Merci pour ces précisions ! et tu as raison, l'expression "résurrection des morts" est dans le symbole de Nicée (325), et précède la "résurrection de la chair", qui se trouve dans le Symbole des apôtres, élaboré entre le Vè et VIIIè siècle, si j'ai bien lu.
Par ailleurs, jer n'ai employé l'acronyme INRI que pour ceux qui auraient eu du mal à suivre ! et s'il est vrai que le titulus, puisque tel est son nom, écrit en 3 langues (pas 4) : hébreu, grec, latin, diffère dans les 4 évangiles, la différence est quand même très minime ; on lit :
chez Matthieu, 27,37 : outos estin Iêsous ho basileus tôn Ioudaiôn
chez Marc, 15,25 : ho basileus tôn Ioudaiôn
chez Luc, 23,38 : ho basileus tôn Ioudaiôn outos
chez Jean, 19,19 : Iêsous ho nazôraios ho basileus tôn Ioudaiôn.
Il est évidemment assez énigmatique que Pilate est fait écrire "nazôraios", dont plus personne ne sait au juste le sens (en tout cas ce n'est pas "de Nazareth" disent les experts), mais ceci est une autre histoire…
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Amodeba
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Citation: Le 2007-06-03 12:12, panthère78 a écrit Plus sérieusement, le don d'organe est certes une nécéssité, mais il doit être strictement encadré, dans cette optique quelqu'un pourrait-il expliquer l'utilité de l'anonymat du don?
Je crois qu'on n'a pas répondu à cette question... Je dirais, personnellement, j'imagine si mon mari ou un membre de ma famille décédait brutalement, qu'on me dise qu'il y a possibilité de transplantation, j'aimerais mieux ne pas savoir à qui les organes ont été donnés. Je pense que la charge émotionnelle est quand même forte (en tout cas pour un organe type coeur ou cornée...) Et puis pour le receveur, ce n'est pas plus mal non plus à mon sens, je pense qu'il se sent suffisamment redevable vis à vis du donneur sans y ajouter sa famille, d'autant que la loi impose au corps médical de demander le témoignage de la famille même si, apparemment, le donneur a une carte de don sur lui.
J'avais vu un reportage sur cette question il y a une dizaine d'années, une personne qui avait reçu un coeur disait qu'elle ne pouvait pas dire "mon" coeur, qu'elle disait "le" coeur... L'image de soi doit être quand même assez atteinte, surtout que ce n'est pas une petite opération, il doit rester des cicatrices...
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panthère78
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