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excomunications suite à des actions civiles
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Rantanplan
canidé
  
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Le 2008-09-19 13:11, dingo a écrit :

Quand à l'abhération de différence de traitement sur le mariage????????, Par exemple, un catho bien en vue bien connu de la bonne société "bien comme il faut" se marie 6 fois civilement et divorce 6 fois en abandonnant femmes et enfants et il se remarie une 7° à l'église, les divorce sont connus, notoire et qui plus est public tout pour tout le monde, lui il est clean de chez clean. Une jeune femme bafouée et abandonnée, elle ne peux pas se remarier si la première union a eut lieu à l'église, sauf a être excommuniée. c'est à se taper la tête au ciel. Comprennes qui peux, moi de bonne fois - JE NE COMPRENDS PAS!

Pffff, c'est ce que tu dis qui est aberrant !
Il est évident que tu ne comprennes pas ça, puisque ça n'a pas de sens !

Un "vrai" catho ne se marie pas 6 fois civilement avec des femmes dont il a des enfants...
Donc non, à supposer qu'un tel type existe, il serait tout ce qu'il y a de moins "clean", pire encore qu'un "divorcé remarié".

Avant de crier au loup, vérifie que le loup n'est pas le fruit de ton imagination
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Old GIlwellian
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Remarquez j'ai bien rencontré en Afrique des catholiques polygames (avec une seule épouse passée par l'église). A leur mort toutes les épouses étaient présentes à la messe d'enterrement.

Je crois que l'excommunication n'intervient que si il y a remariage (civil bien entendu).
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  Je suis Ancien SdF et FEEUF  Profil de Old GIlwellian  Voir le site web de Old GIlwellian  Message privé      Répondre en citant
CASTORE
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Bon, alors, reprenons les cas d'excommunication énuméré par le code de droit canon pour ta petite étude comparative

1*apostasie, hérésie, schisme
2*acte de violence physique contre le pape
3*absolution d'« un complice d'un péché contre le sixième commandement du Décalogue » (interdiction de l'adultère) -concerne le prêtre-
4*profanation des matières consacrées(pain ou vin)
5*sacre d'évêque sans mandat du pape-concerne les deux: consacrant et consacré-
6*violation du secret de la confession -concerne le prêtre-
7*pratique d'un avortement qui réussit

Lesquels qualifies tu de civils Dingo?

Rappel de ce que disait Chamois :un catholique divorcé et remarié civilement n'est pas excommunié. En revanche, du fait qu'il vit en état de péché mortel puisque du point de vue de l'Église il commet en permanence l'adultère, il ne peut participer à l'Eucharistie (les catholiques sont supposés ne communier qu'absous de tout péché mortel (en état de grâce), et le divorcé remarié ne peut être absous, car l'absolution requiert un repentir sincère et une ferme intention de s'amender, condition qui ne peut être remplie tant que le second mariage civil existe et est "consommé").
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  Je suis RIAUMONT un jour...  Profil de CASTORE  Message privé      Répondre en citant
Old GIlwellian
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Ronin (S)
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Article paru dans Famille Chétienne n°1547, à propos de "sessions Cana" organisées par le chemin neuf pour les divorcés-remariés... Il y a plein de témoignages que je n'ai pas osés couper !

Texte:

Un chemin d'espérance

Cet été, la Communauté du Chemin Neuf accueillait à l'abbaye Notre-Dame-des-Dombes (Ain) une session Cana adaptée aux couples divorcés remariés. Entre expression de la miséricorde et réaffirmation de l'indissolubilité du mariage, des initiatives pastorales tiennent ainsi une ligne de crête délicate et parfois prophétique.

Cyril Douillet


"Que le Seigneur te bénisse, qu'il te donne sa paix et sa joie. " Tout en prononçant ces paroles, le prêtre pose sa main sur le front de Sylvie, bras croisés sur la poitrine, le visage recueilli. Natte brune, jupe de jean estivale, la femme retourne à sa place tandis que se poursuit la procession eucharistique, dans la paisible église de l'abbaye Notre-Dame-des Dombes, baignée d'une lumière de midi tamisée par des vitraux jaunes. À l'image des jeunes enfants ou des catéchumènes, elle vient de vivre en acte la " communion de désir ", geste qui manifeste son souhait de participer à la vie du Christ, en dépit de son impossibilité de communier aux espèces sacramentelles.

Au quatrième jour de la session pour " couples engagés dans une nouvelle union après divorce ou séparation ", à laquelle elle participe avec Francis, Sylvie vit une authentique transformation intérieure : " Je sais que je vais vers Jésus, je sais qu'il m'accepte telle que je suis. Tout en mesurant davantage combien le sacrement du mariage est précieux et sacré ". Un long chemin a déjà été parcouru.

Tout comme les quatorze autres couples participants à la session Cana Samarie en cette semaine de juillet, Francis et Sylvie, respectivement 57 et 50 ans, témoignent d'un parcours meurtri autant que touchant, qu'ils confient à l'ombre des pins avec simplicité et gravité. Pour Francis, ingénieur forestier, c'est l'histoire d'un premier mariage précoce, échoué après quatorze ans de vie commune et deux enfants.

" Élevé dans une famille catholique, je pratiquais avec ma femme, mais notre intégration dans la communauté était insuffisante, raconte cet homme élégant aux cheveux grisonnants. Notre relation s'est effilochée, distendue, jusqu'à la rupture. À mon divorce, blessé, je me suis mis en retrait par rapport à l'Église. " Quelques années après, Sylvie, célibataire, baptisée, non pratiquante mais en quête de Dieu, croise son chemin ; ils se marient civilement en 1996. En parallèle, la foi prend une place de plus en plus importante dans leur vie. Francis redécouvre l'adoration, les groupes de prière. " J'en oubliais mon statut de divorcé remarié ", reconnaît-il. Jusqu'au jour où, au terme d'une soirée pénitentielle, il se voit refuser le sacrement de réconciliation par le prêtre : " Ce fut une vraie claque, qui me rappelait ce que j'avais occulté ". Peu après, Sylvie vivra la même déchirure en prenant conscience que le mariage avec un divorcé l'éloigne de la communion au corps eucharistique du Christ. " J'ai ressenti une immense tristesse, le sentiment d'être exclue du Salut ", avoue-t-elle. Un nouveau chemin de vérité, toutefois, s'engageait, qui les conduit jusqu'à Cana Samarie.

Un accueil inconditionnel

Né à la fin des années 80, ramassé en une session d'été depuis trois ans, le parcours proposé par le Chemin Neuf est une expérience d'Église encore rare. L'idée est née au sein des fameuses sessions Cana pour les couples, lorsque les animateurs de la communauté ont pris conscience que la présence grandissante de couples divorcés remariés méritait un accompagnement spécifique - tout comme les personnes séparées non remariées auxquelles s'adresse Cana Espérance.

D'informelle, la proposition se fait d'année en année plus précise et développe une pédagogie adaptée autour d'une double exigence : " Cana, c'est le rappel de l'indissolubilité du lien d'alliance, voulue par Jésus ; lui adosser Samarie, en référence à la femme samaritaine, c'est signifier aussi la miséricorde du Christ pour tous ", synthétise Denise Vincent, Sœur du Chemin Neuf consacrée au célibat depuis vingt-cinq ans et principale animatrice de ces sessions.

Fondée sur un accueil inconditionnel (remariés, mais aussi concubins), cette retraite aide les couples, à travers des enseignements, à redécouvrir la valeur de l'alliance entre l'homme et la femme, et la cohérence de l'Église en matière de vie sacramentelle. Avec pour conséquence de les confronter à leur état de " contradiction objective avec la communion du Christ et de l'Église telle qu'elle s'exprime dans l'eucharistie ", selon l'expression employée par Jean-Paul II dans Familiaris consortio.

Vécue au troisième jour de la retraite, cette étape de vérité est pour certains douloureuse : " Ce fut un choc ", témoigne une participante lors de la " relecture ", temps de partage proposé chaque matin dans l'esprit ignacien qui imprègne le Chemin Neuf. Déchirée, elle confie sa difficulté à accepter de ne pas communier : " Je ne peux pas choisir ça... C'est le Christ que j'aime ".

Autre temps difficile : l'évocation des enfants du divorce, d'épisodes parfois crucifiants de rejet par une fille ou un fils blessé...

Quant au sacrement du mariage, comment le vivre en positif quand ni la séparation ni la vie " fraternelle " - c'est-à-dire commune mais continente - avec le nouveau conjoint ne semblent pas humainement possibles, ni souhaitables ?

Antonin, avec Christine couple accompagnateur de la session, lui-même divorcé, confie le regard qu'il porte sur son premier mariage. " Cette union-là existe toujours, le sacrement n'est pas rompu, même si notre relation ne porte plus de fruits, après des démarches de ma part restées sans retour, explique cet homme d'une cinquantaine d'années, dont l'accent et la blondeur trahissent l'origine belge. Mais Monique est bien présente dans ma prière quand je vis la communion de désir. " C'est aussi important pour Christine. " Je respecte profondément ce sacrement qu'Antonin et Monique se sont donnés. Je ne peux pas nier cette histoire, à laquelle je me suis trouvée accrochée. "

" Une graine d'espérance est déposée, chacun fait son chemin "

Avant-dernier jour de la session, l'église cistercienne est plongée dans l'obscurité pour la soirée de réconciliation. Quelques silhouettes s'agenouillent au pied d'une croix fleurie, dressée près de l'autel ; autour de lumignons rouges disposés aux quatre coins de l'édifice, des couples échangent à mi-voix ; sur des tables, du papier à lettre est disponible pour renouer une relation brisée ou écrire une " lettre à Dieu " ; dans la sacristie, deux prêtres accueillent ceux qui le veulent pour un temps d'échange. Jusqu'à minuit, la démarche de réconciliation se déploie ainsi sous de multiples formes, à l'exception du sacrement : un moment crucial au cours d'une retraite qui " revisite des histoires blessées ".

Pour Marie-Claude, 56 ans, venue pour le deuxième été consécutif à la session avec son mari Jean-Claude, c'est une étape dans un chemin au long cours. Un triple pardon s'est imposé à cette petite femme à la voix douce, originaire de Marseille. D'abord, pardonner à son premier mari, qui l'a abandonnée pour une autre après vingt-trois ans de mariage, la laissant sans travail, avec deux enfants à charge. Symbole de l'itinéraire parcouru : l'invitation, au cours de la prière pénitentielle d'une messe, à prononcer le prénom du conjoint parti, au milieu de l'assemblée. " J'ai pleuré, mais est-ce que j'ai pardonné ? ", s'interroge-t-elle avec une inquiétude mêlée d'espérance.

Ensuite, réconciliation avec l'Église : " L'an dernier, j'avais déchiré le texte de Jean-Paul II tellement je le trouvais dur... Cette année, il ne me révolte plus... Je fais partie de l'Église, je la respecte. Je comprends mieux qu'elle ne peut pas tout accepter ".

Enfin, un " pardon très fort " vécu avec Jean-Claude, lui-même divorcé : " Avant de venir, notre couple était fragilisé ; nous avons trouvé ici un lieu pour mieux nous parler ; Dieu nous a surpris ! " " Seul le pardon fait grandir l'amour ", insiste le conjoint, lunettes et barbe blanche. S'il a renoncé à faire une demande de reconnaissance en nullité de son premier mariage, " à cause des enfants, qui n'auraient pas compris ", lui et Marie-Claude n'en sont " pas encore à pouvoir vivre en frères et sœurs ", mais de nouvelles voies s'esquissent, fondées sur une plus grande cohérence de vie.

" En pratiquant la communion de désir, j'ai entendu le Christ me dire sa souffrance pour tous ceux qui ne communient pas, témoigne Jean-Claude. Mon propre manque peut alors devenir compassion. " Si tous ne perçoivent pas cet appel, l'expérience d'une fraternité vécue avec d'autres personnes partageant la même situation ouvre les cœurs. " Les couples repartent avec beaucoup moins de révolte ", constate au terme de la session Denise Vincent, habillée aux couleurs beige et blanche de la communauté. " Au fond, c'est une graine d'espérance qui est déposée ; chacun fait son chemin, ici, ou le fera plus tard. "

Une mystérieuse fécondité

En fin de compte, la retraite voit poindre une mystérieuse fécondité pour l'Église, au-delà de l'accueil des plus blessés auquel elle se doit. En témoigne Élisabeth, qui vit la retraite dans les coulisses, comme maîtresse de maison et soutien de prière. Épouse fidèle depuis vingt-cinq ans, peu confrontée à cette problématique, cette mère de cinq enfants au sourire généreux, avoue être bouleversée par le témoignage donné par les divorcés remariés : " Ces personnes qui sont passées de la plainte à l'intégration de la loi sont prophé-tiques, en redonnant un sens aux sacrements. Depuis, je m'interroge sur ma façon de recevoir la communion, parfois emprunte d'habitude : qu'est-ce que cela signifie vraiment pour moi ? "

Avec la communion de désir, manifestation publique de leur état, tout se passe comme si, au cœur de leur situation complexe et " non conforme ", les divorcés remariés étaient appelés à devenir des témoins privilégiés de la grandeur des sacrements, en particulier du lien intime entre l'eucharistie et le mariage. Autrement dit, de l'infinie fidélité de Dieu au cœur de nos fragilités.

Secrétariat de Cana Samarie : Isabelle Greenwood,

10, rue Henri-IV, 69287 Lyon Cedex 02 (tél. : 04 78 42 72 95 ; canafrance@chemin-neuf.org ).

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Hocco pourrait-il nous donner le sens exact du terme hébreu "get" et l'interprétation du texte du Deutéronome 24, 1-4 ? Désolé mais j'ai beaucoup de mal à lire les lettres hébraïques et la traduction du Grand-Rabbin Zadoc Kahn de la version massorétique ne m'éclaire guère.

Pas le temps de lire toute la Michnah sur ce chapitre.
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Le 2008-09-19 16:37, Old GIlwellian a écrit :

Hocco pourrait-il nous donner le sens exact du terme hébreu "get" et l'interprétation du texte du Deutéronome 24, 1-4 ? Désolé mais j'ai beaucoup de mal à lire les lettres hébraïques et la traduction du Grand-Rabbin Zadoc Kahn de la version massorétique ne m'éclaire guère.

Pas le temps de lire toute la Michnah sur ce chapitre.

« Kétouba», « Guète », « Agouna », « Mamzer »... Autant de termes hébraïques relatifs au mariage et au divorce religieux, et qui renvoient à la délicate situation de la femme lorsque le couple souhaite mettre fin à l’union.

Les Juifs des trois principales tendances du judaïsme contemporain (orthodoxes, massorti (conservative) et libéraux (reform)) ont des réponses parfois différentes à certaines situations dramatiques, notamment dans le cas du mari qui refuse le divorce (guète) à sa femme.


1- La Kétouba : le contrat de mariage
Y sont exposées les obligations (d’ordre financier essentiellement) du mari envers son épouse. Ces obligations incluent celles énoncées par la Tora, ainsi que de nombreuses autres, ajoutées par les sages du Talmud.

Le texte standard de la Kétouba est rédigé conformément à des règles figurant dans le traité Kétoubot et les ouvrages de droit canon juif tels que le Michné Tora de Maïmonide et le Choul’han arou’h, Even ha-èzer. Les obligations énoncées dans la Kétouba ont force de loi.

• Le mouvement massorti a créé une Kétouba en anglais, comportant un article où les époux s’engagent à respecter la décision du tribunal rabbinique en cas de divorce, évitant ainsi la question du guète (cf. ci-dessous).

• Certains juifs libéraux ont adopté une « Kétouba égalitaire » moderne, exhortant les époux à fonder leur relation sur un engagement spirituel réciproque. Elle ne comporte pas, en général, les éléments juridiques et financiers qui constituent le fondement de la Kétouba traditionnelle.


2- Le Guète ou acte de divorce (get en anglais)
Le Guète (acte de divorce) reprend une formulation en partie extraite de la Michna.
C’est le mari qui doit donner le Guète à sa femme et, en dehors d’Israël, les chefs rabbiniques n’ont pas d’autorité pour le contraindre à se plier à leurs directives.

La femme reste alors une Agouna (une femme « liée ») et ne peut se remarier selon la loi juive.

• Cette situation a mené à l’adoption en 1953 par l’assemblée rabbinique du mouvement massorti (conservative) d’une Takana proposée par Saül Liberman, appelant à l’insertion dans la Kétouba d’une clause selon laquelle l’époux et l’épouse, au cas où de graves difficultés surgiraient entre eux, sont d’accord pour se plier à la décision du tribunal religieux du mouvement massorti.

Dans le cas où le mari ne se soumet pas à comparaître devant le tribunal rabbinique, celui-ci invoque le principe talmudique de l’annulation rétroactive, évitant ainsi la nécessité d’un acte de divorce. Ce principe n’est d’ordinaire pas sanctionné par des autorités hala’hiques orthodoxes.

• Le judaïsme libéral a abandonné la pratique de l’acte de divorce et accepte le divorce civil comme suffisant en vue d’un remariage.

La loi talmudique du divorce est exposée dans le traité Gittin.


3- Mamzer : l’épée de Damoclès
Le terme mamzer signifie « enfant illégitime ». Aux yeux de la loi juive, lorsqu’une femme se remarie sans avoir reçu le guète de son premier mari, tous les enfants qui sont issus du second mariage sont considérés comme des mamzérim (pluriel de mamzer).

• Les Juifs libéraux, en revanche, ne demandent pas le guète avant un remariage.

L’enfant né de l’union d’un mamzer et d’un enfant légitime est lui aussi mamzer.

Source : articles « Kétouba », « Divorce » et « Illégitimité », Dictionnaire encyclopédique du judaïsme (Cerf/Robert Laffont, 1996)
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Dr. Cerf Vincent
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Le 2008-09-19 13:11, dingo a écrit :


Quand à l'abhération de différence de traitement sur le mariage????????, Par exemple, un catho bien en vue bien connu de la bonne société "bien comme il faut" se marie 6 fois civilement et divorce 6 fois en abandonnant femmes et enfants et il se remarie une 7° à l'église, les divorce sont connus, notoire et qui plus est public tout pour tout le monde, lui il est clean de chez clean.


Pour les 6 premiers mariages, aux yeux de l'Église, il vit en concubinage. Il ne peut donc pas communier non plus. Et si c'est notoire, il se fera refuser la communion de la même manière qu'un divorcé remarié.
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En es tu sur??? le cas que j'ai pris est dans les annales de la presse et du théâtre. Je n'ai jamais dis que c'était un "bon catholique" non mais il se présentait comme catholique et s'est marié une ultime fois à l'église.

Tout comme ce prince contemporain 11 enfants s'est séparé de corps d'avec son épouse, vivant notoirement en concubinage et communiant régulièrement et publiquement, certes il n'était ni divorcé, ni remarié.

Je trouve qu'il y a quelques hypocrisie dans le traitement des termes et des situation qui pourtant sont les mêmes.

Ce qui expliquerait un peu la multiplication des union libre et des enfants nés hors mariages.

je ne peux m'empêcher que de voir dans ces différentes situations quelques hiatus, que je n'arrive pas à comprendre, il faut vraiment m'expliquer - je dois être un vrai âne bâté!

mais tout celà ne donne pas la réponse des autres exclusion de la commune union, ou exclusion de la communauté, des autres confessions
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Dr. Cerf Vincent
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Ben le problème des divorcés remarié est justement qu'aux yeux de l'Église, ils vivent en concubinage ! En tout cas, si le fait est public et que le prêtre qui donne la communion est au courant, il doit refuser la communion à un concubin ! Et je pense que les prêtres qui donnent la communion aux concubins notoires ne font pas plus de difficultés pour les divorcés remariés. (Et je ne parle pas de la communion donné par des laïcs ...)
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Purée, si on doit refuser la communion à ceux qui vivent en concubinage je connais un mouvement où une grande partie des stagiaires en stage de formation se verraient refuser l'accès à l'autel
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Ben oui, mais c'est ce qui principalement reproché aux remariés (Avec en plus l'officialisation du statut).

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madame okapi
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ce qui serait normal c'est qu'ils ne se présentent pas au banc de communion !
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Dingo
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Mon dieu, au 21° siècle l'amour et la compassion de jésus, ferait toujours aussi scandale de quand il s'est incarné, de diner avec des prostituées et des voleurs, des lépreux, où il disait que la loi devait passer derrière l'amour.

que le sabbat, pardon hocco, ne devait pas être intangible et que dans certain cas on pouvait transgresser la loi.

Ce qui est sur aussi, c'est qu'il subirait le même traitement, par la même cohorte de gens bien comme il faut, car ce fut un sacré empêcheur de ronronner sur les textes intangibles.

car hormis le décalogue nul autre loi ou règle ne fut écrite par le divin.
je ne suis pas fière de ma vie, la seul chose dont je suis fière et je resterais fidèle à cette ligne de conduite, jamais, non jamais, je n'ai fait sentir à quiconque, qu'il m'étais inférieur, ou qu'il fut indésirable quelque part.
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Dr. Cerf Vincent
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Mais autoriser les divorcés remariés à Communier est-ce faire preuve de compassion ?
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A.lo&O
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Juste à titre d'anecdote : mon oncle a été prêtre (ouvrier ; il fût parmis les tous premiers, de ceux qui rédigèrent les manifeste des 73, et de la délégation qui partit en 1954 au Vatican défendre leur cause lorsqu'on tenta de dissoudre le mouvement). Mon père, quand à lui, a divorcé pour vivre avec ma mère…

Bébé, plus par habitude et tradition, j'ai été baptisé d'office, comme c'est souvent le cas.
Mes petits frères ont eu l'avantage de ne pas le subir, mes parents ayant avancés sur le chemin de… la non-foi catholique.

Il a maintenant 87 ans. Il y a un an, alors que nous dicutions, il nous a demandé « Tiens, c'est étrange, je ne me souviens pas avoir baptisé Benjamin. ».
Et là, mes parents lui ont répondus qu'il avait alors refusé car j'étais le fils d'un divorcé vivant alors en concubinage (mes parents se sont mariés civilement quand j'ai eu 12 ans).
Il l'a regretté… du fond du cœur. Ça lui faisait clairement mal de penser qu'il avait pu le refuser (à son frère, en plus), d'autant qu'il ne voyait plus de bonne raison à ce refus.
Visiblement, sa foi a aussi profondément évoluée en vingt-cinq ans, et aucun doute qu'il l'aurait maintenant accepté… avec un immense plaisir.


Et moi qui suis athée et n'ai pas vraiment envie de me marier, je serais heureux de l'être par lui. ôO

[ Ce Message a été édité par: BenjaminL le 20-09-2008 à 19:38 ]
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Dingo
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je vais citer le père finet, que l'on ne pouvait pas taxer de laxisme ou de libéralisme;

Compatir; cum patere, souffrir avec
connaitre co naitre naitre avec,

en fait je me souviens d'un prière où il est dit que Jésus ne peux ni se tromper et qu'il tient toujours ses promesses,
et quelque part, il dit malheur à celui qui blessera un tout petit.

le petit c'est le plus faible, celui qui n'a pas la force d'être irréprochable; alors tout compte fait je suis bien heureux, car la position péremptoire de certain, frôle quand même, la provocation.

je connais un idiot - qui ne regrette rien, car longtemps il a dit, "mon dieu donnez moi ce que l'on ne vous demande jamais", donnez moi la solitude, il l'a eu, donnez moi la pauvreté, il l'a eu, donner moi la maladie il l'a eu, un vrai job.

Mais je connais aussi plein de gens qui se croyait fort et qui priaient toujours pour les autres, pour leurs conversions, un jour une tuile leur est tombé sur le nez, et là - schlonggggggggg.

leur belles certitude de force, leur superbe s'est effondrées.
Ils sont entrés en révolte, contre Dieu, " mais qu'est ce que j'ai fait" vraiment pour que je vive ça, alors que je priais, que j'étais droit, c'est pas possible qu'il y ait un dieu!
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Amodeba
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Le baptême n'est pas la communion... Je ne sais pas s'il y a des cas où on peut vraiment refuser le baptême...

Dingo, le Christ lui-même a rappelé le décalogue dans les Evangiles... en disant qu'il "tenait" dans la loi d'amour de Dieu et du prochain. Mais l'amour ne veut pas dire faire n'importe quoi pour autant... Ce n'est pas respecter le Christ présent dans l'Eucharistie que de communier en état de péché mortel. Maintenant...
Citation:
Jamais, dans nos jugements, nous ne devons confondre le péché qui est inacceptable, et le pécheur dont nous ne pouvons pas juger l'état de la conscience et qui, de toute façon, est toujours susceptible de conversion et de pardon. (Benoît XVI aux Invalides le 13 septembre)

Le Pape, et avec lui les Evêques et les prêtres, doivent rappeler les normes pour la communion eucharistique. Ensuite, à chacun de s'examiner lui-même pour savoir s'il peut communier... Mais la communion eucharistique n'est pas un "droit" en soi, comme je trouve qu'on a trop tendance à penser.
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Dingo
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alors, oui rappelons les règles eucharistiques, et que chacun en conscience réfléchisse à ce qu'est l'état de grâce, je doute que beaucoup alors ose s'approcher du pain des anges.

voyez vous un once de charité que de dire qu'un divorcé ou un concubins salit le christ en allant communier n'est-ce pas un jugement ?

que de dire "le mieux c'est qu'ils ne viennent pas communier", ce n'est pas se sentir supérieur??

Alors oui rappelez vous et appliquez vous les règles eucharistiques les juges non excommuniés, et soyez sur de vous en allant recevoir le corps sacré!

Et surtout ne souffrez aucunement de la souffrance de vos frères!

Car comme nous sommes fautifs, faibles,inconstants, c'est bien notre faute ce qui nous arrivent, qu'est ce que nous venons réclamer un droit quelconques de lever les yeux vers le ciel, de simplement oser espèrer pouvoir recevoir la force de ne pas tomber plus bas.
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Dr. Cerf Vincent
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Citation:
Le 2008-09-20 20:05, dingo a écrit :

voyez vous un once de charité que de dire qu'un divorcé ou un concubins salit le christ en allant communier n'est-ce pas un jugement ?

Je n'ai pas le souvenir que quiconque ait dit une idiotie pareille.

Citation:
que de dire "le mieux c'est qu'ils ne viennent pas communier", ce n'est pas se sentir supérieur??

Certainement pas ! La vraie question est pour qui est-ce mieux ? "Quiconque mange et bois le Corps et le Sang du Christ indignement, mange et bois sa propre condamnation". C'est pas de moi !
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A.lo&O
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Citation:
Le 2008-09-20 19:51, Raksha (Amo) a écrit :

Le baptême n'est pas la communion... Je ne sais pas s'il y a des cas où on peut vraiment refuser le baptême...

Je le sais fort bien ; ce que je voulais juste signifier, c'était l'évolution de la foi et de la capacité de pardon d'un croyant — et à plus forte raison pour les catholiques, d'un prêtre — et son influence sur ce que sa conscience lui permettrait de faire.

Citation:
Le 2008-09-20 20:30, Dr. Cerf Vincent a écrit :

Je n'ai pas le souvenir que quiconque ait dit une idiotie pareille.

Citation:
Le 2008-09-16 20:07, Nominoe a écrit :

Ne jugeons pas mais qu'ils recoivent le Corps du Christ serait souiller celui ci

?
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hocco
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Citation:
Le 2008-09-20 17:35, dingo a écrit :

[...] que le sabbat, pardon hocco, ne devait pas être intangible et que dans certain cas on pouvait transgresser la loi [...]

De fait, dans toute situation où une vie est en danger (pikoua'h néfèch), un Juif a le devoir de transgresser toute règle religieuse pouvant compromettre le sauvetage de cette vie.

Bien que non réservée au Chabbat, cette règle fut instituée après la mort de 'Hassidim qui avaient refusé de se défendre un Chabbat lors de la révolte des Macchabées.

Les règles de chevout peuvent être transgressées dans des situations moindres (ex : un patient grippé).


Il importe de préciser qu'il ne s'agit pas d'une entorse aux règles tolérée, mais d'un devoir humain et religieux.

Une étude intéressante sur la "transgression" :
Citation:
Le Chabbat de Jésus, par Rivon Krygier (Recherches de Science Religieuse - CAIRN)

résumé de l’article :

Depuis la littérature chrétienne patristique, mais aussi et souvent encore, moderne, il est un lieu commun de l’exégèse de montrer en quoi « l’accomplissement de la Loi » par Jésus devait se traduire par l’abolition pure et simple de ses rites, en particulier du Chabbat qui devait être remplacé par le « huitième jour » (le Dimanche).

Or, il est aujourd’hui notable que rien de tel ne fut jamais avancé explicitement par Jésus qui se rendait régulièrement à la synagogue le Chabbat, y enseignait et « montait à la Tora ».

Le seul véritable point d’ancrage permettant d’affirmer le déni du Chabbat par Jésus repose sur un fait qui, il faut bien l’admettre, est incontournable : à diverses occasions, il le « transgresse » délibérément.

La thèse du Rabbin Krygier est que pour les évangélistes eux-mêmes, Jésus ne rompt pas le Chabbat pour manifester l’inanité de son observance, mais pour subvertir l’ordre des priorités, en l’occurrence, privilégier le salut des personnes dont il se veut l’agent et le garant.

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Boxer
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Le Christ dit lui-même qu'il ne vient pas abolir la Loi. Il y a eu probablement confusion chez certains avec Paul, qui finit par trancher en faveur de la nouvelle Foi et contre les rites juifs en permettant aux non juifs de devenir chrétien sans être circoncis. Ses explications sur la Loi juive (Romains,2 et 3) sont quand même passablement embrouillées : il la garde et y renonce en même temps…

Chez le même Paul, on voit bien au fil des épîtres une évolution de la notion de l'eucharistie ; au début, c'est un simple rappel, une commémoration du dernier repas du Seigneur, où chacun apporte ce qu'il veut à boire et manger. La notion de sacrement est manifestement plus tardive — ce qui n'enlève rien à sa valeur, évidemment !
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Dingo
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Ce que cite hocco

mais pour subvertir l’ordre des priorités, en l’occurrence, privilégier le salut des personnes dont il se veut l’agent et le garant.

et ce que dit Boxer est interressant à plusieurs titre, d'autant que les 3 religions monothéistes sont basées sur la conséquence d'un adultère - apparemment légalisé voir magnifié - celui d'Abraham, qui reçoit Agar dans sa couche, Agar donnée à Abraham par sa propre épouse Sarah, extraordinaire concubinage (ou libertinage)!!!!.

Partant de là comment peut-on justifier une quelconque acrimonie à l'encontre des concubins de toutes sortes, ou bien ce qui fut bon pour les religions serait toxique pour l'équilibre sociologique du commun des mortels?

En écrivant celà, j'entends d'ici les cris d'orfraies de ceux qui vont crier au scandale, à l'irrespect, à l'iconoclaste. Ce n'est qu'une question entre deux situations publiques, notoires?

l'une n'est en aucun cas scandaleuse, et de multiples post vont la justifiée, et comme je le dit la magnifier, l'autre situation, les concubins actuels ou adultères, vont être vulgairement vilipendés, stigmatisés, voir lapidés moralement.
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CASTORE
Rongeur

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Dingo,

j'en regrette que la conversation se stérilise, tu as une façon de prêter des intentions à tes interlocuteurs qui est blessante (les cris d'orfraie et Cie...j'aime bien les chouettes mais en bon français, la comparaison est blessante)

Alors oui, je vais monter sur mes grands chevaux (j'ai toujours aimé l'équitation ) :

C'est une différence de temps, avant et après l'incarnation.Il a fallut 2000 ans pour préparer les hébreux à recevoir le message du Christ, c'est dire!

*Abraham, c'est l'ancien testament .

Les apotres, dans le nouveau testament, ont eu droit à autre chose(St Marc 10;1-12)
En partant de là, Jésus arrive en Judée et en Transjordanie. De nouveau, la foule s’assemble près de lui, et de nouveau, il les instruisait comme d’habitude. Des pharisiens l’abordèrent et pour le mettre à l’épreuve, ils lui demandaient : « Est-il permis à un mari de renvoyer sa femme ? » Jésus dit : « Que vous a prescrit Moïse ? » Ils lui répondirent : « Moïse a permis de renvoyer sa femme à condition d’établir un acte de répudiation. » Jésus répliqua : « C’est en raison de votre endurcissement qu’il a formulé cette loi. Mais, au commencement de la création, il les fit homme et femme. A cause de cela, l’homme quittera son père et sa mère, il s’attachera à sa femme, et tous deux ne feront plus qu’un. Ainsi, ils ne sont plus deux, mais ils ne font qu’un. Donc, ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare pas ! » De retour à la maison, les disciples l’interrogeaient de nouveau sur cette question. Il leur répond : « Celui qui renvoie sa femme pour en épouser une autre est coupable d’adultère envers elle. Si une femme a renvoyé son mari et en épouse un autre, elle est coupable d’adultère. »



Alors, comment "lire" Abraham?

Si on en regarde les fruits humains, clairement, ça donne aujourd'hui des fruits pourris: les vieilles querelles sémites s'ancrent dans cette descendance : fils de l'esclave contre fils de la femme libre, Ismael contre Isaac, voilà les racines des guerres entre frères ennemis en Palestine.

Si on interprète ce récit, comme l'ont fait les Pères de l'Eglise, on y trouve une autre signification, notamment sur la confiance en Dieu (l'erreur de Sarah, accuser Dieu de sa stérilité, l'erreur d'Abraham: accéder au désir de sa femme en prenant Agar), sur ce que l'on croit être nos bonnes actions (Sarah reproche à Dieu la façon dont Agar se conduit alors qu'elle est à l'origine du nouveau statut d'Agar, puis elle fait chasser Agar, créeant par là le ressentiment...) etc.
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Patte serviable
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Pour ce qui est des 6 mariages civiles et le 7 iemes religieux.. Je pense ne pas me tromper.. mais peut être quand même. Tu peux te marier à la mairie, divorcer, puis te (re)marier à l'église. Pour l'église tu es marié juste une fois.. Par contre ce n'est possible que si les deux personnes sont baptisés. Si elles ne sont pas baptisée, le mariage civil compte pour le "religieux" . Je sais pas si je suis très clair..
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Dingo
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castore j'aime les orfraies, crois moi et dieu merci il est impossible de les ignorer,

Il leur répond : « Celui qui renvoie sa femme pour en épouser une autre est coupable d’adultère envers elle. Si une femme a renvoyé son mari et en épouse un autre, elle est coupable d’adultère. »

Dis moi où l'abandonné est fustigé et déclaré coupable s'il se remarie - dis moi ou il lui est interdit - de se remarier!!!!!!!!!!!!!!!

il n'y a pas de solidarité dans la faute que je sache.

Quand à la stérilisation du débat, j'ai comme l'impression que l'exclusion pour fait civil de certains membres de la communauté n'existe que dans l'Église romaine, et que c'est bien et uniquement une punition, dans une religion qui a été, et reste doloristes, alors qu'elle devrait respirer, et insuffler l'espérance et la joie de la bonne nouvelle - et unique bonne nouvelle,
DIEU EST PERE, et DIEU EST AMOUR
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Old GIlwellian
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Il y a là une confusion regrettable entre divorce et répudiation. Le texte biblique parle de répudiation si je ne me trompe, du moins c'est le sens que donne mon Bailly au terme grec employé dans l'Evangile de Marc (10, cette confusion est reprise dans la Bible de Jérusalem qui parle de divorce, la Segond n'est pas trop claire non plus parlant de mari qui répudie sa femme, de femme qui quitte son mari et de lettre de divorce.

Il serait intéressant de savoir pourquoi les protestants refusent de considérer le mariage comme un sacrement et qu'elle est la position des orthodoxes sur ce point.

Le Droit français établit-il une différence entre divorce et répudiation ?
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CASTORE
Rongeur

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Réside à : wwwest
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Old,

La répudiation, c'est littéralement l'action de renoncer à quelquechose.
En droit français, ce terme s'emploie pour renoncer à un legs, par exemple.

Historiquement, dans l'Antiquité (en droit romain),c'était l'action de renvoyer légalement sa femme...(et pas l'inverse, vous le remarquerez)

En terre d'Islam, de la m^me façon, la répudiation est réservée à l'époux.
En Egypte, par exemple, répudiation et divorce sont deux procédures distinctes, l'une réservée au mari, l'autre à l'épouse.

Pour les orthodoxes russes, en gros, leur position est inspirée par un souci pastoral et non doctrinal.
*Pour la doctrine:
Le mariage reste bien un "mystère" (c'est le m^me mot pour sacrement) de l'ordre de la nature selon le vouloir divin (comparaison de St Paul et de St Jean Chrysostome : le mariage est une icône mystérieuse de l'Eglise)
C'est une Eglise domestique.
La théorie de l'indissolubilité du mariage a une grande valeur pédagogique. L'invitation du Christ est un commandement. Ceux qui sont liés par le mariage doivent veiller à ne pas se séparer, car ils doivent leur unité à Dieu.

*pour la pastorale :
Le divorce ne guérit pas un mariage malade, mais il le tue. Ce n'est pas une attitude ou un comportement positif.
Toutefois le divorce est une attitude d'"économie" ou de "philanthropie" de l'Eglise orthodoxe envers un pécheur.
Pour un orthodoxe, le mariage ne peut être dissous au sens de "il ne peut être permis de le dissoudre", mais il peut être dissous au sens de "cela peut arriver"

L'unité formelle doit être en phase avec une "symphonie interne". Le problème se pose quand il n'y a plus rien à sauver de cette "symphonie".
L'Eglise orthodoxe reconnaît qu'il y a des cas où la vie conjugale n'a plus de contenu ou même qu'elle peut conduire à la perte de l'âme.
Néanmoins, l'Eglise orthodoxe considère le divorce comme une tragédie due à une faiblesse et au péché de l'être humain.
Un éventuel deuxième mariage n'est donc concédé qu'à cause de la "faiblesse humaine". Ainsi, l'Apôtre Paul dit à propos des personnes non-mariées ou veuves : "S'ils ne peuvent vivre dans la continence, qu'ils se marient" (1 Cor., 7 9). C'est concédé comme une approche pastorale, en vertu de l'"économie" envers la faiblesse de l'homme.

je ne sais pas si je suis très claire, là....
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Dingo
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pour moi oui comme de l'eau d'une source claire
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