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Auteur | Faire découvrir la Tradition à une Compagnie SUF |
Akela NDE Akela
Nous a rejoints le : 01 Avr 2005 Messages : 4 922 Réside à : Dijon |
Suricate, je ne pense pas que ce genre de propos porteur de jugement sur les guides de Chamoisguide soit des plus utiles.
Que toi, qui y es habitué, tu aies du mal à comprendre que ces guides puissent louper la consécration en forme extraordinaire, c'est une chose, et ça peut être normal ; mais je trouve dommage que tu en tires directement le raccourci un poil accusateur que tu fais. Sans compter que dans un camp de guides, donc sans servant, il n'y aura pas de clochette, donc il n'y aura que les mouvements du prêtre pour repérer la consécration ... Ce qui peut être un poil light si tu as le nez dans ton missel pour essayer de repérer où diantre on peut bien en être Je ne sais pas s'il t'arrive souvent d'aller participer à la messe célébrée selon la forme ordinaire, mais si c'est le cas, tu auras certainement remarqué que le rapport du peuple aux évènements qui se passent sur l'aûtel n'est pas le même. En forme ordinaire, tu vois et tu entends ce qui se passe : le célébrant est face à toi et parle à voix haute. Il n'y a donc pas beaucoup d'efforts à faire pour transcender ces apparences et se retrouver en union avec le prêtre et Jésus : c'est une forme, on va dire, plus active, où le peuple est plus directement inviter à participer à la célébration. De son côté, la forme extraordinaire est beaucoup plus contemplative : tu peux laisser le prêtre faire son boulot ( ) et te «contenter» de suivre la liturgie, pour te concentrer sur le bon Dieu. C'est ce qui fait toute la richesse et tout l'intérêt de cette forme, ce qui la rend extraordinaire en un sens ... Puisque la participation est toute spirituelle, et non pas d'abord sensible comme dans la forme ordinaire. Du coup, le problème pour les gens qui ne sont pas habitués à la forme extraordinaire, c'est qu'ils ne retrouvent pas leurs repères, et doivent suivre un peu à l'aveuglette. Si, de par leur éducation, leur caractère, ou les circonstances extérieures dans lesquelles elles se trouvent, ces personnes n'arrivent pas à être tout le temps extrêmement concentrées sur ce qui se passe sur l'autel, il est normal qu'à un moment ou un autre, elles perdent le fil. Ça n'a rien à voir avec une habitude, ou pas, d'aller à la messe. Et c'est pour ça, aussi, je pense, que lors d'une célébration en rite extraordinaire pour un groupe qui n'y est pas habitué, il est impératif de prévoir une petite séance préparatoire avant, de préférence sous la conduite du célébrant, pour pallier ce manque d'habitude du suivi de la messe sous cette forme. Aux chefs, aussi, ensuite, de prévoir d'encadrer cette première expérience pour éviter que les jeunes ne soient perdus ; par exemple en annonçant l'entrée dans les diverses parties de la messe, en prévoyant un carnet de messe dont ils annonceront les changements de page ou de paragraphe, etc. On peut même envisager de demander au célébrant de parler à voix plus haute que d'habitude, voire d'annoncer un peu ce qu'il fait, pour faciliter le suivi. Ne jamais oublier que la liturgie est au service de l'homme, et pas le contraire L'homme, lui, dans la liturgie, est au service de Dieu - Posté depuis mon mobile - |
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