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Auteur | le grand shisme scout, il y a 50 ans, la réforme |
Old GIlwellian Membre honoré
Nous a rejoints le : 09 Juin 2004 Messages : 10 027 Réside à : Paris |
Résultats : quels effectifs en 1963 un an avant la réforme et quels effectifs uniquement masculins et de plus de 8 ans en 2004 avant la fusion Scouts-Guides ?
(On devrait plutôt parler de taux d'implantation en fait, car la population de la France en 1963 n'était pas la même qu'en 2004) Combien d'implantations locales en 1963 et combien d'implantations locales en 2004 ? On juge un arbre à ses fruits. Quel beau gâchis, merci Messieurs Rigal et Visseaux, en termes de marine on appelle cela un sabordage. |
mendu1 Membre honoré
Nous a rejoints le : 22 Janv 2007 Messages : 6 678 Réside à : ar vro vigoudenn |
Les SUF n'auront même pas besoin d'enlever le crêpe noir à leur insigne .
Entre temps, les SDF sont devenus SGDF , leur étendard, et insigne a été changé . Grâce à la réforme, les Zeuropes ont progressé... et le mur de Berlin est tombé ! Comme le temps passe vite. Deux mondes à des années lumière !!maintenant, si on faisait comme pour l'éducation nationale, une enquête pour voir le niveau des classes, ou plutôt des groupes ? La vérité fait peur, ce qui explique la scission entre scouts classiques et progressistes, mais on finira toujours par la découvrir . On peut toujours faire dire une messe de requiem pour le scoutisme . |
Old GIlwellian Membre honoré
Nous a rejoints le : 09 Juin 2004 Messages : 10 027 Réside à : Paris |
Comment ont-ils pu pu devenir quoique ce soit après avoir voté leur dissolution ? Dissolution devenue officielle après parution dans le Journal Officiel en septembre 2004 |
Blizzard Membre confirmé
Nous a rejoints le : 24 Juil 2011 Messages : 1 057 |
Attention Mendu1, le scoutisme dit classique s'il est conservateur n'en est pas moins tourné vers le progrès. Il est obligé de s'adapter sous peine de disparaître.
Quant aux effectifs des SGDF, je doute fort qu'ils soient aussi nombreux qu'ils le prétendent. Il y en a dans ma ville des Yvelines d'un peu moins de 40 000 habitants, ils sont tout juste une vingtaine, on les voit à la journée des associations et pour celle des calendriers. Je crois que ce n'est pas ce qu'ils sont devenus le plus grave, mais bien les intentions cachées ou avouées de leur direction nationale, de ce qu'elle veut en faire. Il y aura toujours des vocations, des volontés à devenir scout. C'est aux autres de s'engouffrer dans la brèche en se montrant et en proposant vraiment de quoi faire rêver. Dernier point difficile à cause de la multiplicité des choix offerts par d'autres organismes de loisirs, en plus ceux-là sont médiatisés à outrance, la compétition est truquée dès le départ. Le seul aspect qui fait que nous restons attractifs est le prix à payer pour nos activités. Parlons en des activités, malheureusement elles sont par trop répétitives, le schéma de progression reste le même sans fantaisies. Qui à fait un camps, les a tous fait, je ne parle pas des paysages qui changent, mais de leur déroulement général, le programme est quasiment le même d'une année sur l'autre. Le grand jeu peut faire la différence en dépit des restrictions administratives chaque année plus liberticides. Pour ça, il faut de l'imagination et le temps nécessaire à une préparation pointue. Ce fut évoqué dans d'autres fuseaux, pour beaucoup les scouts sont des troupes fraîches, taillables et corvéables à merci qu'on appelle pour faire du volume ou servir de larbins dans une rencontre, une manifestation officielle. La haute hiérarchie doit s'y opposer ou imposer ses conditions pour le bien de chacun, pas pour le prestige. Le scoutisme n'a pas vocation à former des adolescents attardés qui se cherchent encore à quarante ans et plus. Le système social actuel considère le mineur comme un enfant jusqu'à ses 18 ans, âge de la majorité civile. Là, c'est une autre musique, sans aucun avertissement, du jour au lendemain c'est dé... brouillez-vous tous seuls, vous êtes grands maintenant. Certains argueront qu'il forme des citoyens responsable, mais ne doit-il pas d'abord aider à devenir adulte et indépendant ? Si on évoque une méthode de formation par le jeu, il faut aussi prendre conscience et enseigner qu'on ne peut jouer toute sa vie. Soyons fraternel, bien que nous ne puissions intervenir directement, préoccupons-nous du devenir de ces jeunes en dénonçant les travers de ces systèmes éducatifs pernicieux ; toutefois, nos prises de positions peuvent, elles aussi, être prises comme tels. |
chamoisguide Chante
Nous a rejoints le : 18 Mars 2012 Messages : 1 441 Réside à : dans le coeur de Dieu! |
sur les scouts de France, les esprits s'échauffent, mais ça relance les légendaires débats forumiques!
Il faut aussi se demander dans quel but et dans quelles conditions cette réforme a eu lieu.. Il est vrai qu'on avait du mal à recruter (et on a toujours du mal.. ) des jeunes de 14-15 ans, qui bloqués entre un CP qui est le chef admiré et les culs de pat qui apprennent et admirent leur chef. Cette partie de la patrouille a une position pas évidente à tenir, elle n'est pas chef, elle n'est pas non plus les petits nouveaux... Si certaines patrouilles parviennent à leur donner une place juste, ce n'est pas toujours le cas. Le but des SdF est de donner à cette tranche d'âge un rôle propre et leur permettre de faire des activités et de progresser selon leur âge.. A la base le système n'était peut-être pas aussi pourri qu'on veut bien le croire. Bien sûr de là à l'imposer partout, c'est une autre affaire.. |
mendu1 Membre honoré
Nous a rejoints le : 22 Janv 2007 Messages : 6 678 Réside à : ar vro vigoudenn |
"Il faut aussi se demander dans quel but et dans quelles conditions cette réforme a eu lieu.."
Voilà, une question que je me suis souvent posée ? Honnêtement, les prémices de la réforme existaient à la fin des années cinquante . Pourquoi, surtout n'a t on pas fait marche arrière, quand on a vu qu'on s'était trompé ? l'aspect sécuritaire a été aussi particulièrement nocif avec l'exploitation de l'affaire de Perros-Guirec . Mais aujourd'hui, il est encore plus dangereux pour un jeune de prendre le métro, de traverser certains quartiers, ou d'affronter les revendeurs de drogue à la sortie du lycée que d'aller camper dans les bois . En raid, en expo, avec deux vieux téléphones on a la meilleure sécurité du monde . la sécurité a eu bon dos (surtout l'excuse de ne rien faire). Certains font toujours du scoutisme, mais chut . Les vraies victimes , sont celles qui n'en feront jamais . Un problème dont on ne parle pas, c'est la façon dont le scoutisme s'est transmis, certains chefs n'avaient jamais été scout . C'est un gros handicap . je reste persuadé, qu'il faut toujours un bon entrainement , et une bonne progression .(pas que pour le scoutisme) Un des points forts du scoutisme français, c'est que beaucoup de chefs sont jeunes et même très jeunes, ce qui ne semble pas le cas dans tous les pays. Si on a commencé le scoutisme à 8/9 ans à 18 ans on a déjà 10 ans de scoutisme, une bonne expérience . |
Old GIlwellian Membre honoré
Nous a rejoints le : 09 Juin 2004 Messages : 10 027 Réside à : Paris |
L'intention certes était bonne mais elle reposait sur une analyse incorrecte et une vision de l'avenir que les années suivantes révélèrent complètement fausse. Michel Rigal et son équipe ayant été incapables de voir venir la crise de la jeunesse de 1968, n'ayant pas prévu que les trente glorieuses touchaient à leur fin, qu'il y aurait la crise du pétrole. Il voyait le scoutisme se développer dans les grands ensembles des villes nouvelles alors que son mouvement sera toujours incapable de se développer durablement dans ces villes nouvelles, réussissant bien mieux en zone pavillonnaire occupée par la moyenne bourgeoisie des périphéries urbaines. Il faut relire son discours dithyrambique sur un monde en voie de socialisation aux Journées Nationales précédant la réforme pour réaliser à tel point "Madame Soleil" Rigal s'était plantée.
Les idéologues qui entouraient Rigal pouvaient être des experte en pédagogie, ils ne connaissaient rien à la sociologie et méprisaient les faits si ceux-ci démontraient que leur théorie se révèlerait inopérante. Vouloir imiter les Boy Scouts of America avec leurs Explorers c'était refuser de tenir compte que les petits français de 1964 n'étaient pas des Boys américains et que les deux sociétés étaient dissemblables malgré le gout pour le Coca et les Westerns. On en connait les résultats : 70% de chute des effectifs dans les Yvelines par exemple (étude sociologique faite par l'équipe de Laneyrie) alors que la population jeune de ce département augmentera de manière significative sur la même époque. |
Blizzard Membre confirmé
Nous a rejoints le : 24 Juil 2011 Messages : 1 057 |
Le Coca coulait à flot, mais les westerns étaient spaghetti, la jeunesse se tournait vers le Peace and love des hippies, la Chine faisaient sa révolution culturelle, Mao publiait son petit livre rouge. La télé, de surcroît en couleur se généralisait dans presque tous les foyers. Antoine chantait depuis quelques années déjà, sa chemise à fleurs et ses cheveux longs. Il y eut les pionniers de la paix à Pâques 1968, au Bourget ; les deux Michel Rigal et Missoffe y furent plus ou moins hués par une foule frondeuse. La contestation explosa quelques jours plus tard. On en retint que les slogans : « Jouissons sans entrave, de tout, tout de suite parce que nous y avons droit ; l'imagination au pouvoir et sous les pavés la plage. » La réforme mal ficelée et venue trop tard, fut dépassée par les événements. Ses initiateurs tentèrent de rattraper le coup en intégrant à la pédagogie ces nouvelles notions qui séduisaient tant la jeunesse. Il y eu les Stips et les Staps qui ne servirent qu'à farcir des lentilles et à politiser peu ou prou le message éducatif, on y discutaient (beaucoup) du sexe des anges en oubliant ce qui faisait l'attrait du scoutisme. La continuité d'instruction et d'apprentissage est brisée, on passe d'une branche à l'autre, comme on monte systématiquement dans la classe supérieure aujourd'hui, qu'importe si on sait lire, écrire et compter. La branche éclaireurs (ou guides) est éclatée, les jeunes de 12 ans sont soi-disant incapables de pratiquer des activités physiquement exigeantes. Eh ! oh ! maintenant, ils sont mieux nourris, il n'est donc pas rare d'en voir mesurant 1,80 m et pesant 70 ou 80 kg. C'est vrai, quand on farcit des lentilles dans son bureau ?
Certain même osa parler de « Paléoscoutisme » pour le scoutisme traditionnel, mais à l'âge de pierre tous les enfants le pratiquaient tous le jours et quelle horreur, dans la nature. Ils voulurent, avant l'heure, faire du scoutisme un service civique ce qui n'est pas sa vocation. On constate de nos jours, pour celui qui est sensé remplacé le service militaire, que les volontaires ne s'y bousculent pas. Il faut absolument mettre en retraite tous les individus qui sont victimes du système de Peter : quand on atteint ses limites c'est le début de l'impéritie. |
Old GIlwellian Membre honoré
Nous a rejoints le : 09 Juin 2004 Messages : 10 027 Réside à : Paris |
La grande erreur fut de vouloir procéder par rupture au lieu de faire par continuité en s'adaptant peu à peu mais en respectant les fondamentaux sans opérer de cassure et aussi de prétendre représenter les désirs des jeunes qui ne furent absolument pas consultés. On leur imposa la réforme sans leur demander leur avis, mais après tout,demande t-on au lapin à quelle sauce il veut être mangé ? Résultat une génération de scouts ( 4 à 5 ans) après la division des troupes en deux, arbitrairement, par tranche d'âge, une grande partie des groupes se cassaient la g... et fermaient. Ou bien revenaient au classicisme. Les recherches du Père Combeau sur le groupes de la Région de Paris le démontrent abondamment, ainsi que les études effectuées sur d'autres régions de France par des universitaires. Mais en 1964 depuis combien de temps les grands idéologues de la réforme n'étaient-ils plus en contact avec la base, au contraire de Michel Menu qui avait conservé sa troupe de Saint Cloud et qui préparait son Art et Technique du scoutmestre ? |
Blizzard Membre confirmé
Nous a rejoints le : 24 Juil 2011 Messages : 1 057 |
Oui mais les gens aiment qu'ont décide pour eux quel sera leur même bonheur obligatoire pour tous et au coup de sifflet !
Ils argumentèrent qu'aux vues de leurs effectifs ils étaient les meilleurs, en oubliant que dans une population les imbéciles sont toujours beaucoup plus nombreux que les génies. Il est cependant une chose qu'ils pressentirent probablement, la carence prévisible d'un encadrement issus du scoutisme, il est plus facile de former un animateur qu'un chef qui a, comme dit Mendu, parfois dix ans d'expérience acquise étape par étape. Alors ils parèrent au plus urgent : un adulte responsable, pourvu de tous les laisser-passer pour être en règle avec l'administration, mais sa formation aux techniques scoutes fut laissées à sa discrétion, certains firent des efforts louable dans ce sens. Manque de chance l'année suivante, ils avaient d'autre chats à fouetter. Alors, ils inventèrent l'obligation d'un engagement, je ne sais plus pour combien d'années, mais plus qu'à la Légion, il me semble ; belle leçon de liberté n'est-ce pas ? Au lieu d'attirer les bonnes volontés, ils réussirent à les faire fuir. Les jeunes constatant cette pagaille partirent aussi, ou restèrent parce qu'ils s'y complaisaient. Dans l'ensemble, la qualité se dégrada. Et ils eurent beau chanter : « Si tu cherches, si tu doutes, tiens bon !... » |
Old GIlwellian Membre honoré
Nous a rejoints le : 09 Juin 2004 Messages : 10 027 Réside à : Paris |
Je vais relire l'étude faite pour célébrer les trente années de la branche Rangers-Scout et présentée lors du Colloque de Chantilly http://www.amazon.fr/scoutisme-chr %C3%A9tien-colloque-Chantilly-novembre/dp/22040506 60/ref=sr_1_1/276-9885886-6655330?s=books&ie=UTF8& qid=1403169624&sr=1-1&keywords=Chantilly
On ne peut soupçonner l'auteur d'être un fanatique anti SdF ennemi de la réforme de 1964 et pourtant on y trouve des choses consternantes. |
christian Membre notoire
Nous a rejoints le : 26 Janv 2008 Messages : 74 Réside à : Marseille |
Ayant vécu la réforme scoute des années soixantes comme scout (SdF) puis comme chef, je ne partage nullement les remarques de Blizzard et de Old Gilwellian à leur sujet. |
christian Membre notoire
Nous a rejoints le : 26 Janv 2008 Messages : 74 Réside à : Marseille |
Pour discuter de façon constructive du "grand schisme" il faut de l'humilié, arrêter de penser que l'autre à forcément tort et arrêter de lancer des invectives ou des jugements sans aucune nuances invectives.
Donc, connaissant bien la méthode rangers (a changé de nom depuis longtemps d'ailleurs), je ne peux pas laisser dire qu'elle est un échec. Elle est certes, à mon avis plus complexe à mettre en oeuvre que l'ancien système, mais ce n'est pas pour cela qu'elle ne fonctionne pas. |
chamoisguide Chante
Nous a rejoints le : 18 Mars 2012 Messages : 1 441 Réside à : dans le coeur de Dieu! |
vous rappelez beaucoup que les effectifs se sont effondrés au cours des années 60... est-ce vraiment dû à la réforme ou bien au changement brutal de société??
en effet aujourd'hui les scouts et guides de France sont le mouvement qui recrute le plus et qui compte le plus de scouts en France... Il y a peut-être une raison? Et si la réforme correspondait à un profil de jeunes (qui n'est peut-être pas le vôtre ni le mien je le concède)? dernière remarque, je vois qu'on fustige un peu les chefs qui n'ont jamais fait de scoutisme... sont-ils moins bons que les autres? et puis ce n'est pas l'apanage des SGDF, les mouvements dits classiques recrutent aussi pas mal de chefs qui n'ont jamais ou presque fait de scoutisme auparavant! |
Old GIlwellian Membre honoré
Nous a rejoints le : 09 Juin 2004 Messages : 10 027 Réside à : Paris |
Ce changement bien sûr n'est pas intervenu dans d'autres pays comme la Belgique ou l'Italie où le taux d'implantation du scoutisme a cru. Bien sûr les SGdF ont recruté en chiffres plus que les autres mais il faut voir cela en pourcentage de leurs effectifs, de combien à augmenté leur taux de pénétration par rapport aux autres associations, c'est cela qui compte. Les SGdF sont plus de deux fois plus nombreux que les GSE mais ont ils recruté trois à quatre fois plus qu'eux ou seulement un peu plus de deux fois soit un taux de croissance égal ? La Réforme n'est pas le seul élément à incriminer pour la chute des effectifs des SdF mais elle a accéléré cette chute car les groupes avec quatre branches étaient plus difficiles à maintenir que les groupes à trois branche, il fallait plus de chefs, plus de locaux, beaucoup de groupes implantés dans de petites agglomérations fermèrent, mais aussi il faut prendre en compte la résistance de nombreux chefs et de nombreuses familles à une réforme qui leur fut imposée d'en haut (relisez donc le livre de Christophe Carrichon sur le scoutisme en Bretagne pour voir comment cela s'est passé). Les groupes de grand lycées et les groupes d'institutions se sont effondrés, de même de beaucoup de groupes à l'étranger qui n'ont pu survivre. ON n'avait pas le choix dans beaucoup de lieu le passage à la réforme était imposé de force aux groupes. Les chefs résistants furent parfois déposés d'office, après un putsch des jeunes chefs revenus des STIP où on les avait véritablement endoctrinés. Pédagogiquement parlant cette réforme (celle des pionniers, car pour les rangers il n'y avait rien de prêt) pouvait se défendre, mais c'est la manière dont elle a été mise en place qui a accéléré le processus. En plus on a créé une séparation artificielle en montant les tenants de la tradition contre les tenants de la réforme pendant des décennies, on a déchiré la tunique scoute pour de longues années... |
Blizzard Membre confirmé
Nous a rejoints le : 24 Juil 2011 Messages : 1 057 |
Personne n'a dit que les chefs non issus du scoutisme sont moins bons, mais qu'ils ne connaissent que l'aspect pédago, ce qui est valable pour tous mouvements confondus.
Quant au recrutement, s'étant octroyé le nom Scouts de France, maintenant Scouts et Guides de France, ils font barrage ne serait-ce qu'au nom scout : les autres sont considérés comme roupies de sansonnets et qu'ils s'estiment heureux qu'on leur condescende quelque intérêt. Leur antériorité historique ne leur confère pas plus de légitimité que tous ceux qui font du scoutisme selon B. P. Les gens ne savent pas ce que ça contient, ils ne s'attachent qu'aux mots de France, comme si c'était forcément un label de qualité, en principe ça le devrait, mais trop se cachent derrière. Pour un peu, en quête de notoriété, certains n'hésiteraient pas à se proclamer Scouts de la République, mais laquelle ? L'humilité ce n'est pas dire : « C'est nous les seuls vrais, les authentiques, modèle 22, modifié 64 et 04, les autres ne sont que de mauvaises copies. » « la méthode rangers (a changé de nom depuis longtemps d'ailleurs) » La méthode éclaireur, elle, n'a pas changé de nom en un siècle. Quand on change sans arrêt d'appellation c'est qu'on ne cesses de se chercher. Tout fonctionne malgré les pannes, il y en a qui les collectionnent. La réforme marcha bien, dans des troupes formidables jusqu'en 68, après ils y eut plus de pire que de meilleur. |
Old GIlwellian Membre honoré
Nous a rejoints le : 09 Juin 2004 Messages : 10 027 Réside à : Paris |
Elle marcha surtout chez les pionniers, car dans les troupes rangers c'était le foutoir total, la non directivité, du Summerhill partout mais pas un seul Scouting for Boys. Faut dire que la plupart ds chefs rangers n'avaient jamais fait de scoutisme, les chefs formés avant la réforme qui étaient restés préférant s'occuper des pionniers, les vrais scouts selon B-P selon la parole officielle. |
chamoisguide Chante
Nous a rejoints le : 18 Mars 2012 Messages : 1 441 Réside à : dans le coeur de Dieu! |
Oui, c'est vrai que la façon dont ça a été fait, si c'était partout pareil qu'en Bretagne, ça a dû être mal reçu!
Sinon aujourd'hui vous pensez que la réforme a produit quelques fruitsou bien qu'elle est stérile? |
mendu1 Membre honoré
Nous a rejoints le : 22 Janv 2007 Messages : 6 678 Réside à : ar vro vigoudenn |
En ouvrant ce fuseau, mon intention n'était pas de faire une fois de plus le procès de la réforme .
D'ailleurs depuis un demi siècle...... l'idée serait de savoir où on en est ? Les SGDF font beaucoup de publicité , mais pour un ancien comme moi, c'est quoi le scoutisme SGDF ? Deux de mes fils ont été rangers, mais pas longtemps. Finalement, les SGDF et autres réformés sont les moins ouverts ? est ce volontaire ?Il est difficile de définir ce type de scoutisme, qui dispense beaucoup d'idées généreuses . Les SGDf ne sont pas ceux qu'on voit le plus souvent sur le terrain . Ce forum semble le seul, forum concernant le scoutisme encore existant ouvert à tous ! |
Old GIlwellian Membre honoré
Nous a rejoints le : 09 Juin 2004 Messages : 10 027 Réside à : Paris |
Par stérile veux tu dire qu'on aurait pu l'éviter ? Sans doute qu'on aurait du s'y prendre d'une autre manière et laisser à chaque groupe le choix entre pédagogie classique et pédagogie réformée. En Italie l'ASCI eu aussi des groupes avec rangers et pionieri mais au bout d'une quinzaine d'années ils finirent pas disparaître l'expérience n'ayant pas semblé pertinente la réforme ne fut pas adoptée. En Belgique (FSC) et en Suisse on laissa le choix aux unités/groupes/brigades. En Belgique les pionniers finirent par devenir la branche aînée au détriment de la route et avec une tranche d'âge légèrement décalée. Sans doute faudrait-il comparer le taux d'implantation et la progression des effectifs des associations ayant préféré le pragmatisme de la pluralité au dogmatisme jacobin au cours des cinquante dernières années, cela s'est-il révélé payant en termes de taux de pénétration, c'est à dire d'offre de scoutisme aux familles ?
Je constate seulement que dans mon arrondissement de Paris qui comptait une dizaine de groupes SdF dont certains avec trois meutes et deux troupes il y a cinquante ans il n'existe plus un seul groupe SGdF et ne subsistent qu'un groupe de filles SUF et un groupe de garçons de l'AGSE aujourd'hui. Le groupe de SUF étant l'héritier d'un des gros groupes SdF des années 60, celui de Guy de Larigaudie. |
Blizzard Membre confirmé
Nous a rejoints le : 24 Juil 2011 Messages : 1 057 |
On voit surtout les SGdF lors de manifestations où il faut faire du volume pour montrer qu'eux seuls existent. En revanche, on ne peut nier que les scouts, en général, se font de plus en plus discrets.
Les effectifs s'effondrent partout en regard d'une population qui augmenta de 50 %. Les causes sont aussi multiples que les sollicitations des diverses nouvelles activités de plein air proposées chaque année. De surcroît, elles ont un public qui applaudit et il y a remise de trophées à la fin, avec peu ou prou l'honneur des mêmes médias qui les descendent en flammes à la moindre anicroche. Certains défendent jalousement les privilèges qu'ils se sont octroyé à tort ou à raison. Ne nous voilons pas la face, le scoutisme est ressenti par le profane comme un milieu clos, avec ses règles, rituels, codes et langages où il semble difficile d'entrer sans montrer patte blanche. Et, contrairement à ce qui se passe ailleurs, il ne suffit pas de faire un chèque pour avoir une prestation équivalente à son montant ; là, il faut œuvrer à la réalisation des activités et participer à toutes. Son accès n'est possible qu'après examen de la candidature et vérification si on est pas un empêcheur de « scouter » en rond. Oui, oui, c'est ouvert à tous, à condition d'avoir les oreilles semblables aux leurs. Parfois, pour ne pas dire souvent, ça refroidit les vocations. Il y a des troupes où l'ambiance est aussi gaie qu'un redressement fiscal et rigide comme un parapluie roulé, dans d'autres c'est le chaos anarchique ou chacun est livré à lui-même, où il n'y a consensus que pour faire la « teuf ». Si ce n'est pas propre à un mouvement, il faut reconnaître qu'un en est plus coutumier. Tous retrouveront leur séduction quand il y aura vraiment un équilibre dans l'application des articles de la loi et la pratique des activités, grâce à un savant dosage. On ne peut privilégier ad nauseam l'une plus que les autres sous peine de lasser, voire de dégoûter. Pour ça, il faut des chefs éclectiques. Quand le CT, la maîtrise ne restent qu'un an, la pérennité est aléatoire ; s'ils restent trop longtemps, les habitudes aidant, ils ne s'actualisent pas vraiment. Là aussi, il faut un dosage pertinent entre le neuf et l'ancien, sans compter qu'il faut sans cesse s'adapter aux lois. C'est vrai la tentation est grande de s'abandonner à l'attentisme passif ou à la passivité attentiste, comme on voudra. |
Blizzard Membre confirmé
Nous a rejoints le : 24 Juil 2011 Messages : 1 057 |
Les esprits étriqués s'entêtent même quand ça ne marche pas, il n'admettent jamais qu'ils se sont trompés en partie ou en totalité. Ce sont ceux-là qui créent les dogmes et en font des paradigmes. Ils imposent, par la force si nécessaire, l'idée qu'ils ont, croyant que c'est la seule digne d'intérêt même si les faits leur prouvent le contraire.
À leur décharge on peut dire que trop de choix fait les indécis. Il y a cinquante ans qu'y avait-il comme structures offrant des activités comparables au scoutisme ? Depuis, il s'en est créé des quantités, certes dépouillées de l'aspect éducatif, les gens veulent du plein air, le reste étant accessoire. L'aspect sauvage (dans on acception première) du scoutisme, et, il faut le préciser, de la vie en campagne du soldat attire de plus en plus d'adultes frustrés de ne pas avoir connu l'un ou l'autre ou les deux. Les jeunes sont comme leurs aînés, ils recherchent un type d'aventure véhiculé par le cinéma, bien qu'ils soient disposés à s'engager dans de grandes causes humanitaires « droitsdel'hommesques ». Pas de trop quand même, il ne faut pas que ça bouscule leur tran-tran. Justement au nom des droits de l'homme et du citoyen dont trop se gargarisent, il ne fallait pas imposer, comme les lois qu'on fait passer en douce pendant que les gens sont en vacances ou à coups de 49-3, cette réforme et laisser le choix. Ils auraient pu changer la panoplie - c'est ce qui fut perçu par les gens - sans trop toucher au contenu. Grosse déception, derrière le nom, ce n'était plus ce que tous connaissaient. Il voulurent vendre une nouvelle lessive qui soi-disant lavait plus blanc, à l'usage elle laissait des tâches souvent indélébiles, en plus elle abîmait les mains. Forcément le nombre de mécontents prit de l'ampleur, hélas le mal était fait, les gens avaient acheté le paquet sans y trouver la blancheur annoncée, ni le petit jouet en prime. |
mendu1 Membre honoré
Nous a rejoints le : 22 Janv 2007 Messages : 6 678 Réside à : ar vro vigoudenn |
Hélas trop vrai tout ce que dit BliZzard !
Oui, mais comment en sortir ?
Parce que beaucoup de SGDf, EEDF... voudraient bien revenir au scoutisme . Une solution serait que les classiques leur tendent le main = des efforts à faire des deux cotés, plutôt que de rester dans le médiocre et dans l'insipide . je ne pense pas qu'il sorte quelque chose de bon de cette situation d'attente . Tout ne peut commencer que par la base, les grands sachems sont dans les nuages . La priorité, c'est le concret , et ne pas attendre une nouvelle Révolution copernicienne . Pendant ce temps, plein de jeunes passent à coté, n'oubliez pas que ça ne dure que de 10 ans, de 8 ans à 18 ans , un temps très court et sans retour . Tout ça à cause de grandes théories fumeuses . |
christian Membre notoire
Nous a rejoints le : 26 Janv 2008 Messages : 74 Réside à : Marseille |
Blizzard :
J'ai été chef rangers dans les années 70 puis beaucoup plus récemment chef pionnier. Je ne suis pas d'accord avec vous lorsque vous écrivez que la méthode ne marche pas. |
Blizzard Membre confirmé
Nous a rejoints le : 24 Juil 2011 Messages : 1 057 |
Christian, ne faites pas d'un cas une généralité. Le constat est là ! Quand ça marche, tout va bien. Mais il faut admettre qu'il y a tromperie sur la marchandise pour les jeunes qui veulent faire du scoutisme selon l'image que leurs aînés leur ont montré. Ça a bien marché, tant qu'il y avait des scouts et des chefs qui s'essayèrent à la nouvelle méthode, ils avaient gardé leurs acquis ; où ça commença a dérailler, c'est quand ils s'aperçurent où ça menait ou qu'ils partirent appelés par la vie ou atteints pas la limite d'âge. Ceux qu'ils formèrent surent continuer peu ou prou ce qu'ils apprirent mais qui n'était plus enseigné officiellement. Au début des années 1970, les jeunes qui se laissèrent séduire pour devenir chefs, reçurent une formation de surveillants de centres aérés ou de colonies de vacances : BAFA oblige. J'ai vu de jeunes chefs qui ne savaient même pas faire un nœud plat ; en revanche, ils étaient capables de discuter pendant des heures sur l'art de farcir des lentilles pour les distribuer à l'humanité affamée. Les môme sont sensibles à l'argument, pour peu qu'on les conditionne, pas besoin de forcer, faire pleurer dans les chaumière marche toujours autant. Pourtant, au fond d'eux-mêmes, ils n'ont qu'une envie courir dans la nature, y dormir et grimper aux arbres, ça impressionne les copains et les copines à l'école. Les théories à la Dolto, sont sérieusement remises en question aujourd'hui, bien que pour une poussière dans l'œil, il faille une cellule de soutien psychologique pour la victime et un bataillon d'avocats pour l'infâme inconscient qui l'a laissé dans un courant d'air. Tous les enfants du monde ont envie de sauter à pieds joints dans une flaque d'eau, ce qu'il font pourvu qu'ils croient qu'on ne les regarde, pardon ! qu'on ne les espionne pas.
Oui, Mendu1, du concret, rien que du concret, l'abstrait quand on aura le temps s'il en reste. Pour que les jeunes prennent le train en marche, il faut leur montrer le contenu sans tricher. Justement les tenants des Scouts en marche, furent comme les « mouvements sociaux » euphémisme pour dire que le pays est paralysé. De grâce, n'en faisons pas un tétraplégique. |
Old GIlwellian Membre honoré
Nous a rejoints le : 09 Juin 2004 Messages : 10 027 Réside à : Paris |
Ce qui est assez curieux c'est le nombre de groupes qui des années 60 aux années 80 ayant tenté l'expérience rangers-pionniers choisirent de revenir au système unitaire classique. Ce ne se fit pas sans casse en certains lieux, il fallut abandonner les locaux prêtés par la paroisse, une grande partie du matériel subir les foudres du National, avec parfois une visite de pointures comme Jean Moreau qui tentèrent de convaincre les parents de ne pas cautionner le passage du groupe aux SUF (la plupart du temps) ou aux GSE (dans la fin des années soixante comme à Caen).
Il y eu certes de bonnes unités rangers et pionniers (surtout pionniers) mais peu à peu des postes de 32 garçons avec des maitrises étoffées encadrées par des adultes entré dans la vie active se transformèrent en des postes mixtes de 12 pionniers/pionnières (voire encore moins) animés par des adulescents poursuivant des études qu'ils avaient du mal à rattraper ce qui était contraire aux idées des initiateurs comme Lebouteux, Bodson, Kieffer, Missotte et le Père Marchand. C'est vrai qu'on passa d'un temps où la branche pionniers était considérée comme la branche scoute "par excellence" celle décrite par B-P dans Scouting for Boys à un temps ou la branche scoute (autrefois rangers) devint la branche centrale avec un rajeunissement du pied de la pyramide des âges. Peut on affirmer tel Marchais parlant du bilan de l'URSS que cette réforme fut "globalement positive" ? Elle ne fut certes pas entièrement négative, mais il ne faut pas oublier les milliers de jeunes dégoutés par la chienlit vécue à l'époque dans trop de groupes SdF qui laissèrent tomber le scoutisme car il ne correspondait plus à leur attente, même chose pour les parents horrifiés de certaines innovations (pas toujours encouragées par le National il faut dire)surtout parmi les anciens qui avaient scouté dans leur jeunesse, dans ce bilan. En comparant à d'autres pays ayant vécu différemment la m^me réforme on se demande si une autre solution que celle choisie par la "strasse" de la rue de Dantzig n'aurait pas été un meilleur choix. C'est vrai qu'il n'y aurait pas de SUF et que vraisemblablement l'AGSE aurait des effectifs moins importants qu'aujourd'hui dans une mesure semblable à la Belgique ou la Suisse. |
mendu1 Membre honoré
Nous a rejoints le : 22 Janv 2007 Messages : 6 678 Réside à : ar vro vigoudenn |
Christian, si tu pouvais développer ....
l'important ce n'est pas d'être aux SGDF, aux Zeuropes ,SUF, voir d'autres petites associations, assez souvent péchues . L'important , c'est de faire du bon scoutisme, pas des discussions de salon . C'est bien de dire :" chez nous c'est bien meilleur qu'aileurs," tout le monde se fout de ce genre d'autosatisfaction, parce qu'on ne fait pas du scoutisme pour faire plaisir à sa concierge, mais pour se faire plaisir à soi, et se former . le scoutisme, c'est dans la nature, qui n'est pas toujours accueillante, d'où la nécessité de bien se préparer . Comme on dit chez les scouts " toujours prêt" . Mesdemoiselles, messieurs les scouts on vous attend, au fond des bois . Sincèrement, au cours de cette année, vous êtes vous préparés, à l'examen de passage du camp ? Il y a des niveaux qu'un scout doit avoir, et même des niveaux qui sont internationaux . |
Blizzard Membre confirmé
Nous a rejoints le : 24 Juil 2011 Messages : 1 057 |
Oh ! non, il ne s'agit pas de prétendre être des parangons portés au pinacle, mais seulement, comme disent les louveteaux : faire de notre mieux. Ça, c'est déjà à mettre dans les esprits le plus tôt possible. Ensuite, celui qui n'a jamais regardé et écouté pousser les arbres ne peut comprendre le monde et la place qu'il y occupe. Si les aînés ne l'enseigne pas, l'arbre ne sera qu'un matériau du berceau au cercueil.
Être prêt, c'est être capable de surmonter bien des situations non « formatées » grâce à son sens pratique et il ne s'apprend pas qu'avec les yeux et les oreilles, il faut bouger ses doigts, même si au début ils sont aussi souples que des barres à mines. Parler ne muscle que la langue, sûrement pas l'esprit si on se contente de répéter sans plus comprendre ni sens critique. De tout, un peu, on en retient toujours quelque chose. |
La Martre Membre actif
Nous a rejoints le : 28 Oct 2007 Messages : 136 Réside à : Toulouse |
Bonjour
C'est avec délectation que j'ai lu l'ensemble des posts. Ayant eu un parcours atypique et ayant pu expérimenter pendant ma jeunesse le scoutisme ranger pio et unitaire je vais essayer d'apporter quelques ressentis en temps que scout et chef sur les deux méthodes. En préambule il est clair pour moi qu'imposer la réforme, et le départ de nos frères dans l'association temporaire appelée Suf est une énorme maladresse. L'abandon de la proposition patrouille me semble là aussi un échec, c'était peut être la chance de retrouver nos frères Suf... Soyons optimistes et espérons qu'un jour la grande famille sdf, gdf et suf soit enfin réunie. J'ai connu la branche bleu, j'avais un chef de qualité et j'ai appris pas mal de choses : planter une tente, faire des constructions solides, la débrouillardise, la vie en équipe, faire des feux, lire des cartes... En ce temps là nous faisions des raids de 25 km avec des enfants de 12 à 14 ans et en complète autonomie nous n'avions que quelques talkie walkie qui ne captaient pas grand chose et pas de téléphones portables. Pour le jeune que j'étais porter mon sac à dos sur le vélo n'était pas chose facile et les routes de Clermont Ferrand avec un vélo trop grand est terrible, surtout quand on ne sais pas se servir des vitesses et que la barre centrale du vélo est un peu trop haute particulièrement à l'arrêt. Pour passer le badge explorateur une petite marche à l'azimut était un pré requis, je l'accorde nous ne calculions pas la déclinaison magnétique rapportée. Chez les bleu j'ai connu la cohésion, l'entraide... Plus tard je prononçais ma promesse je devais relever les défis, mais aussi me conformer à la loi de tout les scouts du monde... Enfin je devenais scout et je défis quiconque de me retirer cette appellation. Attention je sais faire les nœuds, les feux et me servir d'un couteau... Jeune chef passé par le stip et le stap je pensais que nous étions le scoutisme vrai et pur (en effet nous faisons parti du scoutisme français), puis j'ai compris que d'autres frères pouvaient eux aussi légitiment partager mes valeurs. Qu'apporte le scoutisme bleu ? Dans mon cas ce fut une prise de responsabilité plus rapide que chez les unitaires j'étais pilote et je dirigeais ma patrouille à l'âge de 14 ans sur une année. Si l'on a un chef de qualité que l'on soit dans une association ou une autre le scoutisme vécu sera lui aussi de qualité. En outre avec les pios conformément à la réglementation nous pourrons faire plus de choses que si nous avions des jeunes de 12 à 17 ans je pense en particulier à l'entreprise radeau impossible à l'époque sans un surveillant de baignade pour les moins de 14 ans. Le scoutisme traditionnel et le "moderne" sont complémentaires, certaines familles se retrouveront plus chez l'un que chez l'autre, cela ne sert à rien de les opposer... |
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