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Auteur | Vézelay |
Saladin Membre confirmé
Nous a rejoints le : 30 Avr 2004 Messages : 1 311 Réside à : Arabie Saoudite |
Merci Zebre pour l'info
Effectivement l'idee du CLIM m'avait echappe. Pour l'equipe d'anciens "free lance", je suis abasourdi : soit les dits anciens viennent en touristes sans rien demander a personne, soit Vezelay est vraiment ouvert a tous |
W Membre notoire
Nous a rejoints le : 14 Déc 2007 Messages : 52 |
Je disais donc dans le fuseau "sortir de la crise AGSE" que les routiers d'Europe savent chanter mais que je trouvais qu'on ne les faisait pas assez chanter.
Trop de nouveautés liturgiques, aussi belles soient-elles, çà fait trop en peu de temps et les routiers ne suivent plus. Ce qu'il ne faut pas à Vézelay, c'est additionner les grands moyens techniques (orchestre, instruments à gogo, etc.) ET des chants nouveaux, trop techniques pour les pélerins, non connus au départ. Cà fait trop de remue-ménage pour un résultat trop maigre et furtif. Explication: - la pédagogie du chant, c'est la participation; mais si on ne participe pas suffisamment, c'est OK, mais çà doit vouloir dire qu'on est en train d'APPRENDRE activement le chant; donc, ce qu'on apprend, à plusieurs milliers d'âmes, doit être... universel, les "classiques", qu'on ressortira quelques mois plus tard en paroisse, en activité de groupe, de province, ou en rassemblement international. Sinon, si c'est pour passer son temps à apprendre des chants qui seront oubliés la semaine d'après, c'est d'une inefficacité redoutable. - s'il y a en plus l'orchestre splendide, alors il y forcément MOINS de temps pour l'expression au niveau individuel, l'apprentissage justement. C'est mathématique. Ce que je préconise, c'est donc : 1) soit les nouveaux chants, mais alors ON FAIT CA BIEN ! 2) soit l'orchestre, mais alors les classiques à côté pour équilibrer. Personnellement, j'aime bien les deux, mais s'il fallait choisir j'irai au 2), je trouve çà plus scout. La troisième voie c'est le 2) mais sans "orchestre", seulement quelques instruments qui ACCOMPAGNENT le chant du routier: cornemuses ou binious pour alterner dans les chants péchus, les processions, etc., et trompette/vents pour supporter certains chants ou faire les ritournelles. A tous prix, au service de la liturgie, ou de la veillée, selon le cas, mais pas à la place du routier. Réapprenons le Grégorien basique, abandonné par les paroisses, et que beaucoup de gens regrettent fortement; revenons aux bons vieux chants scouts, à plusieurs voix s'il faut, et OK pour les nouveaux chants écrits par et pour la FSE. Mais combien de routiers connaissent le Chant Fédéral ? hum, hum... et le Kyrie des Gueux (par coeur) ? Une pédagogie de la foi à laquelle Mouvement scout devrait prendre une part active, et si je peux me permettre, un peu moins "spécialisée". Vincent |
Ronin (S) Homme errant
Nous a rejoints le : 25 Juin 2008 Messages : 1 082 Réside à : Nancy |
Tout est dans la mesure...
Le sens du beau, voilà ce qui en expression donne envie d'apprendre et d progresser ! Pour le chant, la méthodologie préconisée à Vézelay est d'apprendre sur les tronçons (avec des temps de répétition suffisants avant chaque office) jusqu'à une montée en puissance à la Basilique. Le choeur et quelques instruments ont un rôle fédérateur : chanter d'une seule voix. Rien à voire avec un spectacle si on reste dans une proportion de moyens raisonnables... Les CD "live" ont également beaucoup concourru à l'assimilation des chants. Quel routier ne va pas à Vézelay en écoutant ces CD pour se mettre dans l'ambiance ? Quant au Grégorien, dans les paroisses en Province, c'est à peine si les anciens s'en souviennent ! A mon sens, c'est une question de sensibilité et non de pédagogie... |
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