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secourisme
sarigue
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Tiens? Ce fuseau est remonté!

Pour compléter ce qu'a dit La Martre:

Donc, depuis le 1 aout de cette année, c'est en effet le PSC1 qui remplace l'AFPS.
Certaines techniques ont changées, d'autres ont été supprimées, d'autres enfin ont été ajoutées.

Attention cependant: Cela NE signifie PAS que les gestes enseignés à l'AFPS et connu par ceux qui ont passé l'AFPS soient devenu soudainement caduques! Ainsi, si vous voyez quelqu'un faire un garr... heu... (non! Si VOUS VOYEZ QUELQU'UN faire un garrot, c'est que vous êtes au moins deux, donc, que l'un de vous peut prévenir les secours pendant que l'autre empêche l'hémorragie, donc, c'est qu'il n'y a pas besoin de garrot. Je reprend) Si donc, je disais, vous voyez quelqu'un faire un point de compression à distance, inutile de lui dire "NON! Ne faites pas ça!!" (surtout si sont point de compression est efficace!)

Par contre, en effet, ceux qui auront passé le tout nouveau PSC1 auront d'autres techniques.

Pourquoi ces changements? Pour deux raisons (en fait, trois):
1. Le secourisme n'est pas une vérité absolue, et il se remet sans cesse en question: On enseigne des techniques, puis on observe les résultats, puis on réfléchi à comment améliorer, puis on sort de nouvelles techniques, puis on les enseigne, puis on observe... Et ça boucle comme ça... Ainsi, il y a fort à parier que dans 5 ou 6 ans, on aura encore modifié la formation!
2. En ce qui concerne plus particulièrement la formation au grand public, on cherche à SIMPLIFIER au maximum. En effet, peu de personnes se souviennent réellement de ce qu'on leur a enseigné (je n'ai plus en tête le pourcentage de ce que l'on retiens de sa formation après 6 mois, mais ce n'est pas très élevé. Autours de la moitié je crois) Aussi, on a tendance à simplifier certains geste et à supprimer les plus inutiles (en particulier le garrot, qui ne se faisait que dans le cas d'une hémorragie avec un corps étranger dans la plaie (ce qui n'est déjà pas courant) et d'un sauveteur seul et sans téléphone portable. Autant dire donc quasiment jamais).
3. Quant au troisième point: la réforme de cette année rentre plus particulièrement dans le cadre d'un plan national d'apprentissage des gestes aux premiers secours dès l'école: d'abord une initiation (typiquement, à l'école primaire), puis une formation type PSC1 (typiquement, au collège), puis des révisions régulièrement) (en pratique, ce beau programme ne sera pas en place avant quelques année... Pour le moment, on forme les instit' (on demande en effet aux postulants de l'IUFM de posséder l'AFPS... Pardon, le PSC1). Après, on verra)

Quelles changements alors? (Attention: ces révélations -qui n'ont rien de secrètes- ne remplace pas une révision PSC1!! Autrement dit, si vous avez un AFPS, ce n'est pas avec les quelques lignes ci-dessous que vous aurez un PSC1. Le secourisme s'apprend en pratiquant, pas en lisant. N'est-ce pas?)
Cette liste n'est pas exhausive car je n'ai pas encore tout intégré. Mais pour ce que j'en sais:
- Suppression du garrot et des points de compressions à distance En effet, un garrot garanti l'amputation -même si ce n'est vrai qu'après plusieurs heures, et est de plus souvent inutile -comme expliqué plus haut. Quant aux points de compressions à distance, on a pu constaté qu'ils étaient généralement difficilement assimilé et donc reproduits. En conséquence, en cas d'hémorragie avec corps étranger, il faut (attention, c'est simple mais gore) rapprocher les bords de la plaie (!!)
- Massage cardiaque: passage du rythme 15/2 (15 compressions, 2 insufflations) à un rythme 30/2... Ca fait du sport!! On s'est en effet aperçu que c'est le coeur qui primait. Par ailleurs, le fait de comprimer et de relacher la poitrine provoque mécaniquement une expiration/inspiration (par compression/relachement des poumons!). Par ailleurs, peu de gens osaient faire un bouche-à-bouche. On a (enfin, "les médecins ont") donc augmenté donc le nombre de massages, au détriment de la fréquence et du nombre d'insufflations (en effet, si on fait deux insufflations toutes les 30 compressions au lieu de 15, on en fait deux fois moins souvent et deux fois moins au total!)
- Arrêt ventilatoire (toujours): suppression des deux "insufflations starter" à l'AFPS, lorsqu'on constatait un arrêt ventilatoire, on commençait par souffler deux fois, puis on observait une éventuelle réaction -signe d'une activité cardiaque-. A présent, au PSC1, dès l'arrêt ventilatoire constaté, on considère qu'il y a aussi arrêt cardiaque et on se met directement à faire 30 compressions.
En effet, les cas où le témoins arrive sur un arrêt ventilatoire et non cardiaque est rare. Par ailleurs, contrairement à ce que l'on pensait jusqu'à présent, masser un coeur qui fonctionne n'a rien de dramatique, et ne provoque en tout cas pas son arrêt! (ATTENTION: Ceci NE signifie PAS que vous pouvez vous entrainer à masser sur votre petit frère ou votre cul de pat'!!!!!! D'abord, ça fait mal, et ensuite, il y a toujours des risques de casser des côtes!!)

- Arrêt cardiaque (et oui, encore): Apparition du DEFIBRILLATEUR AUTOMATISE. Jusqu'à présent, l'AFPS, c'étais "on est seul et sans matériel". Et les secouristes "professionnels" titulaires du CFAPSE possédaient aussi l'AFUDSA (attestation de formation à l'utilisation du défibrillateur semi-automatique). Aujourd'hui, il est prévu que les communes s'équipent progressivement en défibrilateurs pour les placer dans les lieux public (d'abord les aéroports et les gares, puis progressivement, on devrait en trouver dans tous les lieux publics comme aujourd'hui on trouve des extincteurs). La formation aux premiers secours s'est donc adapté pour permettre au grand public de ne pas être trop effrayé par cette machine. (que l'on peut utilisé meme sans formation! Il suffit de la mettre en marche (soit en tirant une poignée rouge, soit en appuyant sur le gros bouton en plastique, soit... simplement en décrochant l'appareil du mur) et d'écouter et de faire ce qu'elle raconte! ("appliquez les électrodes sur la poitrine nue du patient"... "analyse en cours, ne touchez pas le patient"... "choc recommandé, éloignez-vous"...))
- Etouffement: à l'AFPS, on disais, pour caractériser un étouffement: "plus un bruit, pas de toux, pas de possibilité de parler". Aujourd'hui, on est plus général (et plus vague...) et on parle de "respiration agonique" (en gros, on arrive vers la victime et on dit "qu'est-ce qui t'arrive? Tu t'étouffes?)
- ... (j'en passe en en oublie)

Bon, maintenant, réponses et remarques:

Citation:
>>"[...]et qu'il [le scout de base] y emporte rarement de défibrillateur automatique (qui serait difficile à faire fonctionner, vu l'absence de prise de courant en forêt) ... Est-ce qu'il ne lui serait pas plus utile de continuer à apprendre à faire des points de compression, plutôt qu'à utiliser un machin qu'on ne trouve guère que dans les hôpitaux et les véhicules de premiers secours ?


Le défibrillateur fonctionne sur batterie!!! patate! Et dans les véhicules de secours non plus, il n'y a pas (pas toujours) de prises 220V
Et puis justement, le but est qu'on ne les trouve -a terme- plus "guère que dans les hôpitaux et les véhicules de premiers secours", mais aussi dans les aéroports, les gares, les supermarchés, les...
Mais c'est vrai que vu son prix, de toutes façon, aux scouts...
>>"Est-ce qu'il ne lui serait pas plus utile de continuer à apprendre à faire des points de compression"
De toute façon, rien à voir! Les points de compression, c'est pour les hémorragies. Le défibrillateur, c'est pour l'arrêt cardiaque.
Concernant les points de compression:
Et par ailleurs, ils (les points de compression) ne sont pas tous supprimés: En cas d'hémorragie, on parle toujours de compression locale et de tampon-relais. C'est juste les points de compression à distance dont on ne parle plus... Mais qui ont été remplacé par une autre technique (on "rapproche les bords de la plaie")
(enfin, comme l'as dit La Martre, lorsqu'il y a un corps étranger dans la plaie, celui-ci fait "bouchon". Ca ne vaut pas un bouchon de liège sur le goulot d'une bouteille, certes, mais ça limite l'écoulement (d'où le fait qu'il ne faut pas retirer le corps étranger de la plaie.... Sans compter le fait qu'on risque de faire encore plus de dégat en le retirant n'importe comment))



@La Martre:

>>"La pratique de la réanimation cardion pulmonaire (mce pour les anciens) est toujours enseignée"

Je ne voudrais surtout pas pinailler avec un MNPS -moi qui ne suis que simple "initiateur"-, mais il me semble que la "MCE" (massage cardique externe) n'est pas tout à fait l'équivalent de la "RCP" (ranimation cardio-pulmonaire).
On a plutot RCP = MCE + BAB (bouche-a-bouche)

>>"cependant l'utilisation d'un défébrilateur sera toujours plus efficace..."

S'il est mis en place rapidement...




@Tous:

Ah oui, aussi:
Le CFAPSE n'existe plus en tant que tel, en effet. Il a été remplacé (depuis déjà l'année dernière je crois) par le PSE1 (premiers secours en équipe de niveau 1, ex-AFCPSAM) et le PSE2 (premiers secours en équipe de niveau 2, ex-CFAPSE).
Là encore, les techniques ont changées, dans le but d'être plus efficace.
Par ailleurs, il n'est plus délivré sur examen, mais par une "formation continue" (en clair, on vous observe lors de la formation et on vous délivre le diplome si vous n'êtes pas trop boulet). Résultat: plus d'examen avec un médecin de la préfecture et tout le tintouin. C'est l'association qui forme qui délivre le diplome... En conséquance, un plus grand controle se fait sur les organismes habilité (avant, une association qui formait mal, de toute façon, il y avait l'examen derrière qui faisait le tri. Aujourd'hui, une association qui forme mal peut délivrer des PSE1 ou PSE2 de manière trop laxiste et donner de piètres secouristes!), ce qui explique la réduction d'organismes habilités. (mais ceux qui le sont sont donc de grande qualité et ont toute la confiance de l'Etat!)
Cette réforme implique aussi "l'apparition" de plusieurs PSE1, étape obligée avant le PSE2 (avant, les organismes préféraient former principalement au CFAPSE directement plutot qu'à l'AFCPSAM)
Enfin, on peut désormais entamer une formation PSE1/2 sans PSC1 préalable.
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>>"Par contre j'aurai appris quelque chose, puisqu'à l'AFPS on m'avait appris qu'en cas de corps étranger il fallait faire un point de compression."

C'est bien le cas (enfin, c'étais bien le cas): un point de compression A DISTANCE (remplacé par un rapprochement des bords de la plaie. Si j'ai bien compris, donc -mais La Martre, en sa qualité de MNPS, a certainement révisé mieux que moi- désormais, on viens "coller" les bors de la plaie au corps étranger (j'avais dis que c'étais gore!)



>>"Est-ce que quelqu'un peut développer les tampons-relais ?
Je crains de n'avoir pas bien saisi de quoi il s'agissait."


En sa qualité de MNPS, La Martre expliquera peut-être mieux que moi (moi, en tant qu'initiateur, je suis plutot habitué à expliquer la protection, l'alerte, la position latérale de sécurité et le traitement de l'arrêt cardiaque. Mais moins les autre cas), mais je vais essayer.

Alors, en cas d'hémorragie, tu as deux cas possibles, et deux contextes possible (soit quatre cas):
- cas 1: hémorragie sans corps étranger
- cas 2: hémorragie avec corps étranger (resté dans la plaie)
* contexte 1: on n'est pas tout seul
* contexte 2: on est tout seul (y'a que nous pour faire les gestes ET appeler du secours)

Cela implique donc 4 cas, chacun avec ses gestes à faire:
- Cas idéal: hémorragie sans corps étranger et on n'est pas tout seul.
Dans ce cas, on fais une compression LOCALE, c'est à dire que l'on met directement sa main (éventuellement munie d'un gants plastique, ou meme carrément dans un sac plastique si on a peur de d'être infecté) sur la plaie. Le principe, c'est de "boucher le trou", comme on ferais pour boucher un trou sur un tuyau d'arrosage: on met la main sur le trou, et ça ne fuis plus.
Comme on est pas tout seul, on appelle "au secours", et on envois le témoin chercher de l'aide (15 ou 112 au téléphone, n'est-ce pas?)
- Cas un peu moins idéal: hémorragie sans corps étranger, mais cette fois, on n'est tout seul.
C'est là qu'intervient le tampon-relais. Après avoir commencé par une compression locale manuelle et allongé la victime (comme précédemment), il faut bien prévenir les secours. Bon, evidemment, si on a un portable, on prend son autre main et on téléphone. Mais si on est manchot, que le portable est hors-service (pas de batterie ou pas de réseau), ou qu'on a pas de portable, il va falloir se déplacer, donc, laisser la victime donc, relacher la compression.
Donc, on prend le foulard de la victime. On le déroule (comme on peut puisqu'on a qu'une main de libre), et on le plie (la encore, comme on peut) afin de l'appliquer sur la plaie en remplacement de notre main. Puis on prend notre foulard à nous, ce qui nous permettra de l'utiliser pour faire tenir le premier en faisant un bon noeud (ça doit être assez serré. Si c'est efficace, le saignement est suffisament arrêté. Si ca ne l'est pas, les tissus s'imbibent rapidement de sang). Et voilà un beau tampon-relais ("ralais", puisqu'il a "relayé" notre compression manuelle). On peut à présent dire à notre victime "ne t'inquiète pas, je vais juste prévenir les secours, je reviens", et partir trouver de l'aide.
Tout l'art consiste à appliquer le tampon-relais SANS RELACHER notre compression (et en particulier, à faire le noeud à une main, puisque tant que le noeud n'est pas serré, on comprime manuellement)... puisque si on relache, le saignement reprend de plus belle.

les autres cas sont, tu t'en doute:
- Le cas galère: Hémorragie avec un corps étranger dans la plaie, et on n'est pas tout seul.
Dans ce cas, on rapproche les bors de la plaie (à l'AFPS, on faisais un point de compression à distance), et on appelle "au secours" pour envoyer un témoin chercher de l'aide
- Le cas critique: Hémorragie avec corps étranger dans la plaie, et on est tout seul.
Ben là, c'est un grand moment de solitude étant donné que ce cas très particulier arrive trop rarement pour qu'il ait été conservé lors de l'enseignement grand public. Aussi, ce cas n'est plus vu au PSC1 (à l'AFPS, c'est dans ce cas précis que l'on faisait le garrot. Mais d'une part, c'étais assez galère (il fallait utiliser un lien large non élastique -typiquement une cravate-, il fallait le faire de manière bien précise pour -là encore- éviter de relacher la compression à distance, et enfin, il fallait noter l'heure (au format 24h) du garrot pour permettre à l'équipe médicale d'agir en conséquance. Bref, pas forcément facile, et un cas trop rare pour qu'il ait été conservé lors de la réforme)






Ha oui aussi, pour compléter mon message précédent:
Dans le PSC1, au module sur l'alerte, outre le 15 (SAMU), le 18 (pompier), le 17 (police) et le 112 (urgences européennes), il a été également rajouté le 115 (Samu social)
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Merci de ta bienvenue Elecscout.

Rien à dire sur ton exposé, seule une chose : en effet sur mon référentiel national édité par icone graphic, il n'est fait nulle part mention de rapprocher les lèvres de la plaie d'une victime qui présente une hémorangie avec un corps étranger ?

Page 1-4-4 chapitre 8.2 : " la présence du corps étranger contre indique la compression locale. Il faut donc alerter imédiatement le samu - centre 15 et appliquer les consignes données dans l'attente de l'arrivée des secours.
Il ne faut en aucun cas enlever le corps étranger, car il diminue le saignement et son retrait pourrais aggraver la lésion."

Il est effectivement possible que le samu te demande de joindre les lèvres de la plaie, mais il peut y avoir néanmoins un risque pour la victime et le secouriste s'il s'agit d'un objet coupant...d'où l'appel préalable

Concernant les numéros de téléphone

17 : police ou gendarmerie pour des accidents de circulation (en gros pas de blessé)

15 : samu en cas de blessés

18 : sapeur pompiers incendie, transport de victime...

112 : numéro européen de premier secours, vous pouvez parler dans votre langue il y aura un interprète, préférer le 15 si vous êtes en France et que vous parlez le français

115 : samu social pour les personnes ayant des problèmes autres que médical, exemple une personne loge dans la rue par une température trés basse,...

En tout état de cause les 4 premiers numéros sont inter connectés que vous téléphonniez à l'un ou à l'autre les secours vont arriver.
Cordialement cyril
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