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Auteur | pélé de Chrétienté 2008 |
Akela NDE Akela
Nous a rejoints le : 01 Avr 2005 Messages : 4 922 Réside à : Dijon |
Alors il y a un appel au début du pélé, qui sert de confirmation d'inscription : si tu le rates, tu n'es pas inscrite dans le chapitre ni dans le pélé et tu n'as pas le droit d'y aller de tout le pélé. Bien entendu il y a des appels du même genre à chaque halte où des gens rejoignent. Il ne faut absolument pas rater l'appel de là où on a dit qu'on commençait le pélé, parce que sinon on n'est pas marqué dans la liste pour l'appel à la halte suivante donc on ne peut pas le rejoindre.
Ensuite, il y a des appels par chapitre au départ de chaque halte, pour être sur que tout le monde est bien là ; s'il manque quelqu'un dans un chapitre le pèlerinage ne part pas, et on attend que le quelqu'un soit retrouvé pour faire redémarrer le pèlerinage. Si dans un chapitre on trouve quelqu'un qui n'est pas inscrit dans ce chapitre-là, on appelle des membres du service d'ordre pour qu'ils l'emmènent au camion-sono, et on arrête tous les chants, les chapelets et les méditations pour lancer un appel «la petite Flo attend son chef de chapitre au camion sono», et le pèlerinage est arrêté jusqu'à ce qu'elle soit retournée dans son chapitre et que l'appel y ait été fait. Et bien entendu, aussi, on fait tout le pèlerinage en rang deux-par-deux, en se tenant par la main sauf quand il y a de la boue ou une flaque sur toute la largeur de la route, auquel cas on peut se séparer de son partenaire pour marcher chacun sur un côté de la route jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de boue ou de flaque. Bien entendu on ne peut être partenaire qu'avec une fille quand on est une fille, ou avec un garçon quand on est un garçon. On n'a pas le droit de changer de partenaire pendant le pèlerinage parce que toutes les 10 minutes, chacun doit s'assurer que son partenaire est bien là et le dire au chef de chapitre. La seule exception autorisée c'est quand on veut aller aux toilettes, dans ce cas on appelle un membre du service d'ordre qui accompagne la personne aux toilettes les plus proches et la ramène quand elle a fini, bien entendu pendant ce temps on arrête tout le pèlerinage, sinon elle ne pourrait pas retrouver son chapitre après. Quand on a un bobo et qu'on ne peut plus marcher, on arrête le pèlerinage, et on appelle le service médical qui vient soigner le bobo ou emporter le pèlerin à l'hôpital, selon la gravité. S'il faut emporter le pèlerin à l'hôpital, ils doivent faire un formulaire en trois exemplaires, un pour le chef de chapitre, un pour le service d'ordre et un pour la direction du pèlerinage ; le pèlerinage n'a le droit de repartir que quand chacun des trois formulaires a été donné et que la direction a donné son autorisation. C'est bien parce que maintenant c'est assez cool, comme tu peux voir ; il y a quelques années les gens du service d'ordre avaient des règles et ils tapaient sur les doigts de ceux qui n'étaient pas en rang en chapitre et en silence 5 minutes avant le départ. Ceci dit c'est encore le cas aujourd'hui dans le pèlerinage de Tradition Chartres-Montmartre, sauf que les gens du service d'ordre ont des fouets à la place des règles, et ils ne tapent pas que sur les doigts et ils peuvent aussi s'en servir pendant la marche pour que les pèlerins se taisent ou qu'ils aillent plus vite ; mais c'est des intégristes alors c'est normal que ça soit plus austère. D'ailleurs eux ils n'ont pas le droit de se lâcher la main du tout, donc ils marchent dans les flaques. |
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