centre de réinsertion, comme à l'école, qui provoquera l'exclusion. Mais dans un club, c'est dès le début que la personne est mise dehors si elle n'est pas partante. |
Loup_blanc Membre notoire
Nous a rejoints le : 31 Août 2004 Messages : 76 Réside à : Grenoble mais Gascon sang et âme |
je prenais plus le mot club comme club de sports... des activitées "a la carte"
ou tu vien si ta envis... |
Coco Membre confirmé
Nous a rejoints le : 18 Sept 2004 Messages : 2 155 Réside à : Tassin (Lyon) |
C'est sur que dans le club (sens de LB) le scoutisme n'en est certes pas un
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FleurdeLys Lys
Nous a rejoints le : 05 Mai 2004 Messages : 1 146 Réside à : Bordeaux |
tout le monde ne le voir pas comme ça! certains mettent leurs enfants pour les changer un peu...et ce qui énerve beaucoup, c'est quand les parents ne préviennent pas des absences..du foutage de Gueule!
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Greg Membre notoire
Nous a rejoints le : 08 Mai 2004 Messages : 56 Réside à : Laval, Nantes, et bientôt Lyon |
Quand j'étais CP, j'ai dans ma patrouille le cas du garçon introverti. Il avait été louveteau auparavant, c'était sa deuxième année dans la branche éclaireur, mais il n'était pas dans ma patrouille l'année préccédente.
Ce garçon, donc, était présent à toutes les activités (ou presque), mais passivement. Non pas qu'il ne s'entendit mal avec les autres garçons de la troupe ou de la patrouille, mais il ne cherchait pas à aller vers les autres, à discuter, à prendre des initiatives...etc. Il ne se plaisait pas réellement, il ne détestait pas non plus. Il était là, sans trop savoir pourquoi à vrai dire.J'essayais plusieurs fois de lui parler, seul à seul, pour mieux le découvrir, mais en vain. Vers le moi de mai, lors d'un week-end de patrouille, il est venu me voir, pour me faire part de son intention d'arrêter le scoutisme, et de ne pas venir au camp. (J'avoue que j'étais étonné, car il n'avait jamais jusque là été à l'origine d'une discution). Nous avons longuement parlé, et j'ai obtenu de lui qu'il reste avec nous au moins jusqu'au camp d'été. Et c'est là que tout a changé. Il a pris le sens des initiatives, de la rigolade, du jeu...etc, il s'est investi à fond, et je dois dire qu'il a fortement contribué à la bonne amibiance dans la patrouille. Quelques jours après la fin du camp, je reçois un coup de fil de ce garçon, qui me remercie de lui avoir donné l'envie de faire le camp qu'il avait trouvé formidable, et il m'apprit qu'il avait décidé de rester dans le mouvement l'année suivante. Comme quoi, ce n'est pas parce qu'on garçon n'est pas motivé pour le scoutisme qu'on ne peut rien obtenir de lui. De plus, dans la cas que je viens de vous raconter, le garçon a réussi à s'épanouir pleinement. |
COK Membre confirmé
Nous a rejoints le : 16 Juin 2004 Messages : 1 643 Réside à : Montpellier |
Je suis surpris car je n'avais pas encore vu ce post...
Je vais donner mon avis personnel au risque de répétitions avec d'autre. Oui le scoutisme doit accueillir tout le monde ; il n'y a pas de raison de refuser quelcun, ou de vouloir faire fuir celui ou celle que l'on ne sent pas bien... Le scoutisme est assez "universel" pour devoir être apprécié de tous : mais celà demande un effort certain de la part de la maitrise. Un enfant va contre son grès aux scouts ; il faut lui montrer dès le départ que c'est fait pour lui, sans aucun doute ; que le scoutisme qu'il va vivre, c'est celui qu'il va construire : le scoutisme c'est l'éducation du jeune par le jeune... et c'est pour ca que c'est possible. Un enfant s'ennuit (par exemple les plus vieux louveteaux) ; c'est que la proposition ne lui convient pas ; il faut que la maitrise fasse tout pour que l'enfant retrouve sa place naturellement ; il ne faut pas demander à l'enfant de faire des efforts ; ca ne marchera pas s'il sent qu'il ne trouvera pas ce qu'il attend. Il faut être en permanence à l'écoute et considérer chaque enfant comme un louveteau unique qui demande son propre scoutisme. Pour ses jeunes qui "ne veulent pas", un point important c'est à chaque fois, trouver avec lui le positif ; et au final il s'apercevra que la journée qu'il a passé à été très bonne. S'il n 'y a pas ce bilan, il ne pourra pas exprimé les bons moments qu'il a vécu. Perso, un jeune qui part ou qui ne viens pas au camp avec comme raison qu'il n'aime pas ca, je considère que j'ai échoué dans mon rôle de chef. Ca fait parti des mauvais souvenirs de ma vie scoute. Donc je dis clairement que le scoutisme n'est pas un club : un club, c'est l'apprentissage d'un "savoir faire" par un "professeur". le scoutisme c'est l'apprentissage d'un "savoir être" à travers des "savoir faire" par un guide (les chefs). Le guide doit dabord observer chacun de ses enfants et construire alors son projet pédagogique qui correspondra à la route qu'il va prendre(en montagne c'est pareil). |
Hérisson P Progressant
Nous a rejoints le : 12 Oct 2004 Messages : 18 Réside à : Le Havre / Paris |
Je vais apporter ma contribution au forum par un témoignage vécu.
Quand j'étais cheftaine de Meute (SUF) nous avions un louveteau que les parents obligeaient à venir. Le gamin ne se plaisait absolument pas avec nous et refusait toutes les activités que l'on pouvait proposer. Il était même arrivé à monter le coup à d'autres. Un jour nous avons pris le temps d'expliquer à ses parents que le mettre là par contrainte n'était pas une solution, ni pour nous ni pour lui. Il est donc parti et la Meute à pu enfin respirer. Nous en avions un autre que la maman déposait le samedi après-midi avant d'aller faire ses courses au supermarché. Il arrivait toujours en retard et sa mère venait le chercher systématiquement 1/4 d'heure après la fin de la réunion. Elle nous prenait vraiment pour la garderie du samedi après-midi. Du jour où on lui a expliqué que nous n'étions pas un centre aéré ni une garderie pour enfants dont les parents veulent être "débarassés" pour un temps, elle a compris et tout est rentré dans l'ordre. Je pense qu'il faut être clair avec les parents dès le départ... |
loulou du loup- Lynx P Membre confirmé
Nous a rejoints le : 10 Juil 2004 Messages : 980 Réside à : Bourgogne |
c'est mieux en effet de perdre deux éléments surtotu quand ce sont des boulets pour la meute(j'entends par là qu'ils cassent le groupe) plutôt que de dire oui aux parents et de les laisser faire n'importe quoi.
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technique | |
bonne humeur |