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Auteur | testament du père sevin |
Elan D Membre
Nous a rejoints le : 01 Déc 2006 Messages : 26 Réside à : Caen |
Bonsoir,
Je voudrais savoir si quelqu'un peut me fournir le testament du père sevin, je désirerais faire un coeur parlé avec. Merci d'avance |
Mr Isatis renard polaire
Nous a rejoints le : 10 Mai 2004 Messages : 5 554 Réside à : Paris - Menilmontant |
C'est pas possible, il est classé top secret par le Vatican car il révèle que Marie-Madeleine avait un valise à roulette. |
Asellia la chauve-souris
Nous a rejoints le : 31 Août 2003 Messages : 3 308 Réside à : Essonnes |
je crois avoir ça quelque part chez moi, mais je n'y suis pas. à ma prochaine connexion, si personne ne te l'a fourni, et si je l'ai bien, je te le copie. |
Louis Fruchard Chef - vieux loup
Nous a rejoints le : 28 Sept 2003 Messages : 530 Réside à : Nord |
Je penses que c'est du texte ci-dessous que tu veux parler, et non pas d'un véritable testament (jamais publié par les soeurs de la Sainte-Croix de Jérusalem) ?
Ce "poème à lire" termine les éditions des Chansons des Scouts de France (septembre 1932). Comme pour la Loi Scoute, l'Appel du gosse ou Etre prêt, ces strophes sont sous forme de méditation à lire à la fin du feu de camp (mais non-mise en musique, à l'époque). "J'ai donné tout mon cœur aux jeunes gens de France Ouvriers ou bourgeois, aristos, paysans, Tous ceux qui vers le ciel font monter leurs seize ans Gros de tant d'avenir, lourds de tant d'espérance. Ils sont si beaux, les jeunes gens de mon pays En qui rayonne encor la grâce du baptême, Que je n'en puis croiser un seul, tant je les aime, Sans que d'un mâle émoi mon cœur n'ait tressailli. Je les aime en aîné qui trouve en eux ses frères, En soldat, qui chérit ses jeunes compagnons, Je les aime, et voudrais connaître tous leurs noms Pour mieux les effeuiller au fil de mes rosaires. Je les aime, pour leur regard limpide et franc, Pour ces yeux dans les yeux qui vont tout droit à l'âme, Et qui, comme une flamme allume une autre flamme, Font que d'un coup, sans rien se dire, on se comprend. Je les aime pour le son clair de leur beau rire Où semblent ruisseler des perles de cristal Il n'a rien de grossier, il n'a rien de brutal, C'est la gaîté fine et française qu'il respire. Et leur main est si large et leur cœur si prompt Qu'on les voit prêts toujours à toutes les offrandes Dieu se meut plus à l'aise en leurs âmes plus grandes, C'est un reflet de lui qui flotte sur leur front. Ils portent l'avenir entre leurs mains fidèles, La race et l'adversaire ont les regards sur eux Chastes, ils fonderont des foyers généreux, Et nos filles auront des époux dignes d'elles. C'est pourquoi j'applaudis à leurs vastes espoirs, C'est pourquoi je frissonne au vent qui les soulève, Car ils sont le salut, car ils sont la relève Et leur jeune soleil va dorer nos ciels noirs. Aussi souffrir pour eux n'est pas une souffrance, S'user, quand c'est pour eux, on le fait en chantant, Et mon travail fini, j'irai voir Dieu, content J'ai donné tout mon cœur aux jeunes gens de France" |
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