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Auteur | La traduction douteuse du Pater Noster |
geopraem Membre
Nous a rejoints le : 19 Avr 2004 Messages : 46 |
Citation: Le concept de "langue sacrée" reste difficile à manier. Marquer la distance entre Dieu et sa créature: est-ce pour lui ou pour nous? Il se donne à connaître et se révèle en se faisant comprendre ; de notre côté, utilisons-nous une "langue sacrée" pour nous adresser à lui dans notre prière personnelle? Tout rit n'utilise pas une "langue sacrée". La plupart du temps, les Maronites, par exemple, célèbrent leur liturgie en arabe-libanais, en prenant le syriaque pour le récit de l'institution, c'est-à-dire pour la citation des mots mêmes de Jésus. Cela dit, je suis sensible aux deux premiers arguments. L'abolition du latin est tout aussi regrettable que son imposition généralisée. Enfin, pour ce que j'en dis... |
Éléphant Chef distingué
Nous a rejoints le : 23 Déc 2003 Messages : 1 144 Réside à : Trèves (Allemagne) |
Citation:Ça rejoint un peu ce que je disais il y a quelques jours : Dieu, dans son infinie connaissance, n'a pas besoin qu'on traduise notre prière dans une quelconque langue "sacrée". Ce serait blasphèmer que de l'en croire incapable. Il lit en notre coeur. Je disais aussi, le même jour, que si notre coeur s'exprime en latin, alors soit, utilisons le latin pour prier. Moi, je prie en français car c'est celle avec laquelle ma pensée et mes sentiments s'expriment le mieux. Citation:Contrairement à la prière, acte relationnel entre un individu et Dieu, la liturgie et les règles qu'une communauté se sont fixées, a besoin d'un code, d'une standardisation. Donc, sur le fond, je suis d'accord avec toi, Hérisson. Mais pourquoi diable le latin ? Geopraem rappelle la logique de certains orientaux qui utilisent pour la liturgie le syriaque. C'est, effectivement, le groupe de langues vivantes actuellement le plus proche de la langue de Jésus, l'araméen palestinien. Je conçois fort bien que, pour un Français, un Espagnol ou un Italien (et tout usager d'une langue latine en général) l'usage du latin semble plus naturel que celui de l'Araméen. Mais il n'en est pas ainsi universellement (καθ̉ὅλου qui a donné catholique) et d'autres peuples n'ont aucune propension à s'exprimer en latin, fût-ce la langue préconisée par Rome. Si l'objectif est que la liturgie soit au service de la pédagogie (c'est-à-dire que le fidèle puisse se réapproprier chaque fois le sens du rite) autant lui donner la chance de se renouveler grâce à la langue qui parle le plus spontanément à son coeur. Et, comme pour la prière individuelle, autant que ce soit dans sa langue maternelle. Quant à l'objection du "mais quand je suis dans un pays dont la langue m'est étrangère...", pourquoi ne pas alors avoir un "missel". Comme disait Koudou un peu plus haut Citation: |
Zebre Zebra One
Nous a rejoints le : 19 Oct 2001 Messages : 13 984 Réside à : Lyon |
Pour achever, peut-être sur le sujet, il est curieux que nosu n'ayons pas encore pensez à citer la propre explication de l'Eglise sur ce passage:
Citation: |
Éléphant Chef distingué
Nous a rejoints le : 23 Déc 2003 Messages : 1 144 Réside à : Trèves (Allemagne) |
Désolé de n'apparaître que trop épisodiquement.
J'ai vu qu'Éric(VL) m'a appelé à la rescousse, alors, bien que je l'aie déjà fait (mais en translittération) ainsi que Pasky , je vous livre le Notre Père tel que je l'ai en Mat. 6;9-13 (Novum Testamentum Graece- Nestlé & Aland - 27. revidierte Auflage 1993 Deutsche Bibelgeselschaft - Stuttgart), y compris la doxologie de la Didache.
Sans vouloir rouvrir un débat (provisoirement) fermé, je renvoie juste ceux qui sont intéressés par une lecture critique de l'expression "ne nous soumets pas à la tentation", en particulier le sens factitif que peut revêtir l'aoriste eisenenkêis (εἰσενέγκῃς) à ce que Zèbre écrivait le 28.01.2003 qui est en fait une version abrégée de l'article que le regretté Frère Raymond avait fait paraître en 1998, quelques mois avant sa mort. -------------------------- Fraternelle PMG - Éléphant |
Old GIlwellian Membre honoré
Nous a rejoints le : 09 Juin 2004 Messages : 10 027 Réside à : Paris |
N'oublions pas que l'original était en araméen, la langue dans laquelle les apôtres et NSJC s'entretenaient et non en grec. Quelle version utilisent les fidèles de l'église syriaque ? |
Akela NDE Akela
Nous a rejoints le : 01 Avr 2005 Messages : 4 922 Réside à : Dijon |
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Old GIlwellian Membre honoré
Nous a rejoints le : 09 Juin 2004 Messages : 10 027 Réside à : Paris |
Voueï, mais comptez pas sur moi pour translitérer je faisais des plans de camp scout pendant les cours d'araméen en classe |
Orignal E Élan
Nous a rejoints le : 11 Janv 2006 Messages : 1 895 Réside à : le ventre de maman |
Autre remarque sur le Pater:
"Comme nous pardonons aussi à ceux qui nous ont offensés..." Ceci n'est pas français: soit on dit
Comment a-t-on pu laisser passer une telle erreur. Quand je l'ai découverte, j'était plutot sonné! |
Éléphant Chef distingué
Nous a rejoints le : 23 Déc 2003 Messages : 1 144 Réside à : Trèves (Allemagne) |
Puisqu'on parle de ce qui n'est pas français, le verbe pardoner n'existe pas. Ni se bidoner, s'adoner ou fredoner d'ailleurs.
Alors que l'adverbe aussi existe et son usage est tout-à-fait légitime pour marquer une comparaison. Dans la traduction qui a été proposée, il tient correctement sa place. Cependant, probablement sans le savoir, tu as soulevé deux difficultés de traduction inhérente, non au français mais au grec qui dit :
-------------------------- Fraternelle PMG - Éléphant |
Appaloosa Membre confirmé
Nous a rejoints le : 06 Mai 2004 Messages : 2 757 Réside à : Toulouse |
Citation:je veux bien te croire, mais mes cours de français étant loin, je ne vois pas la nuance, où est la faute? |
Orignal E Élan
Nous a rejoints le : 11 Janv 2006 Messages : 1 895 Réside à : le ventre de maman |
comme, aussi: on dit deux fois la même chose à propos du même objet. Quand je me suis fait la reflexion je n'étais pas sur, mais deux personnes suffisament calées en lettre ont confirmés mes soupçons (dont il est vrai un anticlérical, mais l'autre est un pretre) |
Orignal E Élan
Nous a rejoints le : 11 Janv 2006 Messages : 1 895 Réside à : le ventre de maman |
Je n'avais pas vu l'intervention d'Elephant. On dit Comme (comparaison) et aussi (comparaison) à propos de la même chose (la facon dont nous pardonnons). C'est une répétition inutile? non?
Si j'ai tort, ce qui est possible, et même souhaitable, peut-on m'expliquer si le sens est différent des deux propositions que j'ai avancées? |
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