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Auteur | Les éclaireurs Unionistes |
Labo-Scout Chef - vieux loup
Nous a rejoints le : 08 Mars 2004 Messages : 280 Réside à : de Riaumont |
Visiblement notre ami Louis a utilisé aussi des sources communiquées par Alain Morley (cf. revue Kim). Mais il cite surtout la petite encyclopédie (p.151). Et nous constatons avec plaisir qu'il en corrige quelques erreurs ("Fédération des Éclaireuses de France" ?! et "A. Bouterot" ! p.152 ).
Mais on pourrait ajouter aussi pour archive : Textes de 1911 des Éclaireurs Unionistes : La promesse : Je promets sur mon honneur de faire mon possible pour servir Dieu et la Patrie; rendre service à tout moment; obéir à la loi de l'Éclaireur. La loi : - 1 - Un Éclaireur n'a qu'une parole. On peut compter sur lui, il ne ment jamais. - 2 - Un Éclaireur est loyal. Fidèle à Dieu, à la patrie, à ses parents, ses maîtres, ses chefs et ses subordonnés, il les défend envers et contre tous. - 3 - Un Éclaireur se rend utile. Il aide son prochain et se porte à son secours, coûte que coûte. Il doit faire une bonne action au moins une fois par jour. - 4 - Un Éclaireur est l'ami de tout le monde et le frère de tous les autres Éclaireurs. Il ne fait pas de distinction entre ceux qui sont plus ou moins riches, plus ou moins bien vêtus. - 5 - Un Éclaireur est courtois. Il est poli à l'égard de tous et surtout des femmes et des enfants, comme aussi des faibles et des infirmes. Il n'acceptera jamais qu'on le paye pour sa politesse. - 6 - Un Éclaireur est bon pour les animaux. Il n'en tue aucun sans raison et il protège les animaux utiles. - 7 - Un Éclaireur est discipliné. Il obéit joyeusement et sans hésiter à tous ceux qui ont autorité sur lui. - 8 - Un Éclaireur est toujours de bonne humeur. Il prend les choses du bon côté, il ne s'emporte pas, il ne jure jamais. - 9 - Un Éclaireur est courageux, débrouillard, décidé. - 10 - Un Éclaireur est tenace. Les difficultés ne le découragent pas. - 11 - Un Éclaireur est travailleur, prévoyant, économe. - 12 - Un Éclaireur est propre dans son corps, dans ses pensées, ses paroles, ses actes. Il ne fait rien de honteux. et de nos jours : la loi (1994) : Une Éclaireuse ou un Éclaireur : - 1 - tient parole ne fait rien à moitié, on peut lui faire confiance. - 2 - réfléchit avant d'agir, est responsable de ses actes. - 3 - vit en équipe, apprend à écouter et à partager. - 4 -développe ses compétences et les met au service des autres. - 5 - respecte, connaît et protège la nature. - 6 - prend soin de son corps et de sa santé. - 7 - conserve bonne humeur et maîtrise de soi, même dans les difficultés. Texte de promesse : Je promets de faire tout mon possible pour : Écouter la parole de Dieu, me mettre au service des autres, vivre la loi. [ Ce Message a été édité par: Labo-Scout le 08-04-2004 12:23 ] |
Louis Fruchard Chef - vieux loup
Nous a rejoints le : 28 Sept 2003 Messages : 530 Réside à : Nord |
Kevin a bien répondu.
On pourrait dire que Cappy était aux Éclaireurs (aussi bien EU que EdF) ce que Cham. était pour les Scouts de France... Alors que les SDF en étaient encore aux balbutiements, les EU et les EDF pratiquaient déjà des rassemblements importants. C'est ainsi qu'eut lieu en 1921 la réunion de près de 200 chefs au camp de Lacroix-Saint-Ouen (1) situé en forêt de Compiègne, sous le patronage du comité américain pour les régions dévastées. A la suite du camp de 1922, toujours à Lacroix-Saint-Ouen eut lieu le congrès international où l'existence du camp-école de Gilwell fut donné en exemple pour la formation des chefs. L'idée de rassembler une ou deux centaines de responsables devint alors obsolète et fut remplacée par la constitution de trois ou quatre patrouilles de stagiaires volontaires (soit entre 15 et 20) pour passer au moins une semaine en formation comme à Gilwell-Park. L'idée était tellement dans l'air que les SDF, rattrapant le temps perdu, inaugurèrent à Pâques 1923 leur propre camp-école à Chamarande sur le modèle de Gilwell. La même année, le comité américain pour les régions dévastées, bienfaiteur du scoutisme neutre et protestant, offrit à ces mouvements une propriété comparable pour qu'ils puissent en faire un camp permanent de formation. Les épreuves de la guerre de 1914/18 avaient rapproché les deux associations de scoutisme : EU et EDF et une première Fédération (éphémère) s'était constituée sous la présidence du général de Berkheim (Président intérimaire des EDF en l'absence de Charcot). Cependant la remise du camp de Cappy aux deux mouvements devait être l'occasion d'une collaboration de plus en plus étroite jusqu'en 1939. La donation comprenait, près de Verberie (60410), un petit château situé sur un grand terrain entouré de collines et dominant la plaine de l'Oise et la forêt de Compiègne. Le manoir servait de base pour certaines activités et parfois la cuisine, tandis que les emplacements des patrouilles de stagiaires s'éparpillaient dans les taillis d'un terrain sablonneux et propice au campement. L'emplacement du feu de camp était placé à l'écart dans un coin de bois abrité. Le Camp de Cappy fut inauguré officiellement le 21 octobre 1923 par un préfet en présence d'Emile Guillen, chef du camp, des autorités des EU et des EDF et de Hubert Martin, directeur du Bureau international du scoutisme. Cela dura jusqu'en 1987 (la propriété fut vendue à un particulier). (1) Lacroix-Saint-Ouen, chez certains historiens du scoutisme, figure souvent écrit en quatre mots : La Croix Saint Ouen; en réalité Lacroix en un seul mot est la règle générale admise par l'administration (et la cartographie). Documentation sur Cappy : - Dans la revue "Jamboree" de Janvier 1924 repris par la revue "Kim" N°51 de 1992. - Henri Viaux "Aux sources du scoutisme Français". Éditions du Scorpion 1961. En ce qui concerne la bague de foulard à deux torons , elle accompagne la badge de bois (les fameuses bûchettes) sur le foulard de Gillwell, gris à envers rose portant à la pointe un rectangle écossais (reproduisant le tartan de M. de Bois Mac Laren). |
Labo-Scout Chef - vieux loup
Nous a rejoints le : 08 Mars 2004 Messages : 280 Réside à : de Riaumont |
Cette expérience intéressante tenait lieu à la fois de l’adoubement Chevalier de France SDF, et des brevets majeurs qui seront repris par les raiders. Avec en plus le charme du « secret », comme le développa aussi la « Tribu des houlottes » dans son donjon ( équipe Nature SDF)
Dans le manuel E.U. "Sur les Traces" de 1946 (p.96 à 101) on trouve une présentation officielles des INITIATIONS, dont voici quelques extraits : "Quatre ordres d'initiés sont constitués : les Artisans, les Athlètes, les Chevaliers, les Indiens. Ces ordres ont leurs coutumes propres, leurs règles spéciales, leurs activités secrètes. Ils ont pour chefs les quatre Grands Maîtres : le Maître Artisan, l'Entraîneur, le Commandeur, le Sachem, dont nul ne connaît les noms, que les membres de l'ordre... Choisis l'initiation qui répond le mieux à tes goûts, à ton tempérament. Prépares-en les brevets à fond ; enseigne avec succès, un de ces brevets à un éclaireur. Et alors, tu pourras adresser ta demande au Secrétariat National... Le Grand Maître te ferra passer des épreuves secrètes et si tu en triomphes, il t'admettra dans son ordre... Pour poser sa candidature d'initié il faut : 1° Etre éclaireur (les routiers ne peuvent plus poser leur candidature). 2° Avoir satisfait à au moins six épreuves de la 1ère classe. 3° Avoir terminé les deux brevets obligatoires exigés pour chaque initiation. 4° Avoir commencé l'étude de deux des brevets facultatifs exigés pour chaque initiation. 5° Avoir fait signer sa demande de candidature par son Commissaire de district et son chef de troupe (...) [suivent 4 pages sur les brevets requis ou en option pour chaque initiation] : Artisan (brevets obligatoires = Pionnier, Campeur.) Athlète (brevets obligatoires = Gymnaste, Aide-Secouriste) Chevalier (brevets obligatoires = Aide-Secouriste, Sauveteur) Indien (brevets obligatoires = Observateur, Explorateur). N.B. L'insigne de l'Initiation correspondante se portait aussi sur la manche gauche, ressemblant à un gros badge rond (à bordure particulière). |
Louis Fruchard Chef - vieux loup
Nous a rejoints le : 28 Sept 2003 Messages : 530 Réside à : Nord |
Les frères Henri et Charles Bonnamaux sont aussi des figures emblématiques des Éclaireurs Unionistes, à citer.
Membres actifs tous les deux du Touring Club de France qui à cette époque prenait une importance croissante, ils militaient aussi au sein des Unions Chrétiennes, rassemblant les jeunes protestants. Depuis 1903, ils animaient avec R. Partridge et Randegger un groupe de campeurs recrutés au sein des Unions. Les frères Bonnamaux avaient, dès cette époque, rédigé un manuel de camping pour le Touring Club de France. Ils rêvaient de susciter des troupes d'éclaireurs-caravaniers quand le Williamson implanta au sein des UCJG l'idée du scoutisme de Baden Powell. Henri Bonnamaux ("Cigogne d'Alsace"), ingénieur agronome, professeur au collège de Normandie devint le premier commissaire national des Éclaireurs Unionistes, en 1913, au moment de l'absence pour maladie du pasteur Williamson. Il le restera jusqu'en 1918 et rédigera un "Manuel de l'éclaireur" qui se substituera à celui du capitaine Royet. C'est encore lui qui dessina l'emblème de l'association, le coq, qui restera l'insigne jusqu'en 1940. Charles Bonnamaux ("Vaisseau du désert"), ingénieur lui aussi, né en 1878, très féru de gymnastique et de sport dans la nature était l'animateur du gymnase de l'Union de Paris. C'est lui qui rédigea la Loi de l'éclaireur en 12 articles. Charles Bonnamaux, à près de 70 ans, était encore présent au Jamboree de Moisson en 1947. Avec Partridge il créèrent une organisation de fabrication et de location de matériel de camping pour éclaireurs que Randegger perfectionnera en lui adjoignant une "Coopérative d'excursions". C'est dans le cadre de ces activités qu'ils eurent l'idée d'inventer une marmite de cuisine et de camp destinée à une patrouille de huit garçons. Conçue à ses débuts en fer battu, elle était ronde et comportait un couvercle adaptable permettant une utilisation en poêle à frire. La marmite, comme le couvercle, comportait des oreilles permettant à l'aide de pinces à ressort de saisir l'ustensile sur le feu sans se brûler. Ainsi naquit la fameuse "bonam" qui, sous plusieurs formes améliorées, passa de génération en génération de guides et de scouts. Ils ignorent souvent quels en sont les auteurs, bien qu'ils utilisent le nom de "Bonam" pour désigner cette marhut ! [ Ce Message a été édité par: Louis Fruchard le 25-04-2004 17:06 ] |
Éléphant Chef distingué
Nous a rejoints le : 23 Déc 2003 Messages : 1 144 Réside à : Trèves (Allemagne) |
Le célèbre sociologue Jean B...t n'a rien à voir directement avec le scoutisme unioniste, en tous cas, récent.
Par contre, indirectement, si : Le non moins célèbre historien Arnaud B...t est son fils. Il est un des membres éminents de l'association 1907 bien connue des fanas d'histoire du scoutisme. Il fut également le fondateur, en 1996, du groupe FEEUF de Noisy-le-Grand (devenu, depuis, ASU). Pour répondre à Choc013 désolé du délai de réponse : je n'accède à l'Internet que tous les 15 jours environ oui il y a bien eu (et il y aura probablement encore) des dissidences au sein du scoutisme unioniste.
Bien sûr, les choses ne sont pas si simples que cela, les causes sont multiples et, le plus souvent, conjoncturelles et fruits de mauvaises négociations ou de dogmatisme aigü... Des groupes plus "évangéliques" ou plus "anti-mixité" existent encore aux EEUdF, dans des régions où le pragmatisme l'emporte sur le dogmatisme. Les scoutismes protestants sont, à l'image du protestantisme, quelque chose de pluriel qui n'a rien à envier aux scoutismes catholiques (hormis un facteur d'échelle : on estime la somme de ces associations à moins de 8000 membres aujourd'hui). |
Éléphant Chef distingué
Nous a rejoints le : 23 Déc 2003 Messages : 1 144 Réside à : Trèves (Allemagne) |
Existe-il des associations semblables dans un autre pays ?
Le mouvement unioniste (c'est-à-dire celui fondé sur la déclaration de 1855, dite "base de Paris" créant les Unions chrétiennes de jeunes gens) est présent dans la plupart des pays, mais avec des modalités très variables, fonction des 150 ans qui ont suivi dans chacun de ces pays. En Europe, les mouvements de scoutisme et de jeunesse associés sont fédérés au sein de l'ESG (European Scouting and Jungschar Group), qui, bien que non membre de l'AMGE ni de l'OMMS, a signé en 1999 un accord de coopération avec cette dernière. Mais, pour bien des raisons historiques, il est des pays où le scoutisme unioniste n'a plus de liaison fonctionnelle avec les YMCA (Unions chrétiennes). Les EEUdF (et auparavant, la FEEUF, les EUF, la FFEU…) sont dans ce cas : ils ont des textes de référence qui, bien que proches en intention, ne sont pas liés à la base de Paris. Y a-t-il une double interprétation suivant que l’on soit protestant ou non ? Non. Le mouvement des EEUdF est protestant. Mais il n'exige aucune profession de foi de ses membres. Son assemblée générale a voté en 2001 une déclaration concernant la vie spirituelle, qui précise que : Le mouvement vit sa conviction comme une espérance car la rencontre avec Jésus-Christ (c’est-à-dire le don de la foi) n’est pas entre nos mains mais dans celles de Dieu (théologie de la grâce). Cette dernière affirmation est au fondement même du protestantisme et constitue une garantie de la liberté de conscience ; car en affirmant que la conversion n’est pas au pouvoir des hommes, elle interdit toute dérive prosélyte. Aussi le mouvement ne saurait avoir l’objectif de convertir mais seulement vivre dans l’espérance que la rencontre avec Jésus-Christ est possible pour tous ses membres. Par contre, les EEUdF invitent ceux qui croient en Jésus-Christ à en témoigner (cf. le projet éducatif des EEUdF : nous souhaitons favoriser la possibilité de cette rencontre par la découverte de la Bible et le témoignage de ceux qui croient en son message Je souhaitais l’avis d’un scout protestant OK. Je n'avais pas répondu à ta question en te renvoyant aux articles de presse. En fait, pour résumer, l'actualité politique aux US a tendance à entretenir un malentendu dans l'opinion publique. Le protestantisme est un "fourre-tout" dans lequel il est facile de ranger tous ceux qui sont chrétiens et qu'on n'est pas capable d'étiqueter (voir mon post du 22.01.2004 où je présentais grosso modo les trois grandes familles du protestantisme par leur fonctionnement : hiérarchique, démocratique, autocratique) Or, la mouvance dont se réclame George Walker Bush est clairement dans la catégorie de ceux qui suivent celui qui a la plus grande gu… et non d'un fonctionnement démocratique. Donc, pour répondre à ta question, bien que la mouvance dite "évangélique" prenne de l'importance en France, elle ne remplacera pas de sitôt les églises dites "historiques", qui sont beaucoup plus à l'image de la société européenne. Les églises pentecôtistes relèvent plus du christianisme de "conquête" (le Far-West, quoi) que de l'establishment. _________________ Fraternelle PMG - Éléphant [ Ce Message a été édité par: Zebre le 15-06-2007 à 12:31 ] |
Éléphant Chef distingué
Nous a rejoints le : 23 Déc 2003 Messages : 1 144 Réside à : Trèves (Allemagne) |
Je réactive ce fuseau pour deux raisons :
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Irbis Première Dame du forum
Nous a rejoints le : 19 Avr 2004 Messages : 1 736 Réside à : Besançon |
Z'attention, tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la pédago louveteaux unionistes sans jamais avoir oser le demander ! Vous allez voir que je m'y connais mieux en péda louveteaux car elle est beaucoup plus mince que celle des éclais, mais ce post est 2x plus long que l'autre !
Nos charmants louveteaux sont constitués en meute (mixte), une meute est composée de sizaine, dans une sizaine on trouve deux sizeniers. Si la sizaine est mixte on trouve un sizenier et une sizenière et si elle est non mixte, bin la question ne se pose pas ! Autre chose sur les sizaines, elles ne sont généralement pas fixes d'une année sur l'autre et très peu de meutes utilisent encore les loups de sizaines. Ce qui donne dans les 3/4 des meutes, des noms de sizaine en lien avec l'Histoire A Vivre de l'année et du camp. Pour la progression personelle, il n'y en a pas ! Non, je rigole, enfin pas trop En fait, les louveteaux partent à la découvertes des 5 territoires représentés par : -Bagheera : la panthère sportive (pistes (=brevets) sports ou animation de la meute) -Baloo : l'ours bon vivant (pistes sur l'art de vivre) -Erénée : la colombe de la paix (pistes sur le côté spi et ouverture aux autres) -Rikki : la mangouste écolo (pistes sur la nature) - Fiber : le castor bricoleur (pistes manuelles) L'enfant vas faire une piste dans chacun des 5 territoires et à la fin on lui remet un insigne : la trace de loup. Puis il peut recommencer à traverser les 5 territoires. Théoriquement, l'enfant met un an pour avoir sa trace de loup, mais dans la pratique il lui faut 2 ans voire plus (une piste à l'année et une piste au camp dans les meilleurs des cas) Et là vous allez me répondre : Mais où qui sont passés Akela et les autres ? Et bien, il y a encore 2 animaux utilisés chez les EU, qui représentent deux autres domaines mais qui n'ont pas de pistes (donc ils servent un peu à rien, mais faut pas le dire !) -Akela : le chef loup, il s'occupe de toutes les régles (loi-charte), de l'uniforme... -Kotick : le phoque curieux, lui c'est le journal des louveteaux. Ca s'arrête ici pour l'imaginaire jungle. Les chefs ne doivent pas porter les noms des animaux, il n'y a pas de rocher du conseil mais un conseil de meute, pas de mât de meute, pas d'étoiles, pas de nom de jungle, pas de danse de jungle... Pour le livre de la jungle, il n'est pas interdit dans le mouvement, mais ne sert pas d'outil pédagogique comme chez les Europes, on peut faire un an l'Histoire A Vivre autour, mais bon c'est un thème comme un autre ! Il y a 2 choses importantes chez les louveteaux : l'Histoire A Vivre (ou HAV) et l'Aventure, si vous comprenez la nuance entre les deux vous avez tout compris ! Imaginons une zentille maîtrise qui fait très bien son boulot, avant le début de l'année elle se réunit et fait son projet pédagogique, elle en tire des objectifs d'année, par exemple faire découvrir les autres mouvements de scoutisme aux louveteaux car ils sont totallement ignares sur le sujet. De cet objectif, ils décident l'Aventure, c'est à dire un projet concret qui vas accompagner et faire progresser les louveteaux toute l'année : monter une expo sur les mouvements scouts et la montrer aux parents. De cet Aventure, les chefs choisissent l'HAV, qui vas permettre la réalisation de l'Aventure : BP se retrouve catapulter au 21e siècle et pour le renvoyer chez lui les loups doivent l'aider à comprendre les différences entre les mouvements scouts ! Ca vous plait ? C'est mon projet d'année ! Mais Tugen, fin observateur que tu es, tu vas me répondre que ma meute ne respecte pas vraiment certains points énoncés plus haut (nom d'animaux pour les chefs, mâts de meute...) Et là, se trouve Le plus grand avantage (ou inconvénient) des EU, le chemin de la pratique pédagogique est trèèèèès large et on peut donc faire un peu ce qu'on veut, en bien ou en mal. Par exemple certains groupes n'ont pas d'unités mixtes aux éclaireurs mais une troupe et une compagnie. Certains groupes n'ont pas le livret de progression du mouvement mais un autre créés par leur soin, certains groupes rajoutent des insignes... Pour la vie spi, je répondrai sur un autre post pour être plus clair et pour mieux répondre à Tugen. |
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