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Auteur | La coéducation |
Francois Membre
Nous a rejoints le : 19 Oct 2001 Messages : 26 Réside à : Toulouse, France |
Désolé de ne pas avoir répondu avant mais 1) j'étais en vacances et 2) j'avais perdu l'adresse de ce forum.
Bon il semble qu'il y ait incompréhension de mes propos (sans doute parce que je me suis mal exprimé). Je répond en vrac donc j'en oublie forcément, désolé. Il ne s'agit pas de nier le sexe (dans le sens de la différence de sexe) dans la relation garçon-fille, c'est bien pour cela que je parle de relation sexué en l'opposant à relation de séduction (en extrayant comme tu l'as fait, zèbre, une phrase de son contexte tu as déformé mes propos). Il ne s'agit donc pas de nier la différence de sexe mais de proposer un cadre aux jeunes permettant de construire leur relations entre garçon et fille sur un autre plan de la relation de séduction (sans l'exclure ce faisant). Du coup il s'agit de faire découvrir à un garçon ou à une fille qu'il est possible d'établir des relations avec l'autres sexe sur des bases différentes de l'attirance sexuel, par exemple des relations amicales (où il ne me semble pas que l'identité sexuelle des uns et des autres soit un élément primoridale). En d'autre terme il me semble que le respect d'autrui ne se base pas uniquement sur son sexe, ou alors j'ai pas tout compris à la vie... En ce qui concerne la nécessité de proposer des espaces où garçon et filles puissent se retrouver, je suis tout à fait d'accord. Je pense même que c'est primordial, mais je pense aussi qu'il leur ménager des cadres où il soit permis de découvrir une relation vrais. Il ne me semble pas que les activités scolaires, les fratries (encore que là on peut discuter) ou bien des activités extra scolaire proposent de tels espaces. Il me semble donc positif que le scoutisme le propose. Enfinb pour répondre (partielement à Chat). Le scoutisme (pas le seul) est un lieu d'apprentissage de la vie. Non seulement au niveau professionel, mais aussi du point de vue de nos relations sociale nous sommes amené (et moi je trouve ça très positif) à nouer des relations avec des personnes de l'autre sexe sans qu'il soit question de jeu de séduction (sinon cela peut être considérer comme du harcélement). Il me semble donc important que cela soit proposé dans le scoutisme (cf plus haut). Non cela ne fabrique pas plus de garçon manqué que les guides (j'ai moi aussi pas mal d'exemple en tête dans les deux sens, mais statisquement ce n'et pas significatif). Enfin pour conclure deux point : la fusion qui se prépare entre guides et scouts de france sera sans aucun doute un lieu de débat très intéressant sur ce sujet... à voir donc. la mixité n'est pas la panacé : si la maîtrise n'est pas mixte, si les effectifs ne permettent pas un "équilibre numérique" entre filles et garçon cela ne jouera pas le rôle qu'on peut vouloir lui donner. Il vaut mieux alors préférer des solutions non mixtes (une unité fille et une unité garçon par exemple). Enfin, selon les tranches d'âges la mixité est plus ou moins facile à gérer. En bref de la "doctrine" à la pratique il y a un pas important. Désolé si mon discours est un peu décousu mais étant au boulot je participe à ce forum à mes heures perdues. |
Chat M. Membre actif
Nous a rejoints le : 15 Janv 2003 Messages : 106 Réside à : Paris |
Cher François, merci pour tes éclaircissements. Je suis d'accord avec toi, une éducation commune filles-garçons doit être menée; moi-même je n'ai toujours cotoyé que des filles (soeurs et cousines, guides, études de lettres...) et il est vrai que c'est une dimension qui m'a beaucoup manqué. Mais je crois qu'il est impssible de trouver une pédagogie commune pour des jeunes adolescents, si différents...
Je regrette de te contredire, mais je n'ai JAMAIS vu d'amitié fille-garçon dans laquelle la dimension amoureuse n'entre pas en jeu (elle peut être tout à fait inavouée, refoulée, voire inconsciente...) |
Maï Grand membre
Nous a rejoints le : 17 Avr 2003 Messages : 593 Réside à : Paris, Nantes et Lannion |
Merci Chat de soulever la question de l'amitié Garçon/Fille.
Pour en vivre toujours, et depuis de longues années, je te rassure c'est possible, et souvent source d'un grand enrichissement, (surtout lorsque l'on a pas de frères). Pourquoi penses-tu que ce soit impossible? Fraternellement |
Chat M. Membre actif
Nous a rejoints le : 15 Janv 2003 Messages : 106 Réside à : Paris |
OK... Mais c'est rare! [ Ce Message a été édité par: Chat M. le 18-05-2003 09:21 ] |
Maï Grand membre
Nous a rejoints le : 17 Avr 2003 Messages : 593 Réside à : Paris, Nantes et Lannion |
tout comme les vraies amitiés!!!
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Zebre Zebra One
Nous a rejoints le : 19 Oct 2001 Messages : 13 984 Réside à : Lyon |
Précisemment Maï !
Et c'est pourquoi le post de chat demeure important: Je regrette de te contredire, mais je n'ai JAMAIS vu d'amitié fille-garçon dans laquelle la dimension amoureuse n'entre pas en jeu (elle peut être tout à fait inavouée, refoulée, voire inconsciente...) Un "jamais" en moins, cette affirmation reste le point problématique, je pense, de ce que disais François: Du coup il s'agit de faire découvrir à un garçon ou à une fille qu'il est possible d'établir des relations avec l'autres sexe sur des bases différentes de l'attirance sexuel, par exemple des relations amicales (où il ne me semble pas que l'identité sexuelle des uns et des autres soit un élément primoridale). En d'autre terme il me semble que le respect d'autrui ne se base pas uniquement sur son sexe, ou alors j'ai pas tout compris à la vie... Car le problème est que de telles relations sont rares ! Il ne faudrait pas de voiler la face en prétendant que les relations filles-garçons au sein d'activité scoutes vont toutes atteindre le but recherché: l'amitié franche ! Et quand François dit: où il ne me semble pas que l'identité sexuelle des uns et des autres soit un élément primoridale je continue à répondre que c'est une profonde erreur. Je ne vais pas me répéter, mais il s'agit là d'un travail philosophique important, qu'est-ce que la relation humaine ? Qu'est ce que l'Homme (car l'Homme n'existe pas, il n'existe que des hommes et des femmes). Le sexe est primordial, car il définit nos rapport avec les autres. on peu en faire abstraction (c'est sous-humainj, et ne tient pas longtemps, ou ne va pas très loin, un peu comme sur un forum internet (et pourtant on ne peut complètement en faire abstraction) ou on peut le dépasser. C'est ce dernier objectif que cherche sans doute à atteindre la pédagogie coéduquée, mais: 1- c'est risqué (pas trop grave s'il y a une bonne maîtrise), 2- je ne pesne pas que l'éducation en groupe soit idéale pour atteindre cet objectif. N'y a-t-il pas d'autres buts à la coéducation ? Les relations de travail ? C'est là un autre point, qui peut être important. ce n'est pas l'école, malgré sa mixité, que c'est enseigné. Comment mettez-vous cela en oeuvre ? Et surtout, comment évitez-vous de plaquer sur la féminité un modèle masculin de quête de succès et de gloire ? Comment évitez-vous de faire de vs jeunes filles de futures buiseness-women pour lesquelles la maternité n'entre pas dans leur plan de carrière, pas plus qu'une vie au foyer bien sûr, (pour le bien de la famille). Comment ne pas en faire des féministes aigües fière de pouvoir ressembler à l'homme (dans son travail), au lieu de ressembler à la femme ?! Je sais que ce que je dis est ambigü, ce n'est pas très facile, je manque de mots. J'espère que les bonnes âmes du forum comrpendront et ne joueront pas à la guerre des mots. A bientôt |
Maï Grand membre
Nous a rejoints le : 17 Avr 2003 Messages : 593 Réside à : Paris, Nantes et Lannion |
Rassure-toi, Zèbre, je ne faisais pas l'apologie de la coéducation qui me semble être une erreur en ce que garçon et fille n'ont ni les mêmes attentes ni la même psychologie, comme tu le soulignes.
je répondais juste à Chat qu'il existe de ces amitiés, infiniment fragiles, délicates et précieuses, entre garçon et fille (Cf. Guy de Larigaudie). Ces amitiés sont évidemment sexuées, mais tellement riche, basées sur une fraternité spirituelle et faites de discussions, de lettres, d'échanges... Il n'y a rien de tel pour un garçon qu'une amitié comme cela pour découvrir la psychologie féminine dans toute sa "complexité", car son amie sera sans artifice et saura lui reprocher ses lourdeurs,( parce qu'elle ne cherche pas avant tout un mari, elle osera parler franchement). Par ailleurs, il ne se privera pas de faire remarquer à la jeune fille une attitude ambigüe ou malséante, qu'elle n'accepterait pas venant d'une tierce personne. Parce que les choses sont (en théorie c'est vrai) clair pour les deux amis, ils n'entreront pas dans un schéma de séduction et seront vrais l'un avec l'autre, comme frère et soeur. Alors maintenant on me dira que parfois, l'un ou l'autre "tombe" amoureux...et que les ruptures de ces amitiés sont violentes, et font mal... Mais doit-on fuir tout ce qui un jour nous fera peut-être souffrir? Fraternellement Marie |
Zebre Zebra One
Nous a rejoints le : 19 Oct 2001 Messages : 13 984 Réside à : Lyon |
Maï,
Je t'approuve tout à fait sur ton discours sur l'amitié. J'avais bien compris que tu ne parlais pas de la coéduction, mais ce que tu dis sur la "rareté" de telles amitié mettait précisemment le problème en relief. Pour la coéducation, je ne dis pas que c'est une erreur, je ne suis simplement pas convaincu par les points mis en valeur par François. Mais il y a sans doute d'autres richesses, comme tout simplement celle de convenir à des gens qui refuseraient un scoutisme non mixte ! (qui présente aussi quelques inconvénients) Xavier |
Maï Grand membre
Nous a rejoints le : 17 Avr 2003 Messages : 593 Réside à : Paris, Nantes et Lannion |
Zèbre,
pour ce qui est de l'éducation des filles, ce que tu soulignes est ultra vrai... Une fille qui dit à un prof qu'elle veut être mère au foyer se fait démonter... elle a droit au discours sur le manque d'ambition, sur mon incivisme (parce qu'elle refuse de mettre ses "capacités intellectuelles" au service de la Nation...). Comme s'il pouvait y avoir de plus grande ambition que d'élever chrétiennement des enfants et de travailler au bonheur de sa petite famille! Dans notre société, on est ce que l'on fait comme métier [comme si on pouvait réduire une personne à sa fonction sociale!] alors forcément, si tu ne travailles pas (selon les critères de la société), tu n'es rien... Il y a beaucoup de lois iniques dévalorisantes pour les femmes sous couvert de parité! on met des quotas pour que les femmes soient élus (car bien sûr, sans ces quotas, elles ne sont pas capables de l'être!). Franchement, j'ai peur de ce nivellement entre homme et femme. Il ne faut pas oublier que l'on est fondamentalement différents, et que par conséquent, nos devoirs d'état sont différents. _________________ In via nulla invia! [ Ce Message a été édité par: Maï le 20-05-2003 09:57 ] |
Chat M. Membre actif
Nous a rejoints le : 15 Janv 2003 Messages : 106 Réside à : Paris |
Merci pour vos intéressantes réponses. Je suppose que la coéducation n'est pas la condition sinequanon de la naissance d'amitiés franches et scoutes; elle peut en être le cadre, mais pas forcément.
Maï, lorsque tu dis que les devoirs de l'homme et de la femme sont fondamentalement différents, je ne te suis pas tout à fait... Je doute que tu ne sois pas d'accord avec le point que je vais soulever, mais les femmes peuvent aussi avoir des rôles importants dans des postes habituellement occupés par des hommes. OK, le première mission de la femme est d'élever ses enfants, mais cela ne l'empêche pas de faire un métier qui lui plaît! La présence de femmes dans certains milieux (dans le milieu universitaire et de la recherche notamment adoucit des moeurs qui ne sont guère tendres, croyez-moi!!!) Les femmes ont une mission AUSSI au-delà du cadre strictement familial. Pour changer de sujet, que répondre lorsqu'une guide nos affirme ne pas vouloir avoir d'enfants car elle n'a sous les yeux que l'exemple d'une famille complètement déchirée et recomposée...????????????? On a beau lui dire que ça peut exister, elle a du mal à y croire... |
Loir Membre actif
Nous a rejoints le : 10 Sept 2002 Messages : 138 Réside à : Paris |
bonjour,
Chat, j'ai lgtps pensé comme ta guide car ds mon entourage très proche on ne peut pas dire que la famille soit une valeur qui ait la quote. Mais tu peux suggérer à ta guide de regarder plus loin que ses parents, et voir ceux de ses amis. Perso, quand je pars en we chez une amie et que je vois, ne serait-ce qu'un couple, qui, à 30 ans de mariage passés et avec 4 enfants, est tjrs aussi uni, où il y a tjrs autant de tendresse pr l'autre, je me dis que c'est possible et ça me donne envie d'y croire. Et tu peux aussi lui dire qu'elle n'est pas comme ses parents, et ptet même que justement, parce qu'elle n'a pas connu ça, elle a une revanche à prendre qq part, qu'elle arrivera "à faire mieux" (même si ce n'est pas vraiment les bons termes)... Forcément, ça sera ptet plus diffile, parce qu'elle n'a pas de "modèle", ms elle y arrivera. C'est ce que je me dis parfois. Mais c'est sûr que le mariage et la construction d'une famille sera une démarche sans doute plus diffile pr elle. Voilà mon sentiment sur le sujet. pti message perso, Chat, je ne t'ai pas oubliée ms le truc c'est que j'ai répondu à une nouvelle offre qui si elle marche commencerait mi juin, alors je suis tjrs ds l'incertitude. Désolée. FSS Loir |
Maï Grand membre
Nous a rejoints le : 17 Avr 2003 Messages : 593 Réside à : Paris, Nantes et Lannion |
Chat,
quand je dis que les devoirs sont différents, je ne dis pas qu'une femme ne peut s'accomplir qu'entre les quatre murs de sa cuisine!!! et heureusement car sinon ça reviendrait à dire qu'une femme qui n'est pas mariée (religieuse, laïque consécrée ou célibataire) ne sont pas des femmes accomplies...ce qui serait faux et blessant. Les femmes ont une place très importante aussi dans le monde du travail, je suis complètement d'accord avec toi. Maintenant, le jour où il y a un choix à faire (du style un enfant de plus ou mon job!), il convient de se souvenir de notre vocation première. Je conçois parfaitement que l'on puisse aimer son travail (c'est mon cas!) et quand on parle d'"être au foyer", cela ne signifie pas nécéssairement que l'on renonce définitivement à une vie professionnelle. Pour ma part, c'est clair qu'une fois mes hypothétiques futurs enfants élevés et scolarisés, je reprendrai ce boulot qui me plait (ce qui peut être utile au moment où les études sup' des enfants approchent.....) Fraternellement |
Loir Membre actif
Nous a rejoints le : 10 Sept 2002 Messages : 138 Réside à : Paris |
Alors, j'ai une ptite question peut-être bête ou provocante, je ne sais...
Est-ce qu'on ne peut pas imaginer que certaines femmes n'aient pas la vocation d'être mère? Je veux dire, est ce que ttes les femmes ont forcément envie d'avoir des enfants? Sans avoir par ailleurs la vocation religieuse, cela s'entend. N'y en a-t-il pas pour qui l'épanouissement passe uniquement par un boulot où elles s'éclatent et se donnent à fond, et une vie associative, amicale ou autre riche? Pr parler un peu plus pratiquement, une fille de 25 ou 26 ans ou plus qui n'a aucun désir de fonder un foyer et des enfants, c'est anormal? pourtant ça doit exister non? Merci de vos éclairages... je ne sais pas pourquoi ms les messieurs ne semblent pas vouloir se prononcer sur la sujet FSS Loir |
Maï Grand membre
Nous a rejoints le : 17 Avr 2003 Messages : 593 Réside à : Paris, Nantes et Lannion |
Loir,
je ne pense pas que l'on puisse définir de normes en la matière!!! Chacune ressent les choses de manière différente, chacune a son rythme, ses choix de vie. Une femme peut très bien ne pas envisagée d'être mère, jusqu'au jour où.... elle rencontre celui à qui elle a envie d'offrir les joies de la paternité. Et si ce jour n'arrive jamais, sa vie sera néanmoins riche de l'amour qu'elle aura donné, dans le monde associatif pour reprendre ton exemple. La maternité peut-être spirituelle, et beaucoup de femmes n'ayant pas eu d'enfants sont des soutiens extraordinaires pour des jeunes qui se cherchent ou qui ont eu une enfance difficile. Par ailleurs, on peut manquer, que ce soit conscient ou non, de confiance en soi, se croire incapable d'être une bonne épouse ou mère, parce qu'on a eu sous les yeux des contre-exemples, et que même en les relativisant, ça calme! Rassures-toi Loir, je ne juge pas... Chacun à son histoire, ses convictions qui guident ses choix, et cela doit être respecté! |
Zebre Zebra One
Nous a rejoints le : 19 Oct 2001 Messages : 13 984 Réside à : Lyon |
Citation: Même réponse pour les père: NON ! dans les circonstance où tu poses la question. La fécondité est la vocation de toute personne humaine, sans quoi il ne s'agit de rien d'autre que de l'égoïsme. La fécondité est la vocation aussi bien du prêtre ou de la religieuse, sauf qu'il s'agit d'une fécondité spirituelle, qui l'est réellement parce qu'elle prend naissance et s'accomplit dans le Christ, qui est la source de l'amour !! (et non de la satisfaction). Et au nom de cet amour, qui ne pourra pas être charnel, il y aura une fécondité spirituelle de notre don. L'homme ou la femme a pour vocation aussi à "croître et multiplier", avoir des enfants. Citation: Non, ni pour l'homme ni pour la femme ! Elle peut éventuellement s'y épanouir momentanément, mais il/elle n'y trouvera pas la satisfaction de sa nature, l'accomplissement de sa vocation. Cela demeure un projet égoïste: JE m'éclate dans mon boulot ou dans mon ONG, même si je susi au service des autres, car j'en prend ce qui me conviens, et donne ce que j'accepte de donner. Tandis que la vraie fécondité nous prend beaucoup plus que ce qu'on se croit prêt à donner, elle nous prend notre être et notre chair. Citation: Le critère de norme est ici délicat à traiter, et Maï a bien répondu à la question sous cet angle, je renvois d'abord à son message. Mais ensuite, je dirai, que bien que cela existe, c'est effectivement anormal. Il a pu y avoir un troubel psychologique, ou plus frequemment, il s'agit d'une immaturité dont notre société est si productrice, qui fait que l'on en reste à soi et soi même, où je suis la mesure de ma satisfaction, et compte bien en rester là ! Une fille qui à l'âge de fonder une famille n'en a aucun désir, si cela se prolonge (ça m'étonnerait) passe à côté de son humanité. Je ne dit pas qu'elle vivra malheureuse, elle pourra trouver des compensation en dépensant son énergie à la SPA ou à collecter de l'argent pour les anfants des autres dont les parents pauvres ne savent pas s'occuper, mais ce ne sera qu'une fuite, où elle oubliera qu'elle n'est qu'un fantôme repliée sur elle même, sans interaction réelle avec autrui, avec le monde dans sa matière, sa chair, sans être créatrice du monde ! Il ne s'agira que d'une relation au monde intellectuelle (d'où mon terme de fantôme). C'est là un point très important, et c'est pourquoi je m'y étend un peu sévèrement peut-être, mais c'est là la source de nombreux mariages manqués, de nombreuses vies malheureuses, et de révolte face à Dieu dans un monde misérable ! Oui ! Nous avons TOUS vocation à être féconds, et il n'y a que deux moyens pour cela: - une famille (même sans enfants matériels, le désir d'en avoir est le ciment de la notion de famille, et Dieu seul est le maître de la vie, une couple sans enfant peut être fécond, car cela lui sera donné dans leur abandon à la grâce divine) - Son don tout entier à l'Amour, qui est Dieu. Se livrer à lui corps et âme, au point de ne pouvoir matériellement avoir de famille (vie consacrée). Il s'agit d'un choix radical de vie, d'un engagement auprès du Seigneur, de la même nature que celle d'un mariage (si le mot "nature" est approprié, je l'ignore). Un non choix mou, vivre pour Dieu tant qu'on a pas d'époux, n'est pas fécond, car il y a un abandon à faire, qui se vit aussi bien dans le mariage (eh non, ce n'est pas que se faire des poutous toute la journée) que dans la vie consacrée. En se livrant ainsi de tout son être à la souce de l'amour, nous seront féconds ; non pas nous, mais Dieu avec nous. Car en fin de compte, on n'est jamais fécond seul ! L'homme n'a pas été fait ainsi ! Xavier |
Kirikou Membre familier
Nous a rejoints le : 05 Oct 2004 Messages : 457 Réside à : île de France |
Dans notre groupe SUF nous avons des moments de mixité
-3 week end de groupe (rentré, noël, et un en avril) -le spectacle de fin d'année, -et un week end troupe CCie avec les éclaireurs nous découvrons de choses que nous fesons pas à la CCie ils sont plus fort (physiquement) que nous alors cela permet de réaliser des plus grands projets. Grâce à ses moments on peut créé de vrai amitiés nos frères généralement y sont alors la complicité que nous avons est plus tôt celui de grand frère/petite soeur Comme partout il ya desfois des dérives mais qui retrouve vite le droit chemin grand à l'oeil attentif de la maitrîse Et je eux vous assurer que de vrai amitié se sont créé il suffit qu'au départ cela soit claire entre les 2 personne.... |
Loup Amical Grand membre
Nous a rejoints le : 26 Mai 2004 Messages : 709 Réside à : Toulouse |
J'ai personnellement été Jeannette, Guide, Caravelle puis cheftaine chez les GdF. Nous n'étions donc que des unités homogènes... Et j'ai toujours été contre la mixité.
Et puis cette année, étant étudiante dans un autre département, j'ai accepté de prendre en plus des responsabilités dans ma nouvelle ville. Mais voilà... ici, il n'y a plus de GdF. J'en ai discuté avec la cheftaine de meute qui souhaitait remonter une ronde de jeannettes. Notre projet n'a pas abouti. J'ai donc accepté d'être assistante à la meute... co-éduquée. Nous avons récemment instauré un système où, une réunion sur deux, les filles sont séparées garçons. J'ai clairement dit à la maitrise que je suis contre la co-éducation. Très étonnés, ils m'ont proposé de ne faire que les réunions avec les louvettes. Mais j'ai refusé. Je pense que c'est une bonne expérience. D'autant plus que je suis contre les unités co-éduquées mais que je n'ai jamais vécu de moment fort avec l'une d'elle. Il est grand temps que j'ailles travailler, je finirai plus tard. |
Old GIlwellian Membre honoré
Nous a rejoints le : 09 Juin 2004 Messages : 10 027 Réside à : Paris |
Pour relancer le débat, voici ce qui fut longtemps la position officielle de l'Eglise Catholique concernant la co-éducation, à méditer!
C'est une erreur du même genre et non moins pernicieuse à l'éducation chrétienne que cette méthode dite de " coéducation des sexes ", méthode fondée, elle aussi, aux yeux d'un grand nombre, sur un naturalisme négateur du péché originel. En outre, pour tous ses tenants, elle provient d'une confusion d'idées déplorable, qui remplace la légitime communauté de vie entre les hommes par la promiscuité et le nivellement égalitaire. Le Créateur a ordonné, et disposé la parfaite communauté de vie entre les deux sexes seulement dans l'unité du mariage; ensuite, elle les sépare graduellement dans la famille et dans la société. Il n'y a d'ailleurs dans la nature elle-même, qui a fait les sexes différents par leur organisme, par leurs inclinations, par leurs aptitudes, aucune raison qui montre que la promiscuité, et encore moins une égalité de formation, puissent ou doivent exister. Les sexes, suivant les admirables desseins du Créateur, sont appelés à se compléter réciproquement dans la famille et dans la société, et justement par leur diversité même. Cette diversité est donc à maintenir et à favoriser dans la formation et dans l'éducation, en sauvegardant la distinction nécessaire, avec une séparation correspondante, en rapport avec les âges différents et les différentes circonstances. Ces principes sont à appliquer en temps et lieu, suivant les règles de la prudence chrétienne, à toutes les écoles, mais principalement durant l'adolescence, la période la plus délicate et la plus décisive de la formation. " C'est tiré de l'Encyclique "Divini illius Magistri" du Pape Pie XI (31 décembre, 1929). Qu'en pensez-vous? |
Borome Membre confirmé
Nous a rejoints le : 30 Oct 2003 Messages : 1 047 |
1929, ils parlaient déjà de co-éducation !
C'était tout de même avant Vatican II ... |
Old GIlwellian Membre honoré
Nous a rejoints le : 09 Juin 2004 Messages : 10 027 Réside à : Paris |
Aux USA les écoles sont co-éduquées depuis le XIX° pourtant les Boy Scouts et les Girl Scouts sont toujours séparés.
Le terme co-éducation est beaucoup plus ancien qu'on ne pourrait le penser car le débat existe depuis plus de cent ans. Il est plus employé dans le monde anglo-saxon que dans le monde francophone. Ce n'est que dans les années 80 que l'Enseignement Catholique officiel (lire sous contrat) cédera devant les diktats de l'Education Nationale. Il faut dire que nos braves curés ne se sont guère montrés en 1984 pour défendre l'enseignement libre et qu'ils étaient prêt à tout abandonner au clan laïcard. Curieux c'est à la même époque à peu prêt que les SdF adopteront la co-éducation dans leur mouvement |
pach fse
Nous a rejoints le : 12 Oct 2003 Messages : 246 Réside à : Poitiers |
d'ailleurs c'est le probleme de la loi falloux parce que a cause de ca en comparaison par exemple la meme année le lycée victor hugo a touché 80 millions de francs pour les renovation alors que mon lycée 150enaire les feuillants, privée, en a u 6 millions
vive les gouvernements laicards-anticléricaux... |
Jack Membre confirmé
Nous a rejoints le : 19 Juin 2005 Messages : 1 520 Réside à : Whitechapel, London |
ta comparaison ,balancé comme ca, elle est bidon
à qui appartient ton lycée, avait il besoin de rénovation est il classé quelque part? (oeuvre architectural, monument historique) et ca n'a rien à voir avec le sujet. |
Loup Amical Grand membre
Nous a rejoints le : 26 Mai 2004 Messages : 709 Réside à : Toulouse |
Les deux lycées, Victor Hugo et les Feuillants sont tous les deux situés dans d'anciens bâtiments ayant une belle architecture.
Mais celui des Feuillants étant privé, la somme que payent les familles des élèves ne sert-il pas aussi à entretenir le l'établissement ? Alors qu'un lycée public ne reçoit d'argent que de l'état, c'est donc normal qu'il en reçoive plus, non ? |
ACC thibault Membre familier
Nous a rejoints le : 23 Août 2004 Messages : 467 Réside à : Duché de normandie |
sauf que les familles qui ont des enfant dans le privé payent 2 ou trois fois (dont 1 fois pour le public)
donc les fammilles qui n'ont pas d'enfant dans le public payé quand meme avec leur impots (la rénovations et le coûts élevés de l'enseignement public) |
Chamois Joyeux membre
Nous a rejoints le : 23 Juin 2004 Messages : 232 Réside à : Savoie |
Citation: Les pauvres. On devrait les forcer à aller dans le public pour qu'ils ne subissent plus cette injustice. Chamois |
Loup S Membre confirmé
Nous a rejoints le : 04 Août 2005 Messages : 1 284 Réside à : bretagne |
Citation: les famille qui ont leur enfants dans le public paient les prof du privée c'est injuste aussi? |
finrod Membre notoire
Nous a rejoints le : 20 Sept 2005 Messages : 71 Réside à : le puy en velay |
pour avoir testé les deux (coéduqué et non coéduqué), il est clair que chaque système a ses avantages et ses inconénients. pour pas faire trop long, je drais qu'il est plus facile, dans une unité homogène, d'organiser les activités en ce sens qu'il y a moins de contrainte. de plus, avant un certain age, les garçons sont plus a l'aise quand il n'y a pas de fille, la derive étant qu'ils ont tendance a faire les "boeufs" (si je puis m'exprimer ainsi) alors qu'en presence de filles, ils se retiendront un peu plus (tant que les filles sont a coté... et encore....) pour ce qui est des unités coéduquées, il est clair que les contraintes sont différentes... mais je pense que l'enfant a aussi beaucoup a y gagner, j'ai vu des jeunes (garçons et filles) plutot timides vis a vis de l'autre sexe quand ils étaient plus jeunes, maintenant, j'ai vraiment l'impression de voir des jeunes bien dans leur peau, avec aucun complexe vis à vis des autres, qu'ils soient garçons ou filles... de plus, il est clair que les filles sont souvent motrices dans la preparation et les garçons moteur dans la réalisation (de ce que j'ai vu cette année avec mes jeunes), alors pourquoi ne pas profiter du dynamisme de chacun, de leur complementarité, ça leur apprend a faire avec leurs différences, leur force et leur faiblesse....
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CASTORE Rongeur
Nous a rejoints le : 08 Fév 2005 Messages : 3 258 Réside à : wwwest |
Finrod !
Pour ma part,je crois qu'il y a des âges où la mixité est un peu castratrice pour les garçons : filles plus mûres, qui ont tendance à "régenter"...en gros, de la classe de 6ème à la 3ème (les années collège) Il y a aussi beaucoup de femmes autour d'eux (profs, éducatrices etc...) et je pense donc que pour cette tranche d'âge, la mixité n'est pas souhaitable. En tout cas, pour être vécue correctement, cela demande des chefs et cheftaines sacrément balèzes pour éviter les écueils. Je crois que Zèbre et Maï ont assez bien défini le sujet dans les posts précédents, sans oublier l'intéressant post de Lama dévoué ! |
Montoire Membre confirmé
Nous a rejoints le : 19 Avr 2004 Messages : 2 029 Réside à : Blois, La Flèche, Lorraine, Blois |
Citation: heureusement que ça ne dure pas trop longtemps ! |
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