Cette version du forum n'est désormais accessible que pour lire les passionants échanges et partage de techniques qui ont déjà été rédigées ici.
Pour participer aux échanges interscouts, merci d'utiliser
Auteur | uniforme(quel conflit) |
Old GIlwellian Membre honoré
Nous a rejoints le : 09 Juin 2004 Messages : 10 027 Réside à : Paris |
Au vu de la taille du bâton de mon papa qui est quelque part dans mon salon ( le gars ! )je dirais environ 1,80, il servait de mât pour la tente de patrouille dans ces temps héroïques. On l'achetait à la Hutte, d'après les catalogues il existait en deux tailles 1,60 et 1,80 m mais selon Joubert il eu tendance à perdre de la hauteur. Je crois qu'on le remettait lors de la promesse mais il faudrait vérifier dans le Cérémonial et je ne me ballade pas avec ma bibliothèque de campagne dans mon sac à dos. Cela servait aussi à la castagne contre les membres des Jeunesses Communistes et les Faucons Rouges de la SFIO dans les troupes de quartiers populaires le genre de chose qui arrivait rarement aux membres des Troupes Saint Louis du bon Chanoine Cornette et d'Edouard de Macédo, un usage non prévu par Pierre Delsuc qui en fut membre dans son ouvrage Etapes. |
epervier loiret Membre confirmé
Nous a rejoints le : 19 Déc 2008 Messages : 3 463 Réside à : Vannes |
Il s'agissait d'un camp plein vent, avec uniquement des jeunes de banlieux difficile, pas un scout à par des chefs hyper, motivés et prêt à se décarcasser à fond presque 24H/24;
Mes numéros à moi, ils avaient 12 à 15 ans, je savai que si je pouvai les "tenir" un quard d'heure devant une belle femme en mini jupe et talon aiguille qui sent le parfum, je devai après lacher la bride et permettre du défoulement... (des scouts disons....normeaux, que nous avons dans nos unités auraient pu dire une ou deux remarques et sans plus à la veillée du soir, s'ils voulaient du défoulement je pouvai lancer un jeux.) Mes petits cocos de banlieux, eux c'est facilement vocabulaire "spécial", crachat par terre, je me la pète, sifflements moqueurs. et se défouler cela fini en bataille rangée.( parfois au couteau , hein, on ne se fais pas des caresses) Et je vous promet qu'au bout de 15 jours de camp, il y a beaucoup de progrès, les ados ils vous adorent, mais ils vous le diront au moment ou vous vous y attendez le moins. Comme "king-kong" (ben oui, on s'apelle pas écureuil des innocents en banlieu) à qui j'ai passé mon pull tellement il avait froid, qui en à pleuré d'émotion et m'a fait un chocolat, en douce, pas devant les copains. Ou petit poucet, qui m'à demandé combien j'étai payé à les suporter, parce que faire chier un éducateur c'est trop marrant...(j'ai répondu; zéro sous, gratis, ) qui à viré de toutes les couleurs quand j'ai fini par lui dire qu'il avait de la valeur...on lui avait jamais dit; tu m'emmerdes mais je t'aime, de cette façon. Dernier détail ces jeunes au coeur sensibles, qui cachent la dureté de leur vie quotidienne dans leur banlieu, ils t'oublient jamais...jamais, un jour j'en ai recroisé un deux ans après, il m'à reconnu, (moi non il avait sacrément grandit), éh bien, il m'a fait la fête. dans le trés beau sens du terme, il était fier et content de me présenter à ses potes et il voulait savoir si j'allai bien. Des camps pleins vent j'en ai fait deux, c'est épuisant, mais comme stage pratique, c'est pleins de choses à apprendre. La pauvreté se marrie avec la violence, ce n'est pas simple, même avec l'envie de bien faire, d'être devant un jeune de 12 ans qui fume la clope au bec et qui te présente en guise de sac à dos un sac poubelle avec trois affaires pour 15 jours de camp. (et le pompom c'est qu'il trouve le sac lourd et me propose de le porter contre un billet, réponse d'épervier; la nana, c'est pas ton sherpa du Tibet.) Enquiquine toi à leur enseigner la propreté quand le savon est à leurs yeux superflus... si je les ai pris en photos et que je les avait accroché à une corde à linge, c'est pour faire mieux qu'un long discours hygiènique. Que personne n'aurai écouté d'ailleur. Si je mange des frittes et qu'ils viennent me voir avec leurs pommes de terres qu'ils ont du mal à pêler avec un économe, en me disant; chef, t'és gonflé, toi tu manges des frittes. Je fais d'abord remarquer que lorsque j'ai voulus expliquer tout à l'heure, on m'à répondu, c'est pas une meuf qui va nous apprendre la cuisine.Je propose d' apprendre à se faire des frittes pour eux et la patrouille. Ensuite, je fais un cours sur comment on se fait des frittes, et les plus sages apprennent au passage; comment la cheftaine fais ses chip's à la tomate. Et là, on arrive à faire du scoutisme, si à la fin de tes 15 jours, ils ne viennent plus te voir et cherchent par eux même à cuisiner selon ce qui passe par la tête, c'est un début de concour de cuisine, repas de Sahi. Je pense que la ministre, venait avec de bons sentiments, mais un peu en décalage vestimentaire, avec des journalistes en plus...le je ne voulais pas qu'elle se fasse vertement accueillir par mes adorables loustics. Dingo, le patriotisme, ils s'en fichent, , en 15 jour, tu ne peux pas le leur faire toucher du doigt, ou alors, ils vont jouer au petit militaire tout fier, et je ne les prépare pas au défilé du 14 juillet, le scoutisme, c'est pas du milouf... Il y a beaucoup de chose à faire comprendre, pour enseigner à un jeune de banlieu ce que cela peu signifier, hors contexte militaire ou football, le drapeau Français...et au sdf, ce n'est pas notre priorité. Le patriotisme, sain, fort, correct, cela s'apprend avec un peu plus de temps et ailleurs que dans un camp plein vent. Vous savez, parfois, les ados, ils viennent s'inscrire parfois au scoutisme après un plein vent, et découvrent la vraie vie en unité, cela leur fait du bien. D'autres associations ( eedf, sde...) font des propositions pour des jeunes de banlieu, et au final c'est un peu moins de fracture sociale, et un peu plus de scoutisme en france. L'uniforme à un réel impact sur ces jeunes, ils sont trés, trés fier en camp plein vent d'avoir un foulard, ils dorment parfois avec. Je ne comptai pas le nombre de fois ou on à éssayé en douce mon 4 bosse, et regardé sur la corde à linge les écussons de ma chemise. Nous avons trouvé une boucle de ceinturon fse dans un champ, j'ai expliqué ce que c'est et montré mon propre ceinturon. je ne vous raconte pas que cela à eu son petit succè. Quand à ma croix de promesse, ce fut l'occasion de parler du sens du respect et de l'honneur, pas celui des voyous, mais celui des scouts et guides du monde entier, bien au dela des associations...et ils ont même acceptés que du scoutisme israélité, cela pouvait être aussi bien qu'ici avec eux...( heu, mon chef à moi préfèrerai que je fasse un coup de pub sdf, car c'est un camp plein vent.) Donc pour retourner en plein dans le mille du sujet du fuseau, je l'affirme, l'uniforme c'est important au scoutisme, et s'habiller correctement à son importance. |
Daguet Membre actif
Nous a rejoints le : 07 Sept 2003 Messages : 173 Réside à : Genval, Belgique |
Pourquoi Pierre Joubert a-t-il présenté des scouts "torse nu" sur la neige en pleine montagne ? Mais parce que la température y était tempérée, pardi ! Le site de ce dessin existe bel et bien : il s'agit du vallon de Lavercq (ancien prieuré dépendant de l'Abbaye de Boscodon, près d'Embrun), près du sommet qui s'appelle "la Grande Séolane", pas loin du Lauzet Ubaye (Alpes de Haute Provence). Sur ce versant sud des Alpes, la température peut devenir quasi estivale, à Pâques ou en automne en milieu de journée. Notre cher Pierre a concocté ce dessin (et celui du poster "froissartage" vendu par les SDE) après être allé sur place en vacances, et y avoir pris quelques photos. C'est lors d'une randonnée in situ, en venant d'Allos, que j'ai pu me rendre que ces paysages superbes étaient bien ceux des deux dessins... et de quelques autres. Comme j'avais oeuvré en son temps à l'illustration des revues et de calendriers de l'ex fsc (fédération des scouts catholiques belges devenue "Les Scouts"), j'avais eu l'occasion de rencontrer le super personnage dans sa petite maison de Meudon, et il me l'avait confirmé lui même. |
technique | |
bonne humeur |