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Auteur | La religion dans le scoutisme |
Vieux Singe Grand membre
Nous a rejoints le : 28 Janv 2009 Messages : 546 |
Citation: Les séminaristes SUF et GSE en nombre, c'est quand même relativement assez récent et cela n'explique surement pas ce qui a pu se passer dans les années 70 ou 80… Même actuellement, vu l'effet retard et le flux SdF qui a continué quoique qu'on en y dise, il doit bien y avoir encore plus de prêtres ex SdF que d'ex SUF ou GSE. La facilité à laquelle tu fais référence vient de l'impérieuse nécessité perçue dans ce type de mouvements d'avoir un accompagnement spirituel. Rien de plus. Citation: Je peux te donner des exemples de scoutisme reformé qui bénéficient de locaux paroissiaux alors que les homologues classiques sont à la rue. Donc l'a priori favorable de cette partie de l'Eglise actuelle a ses limites et est à relativiser. Donc les familles ayant des atomes crochus avec une partie de l'Eglise actuelle a priori favorable au scoutisme classique mettent leur enfants dans du scoutisme classique alors que celles ayant des atomes crochus avec une autre partie de l'Eglise actuelle a priori favorable elle au scoutisme réformé mettent leur enfants dans du scoutisme réformé. C'est presque une tautologie? Mais effectivement quand l'ami Alouette écrit que "les SDE - SUF sont eux proches de Famille Chrétienne, hebdo catho tradi", l'utilisation du terme assez connoté "tradi" donne à réfléchir… d'autant plus quand le frère Combeau dans son bouquin trouve important de bien faire la différence entre traditionnel et traditionnaliste… Si FC est "tradi", quel terme utiliser pour désigner la Frat St Pierre ou la Frat St Pie X? Dans le même fil, quand un autre auteur explique qu'une messe entre mouvements cathos, c'est une fausse bonne idée pour renforcer la fraternité scoute, on n'est pas loin de conclure qu'il apparaît plus compliqué de rassembler les "parties de l'Eglise" dans le scoutisme que différentes confessions par de l'oécumenisme ou de l'inter religieux... Citation: Il serait assez étonnant qu'il n'y ait pas un certain alignement entre la composition socioculturelle des différentes formes de pratique religieuse et celle des associations confessionnelles de scoutisme correspondants à chacune de ces formes. En gros, les familles mettraient leurs enfants dans des associations offrant la pratique religieuse sous la forme qu'elles préfèrent ou à laquelle elles sont habituées… Citation: L'offre peut aussi révéler une demande qui est latente - c'est aussi valable dans le domaine de l'accompagnement spirituel. Si le domaine est quasi tabou ou les questions restent trop souvent sans réponse, elles finissent par ne plus émerger (même si elles existent toujours…). Concernant ces jeunes chefs, même si il peut y avoir des différences, il ne faudrait pas forcer le trait non plus. On trouve même sur ce forum des personnes qui sont passés d'un mouvement à l'autre sans difficultés incommensurables à lire leurs témoignages. Et il y a eu l'an passé, toute la fournée Patrouilles. Concernant toujours ces chefs, les demandes sont quasi toutes aussi difficiles pour les uns et les autres, car le milieu ambiant, la pression de la société, son matérialisme sont les mêmes pour tous. Il ne s'agit pas tant de leur demander quelque chose mais plutôt de leur proposer quelque chose; un accompagnement, des éléments de réponse à leur interrogations… Le revirement des SGdF dans le domaine spirituel est assez flagrant ces dernières années, en particulier depuis l'arrivée du Père Cagey comme aumônier général en 2007. Il a été prolongé pour un deuxième mandat. Sarigue s'est fait ici l'écho de ses propos sur l'approfondissement et l'affirmation de sa foi qui auraient semblé inconcevables il y a quelques années dans ce mouvement. Cela semble être diversement apprécié en interne. Est-ce une parenthèse dans l'inéluctable sécularisation des SGdF, un accident de parcours? Est-ce un infléchissement purement marketing, pour capter un marché périphérique et rassurer l'un des "actionnaires" de référence? Ou bien est ce un retour aux sources dans la durée? Simple agitation du national ou mouvement de fond atteignant le local? FSS |
Ocelot GA Leopardus pardalis
Nous a rejoints le : 10 Mai 2007 Messages : 1 006 Réside à : Rennes, Toulon... et la tête en Afrique! |
Citation: Old, mes excuses pour ne répondre que maintenant, je n'ai pas internet pendant la semaine en ce moment. Il nous arrive fréquemment d'accueillir dans notre groupe des jeunes qui ne connaissent rien du tout du monde tradi, voir même du monde catho. Ce sont des jeunes qui débarquent grâce à un camarade de classe (qui lui non plus ne vit pas en vase clos dans une école hors contrat!). Le déroulement est simple: le ou la CG contacte les parents de ce jeune, voir va diner dans la famille pour discuter avec eux, faire connaissance, leur expliquer ce qu'est le scoutisme et notre mouvement. Jusqu'ici (mais il est vrai que notre groupe n'a que six ans, peut être que nous connaitrons des difficultés), ces familles ont été ravies, et nous n'avons jamais eu à changer notre manière de faire. Les enfants participaient aux offices avec des chefs attentionés à ce qu'ils ne se sentent pas exclus, en marge. Les autres jeunes étaient heureux de partager leur Foi avec d'autres qui ne sortaient pas du même moule. Nous avons vécu notre scoutisme sans le changer. Il a fait grandir les jeunes, c'est là le but. En vivant l'ouverture et la découverte de l'autre, et en renforçant notre Foi. Je ne pense sincèrement pas qu'il y ait une question de perte d'identité ou non. Si notre identité est malsaine ou non scoute, alors effectivement, effaçons-la, changeons-la sans regrets. Mais si elle aide à façonner de bons scouts, et de bons chrétiens puisque mon groupe est catholique, alors pourquoi la changer? Citation: J'en suis vraiment malheureuse, mais je reconnais que tu as bien raison, je l'ai constaté aussi. Et ce n'est pas normal que des scouts catholiques soient comme cela plus prompts à exclure, condamner et mépriser ce qui est différent, qu'à chercher à vivre la Loi scoute qui n'est autre pour nous qu'une Loi sortie de l'Evangile et qui invite à faire le contraire. |
Old GIlwellian Membre honoré
Nous a rejoints le : 09 Juin 2004 Messages : 10 027 Réside à : Paris |
Merci Ocelot de ton témoignage ! Effectivement Vieux Singe je partage ton analyse sur la récente évolution des SGdF quoique je ferai remonter ce revirement au remplacement de Philippe D C par Claude M comme Commissaire Général des SdF. Sarigue aurait sans doute eu beaucoup plus de problèmes au sein de son mouvement s'il était né quinze ans plus tôt, en tout cas il aurait du "caler la voile". Des chefs passant d'un type de scoutisme à l'autre il y en a toujours eu. Curiosité, insatisfaction, désir de compléter ses expériences, réflexion sur la méthode ? Je pense que s'y on connaissait mieux leur "background" leur origine sociale, leurs études, leur taux d'imprégnation religieuse, tout un tas de paramètres analysables sociologiquement on découvrirait certaines constantes, on pourrait discerner un profil, même s'il existera toujours des exceptions, des inclassifiables : des Claudel, Frossart, de Foucaud. Pour ce qui est des locaux paroissiaux c'est exact, mais il faut tenir compte du fait que les SdF et les GdF ont longtemps joui d'un statut officiel dans l'Eglise contrairement aux GSE et qu'un curé pouvait difficilement refuser si le chef de groupe avait contacté l'Aumônier Diocésain SdF qui avait fait agir son réseau (expérience que j'ai vécu dans les Yvelines, l'Aumônier SdF étant le directeur de Ginette). Par contre trouver un aumônier volontaire et compétent c'était bien moins facile, vu qu'il était plus souvent désigné par le haut que choisi par la base. Les aumôniers anciens SdF dont tu parles Vieux Singe avaient souvent scouté avant la réforme, ce qui leur donne un âge assez avancé aujourd'hui, difficile d'accompagner des éclaireurs en camp dans ce cas. Parmi les plus jeunes on en retrouve qui ont suivi un parcours similaire au président actuel de l'AGSE. La tendance est peut-être en train de s'inverser depuis la recatholicisation des SGdF ? |
Vieux Singe Grand membre
Nous a rejoints le : 28 Janv 2009 Messages : 546 |
Citation: Difficile de généraliser sur ces plus jeunes post réforme et donc ex smarties bien plus nombreux que tu ne le suggères: j'en ai croisé quelques derniers "bouffant" encore du SdE à la moindre occasion, d'autres qui, si ils ne sont pas encore prêts à mettre une croix de CR SdE autour du cou, ne ménagent pas leur peine lorsqu'il faut accompagner à l'occasion des jeunes SdE, et d'autres encore qui ont sauté le pas... Pour en revenir plus directement au sujet de ce fil, si il est indéniable que la société occidentale se sécularise, il ne faudrait pas en conclure que le besoin en accompagnement spirituel des jeunes disparaît. Le besoin n'est que plus enfoui, plus latent, plus difficilement identifié ou identifiable. Raison plus pour que le scoutisme "ne mette pas son mouchoir" sur le 5ème but et continue à faire grandir la totalité de la personne humaine. FSS |
Old GIlwellian Membre honoré
Nous a rejoints le : 09 Juin 2004 Messages : 10 027 Réside à : Paris |
Qu'il puisse exister un besoin de spiritualité chez les jeunes vivant dans nos sociétés de plus en plus sécularisé c'est un fait souvent constaté (qui explique en partie le succès de certaines sectes ou formes extrêmes de religiosité). Le problème est de savoir qui est le plus à même de répondre à ce besoin et s'il ne convient pas d'attendre qu'il y ait une demande. Suivant les âges on doit aussi plus ou moins tenir compte des souhaits des familles, or il en existe un nombre non négligeable qui préfèrent un service minimum (j'en prends pour preuve les parents qui ayant fait baptiser leurs enfants ne les inscrivent pas au catéchisme dont le pourcentage croit depuis des décennies).
Comment définir le point d'équilibre entre le pas assez et le trop ? En matière d'éducation de la foi on peut considérer qu'étant le plus compétent c'est du seul ressort de l'aumônier. C'est la position de beaucoup d'unités dans le scoutisme anglo-saxon, le rôle du chef se bornant à inclure dans son programme des temps religieux : prière, Scouts' Own, assistance aux offices religieux de ceux dont les parents le désirent. C'est assez différents dans les mouvements confessionnels de tradition latine, on s'attend à ce que le chef laïc participe aussi à cette éducation de la foi. Mais comment faire avec des jeunes chefs ne provenant pas de familles pratiquantes ou simplement croyantes, jeunes chefs qui se posent des questions et dont certains rejettent la religion (ou plutôt une certaine image de la religion). La partie consacrée à cet aspect du scoutisme en stages de formation se révèle souvent insuffisante ou peu adaptée dans ces cas là. Tous les groupes ne disposent pas d'un aumônier capable d'aider les chefs dans leur formation et la solution d'un accompagnateur spirituel (clerc ou laïc) est loin de s'imposer à l'esprit de jeunes chefs qui ont abandonné au mieux toute pratique après leur communion faite plus par convenance sociale que par conviction. Je trouve que la solution proposée par le scoutisme confessionnelle catholique est intéressante mais ne s'applique qu'à des jeunes baignant déjà dans un bain catholique (que ce soit dans le grand ou le petit bassin). Pour avoir eu à m'occuper de gamins et avoir scouté avec de jeunes chefs qui n'avaient jamais baigné dans ce bain (soit qu'ils aient baigné dans d'autres bains, soit dans aucun) je ne la trouve pas évidente car parfois l'effet est contraire, parfois la graine tombe sur une terre stérile et ne germe pas, parfois l'effet est contraire et il y a un rejet de la religion telle qu'elle est proposée (ne dit on pas que les anticléricaux les plus féroces sont soit d'anciens élèves des écoles religieuses soit d'anciens séminaristes). Est-ce réellement l'objectif souhaité dans le scoutisme de dégoûter les gens de la religion car on n'arrive pas à trouver l'appât qui serait du goût du poisson pour reprendre une métaphore baden-powellienne ? C'est sans doute peu vraisemblable dans une unité composée majoritairement de jeunes de même religion provenant de familles pratiquantes car il existe un effet de groupe et un besoin de se conformer aux normes du plus grand nombre. Cela l'est beaucoup moins dans des unités plus "bigarrées" comptant parfois une majorité de jeunes provenant de familles sécularisées. La question qui me préoccupe c'est que fait-on dans ce cas là ? Quelle est la solution ? Est-celle des EEdF, celle des ENF, celle des SGdF, celle des Britanniques, etc... ? |
hocco Cracinae
Nous a rejoints le : 30 Oct 2005 Messages : 1 323 Réside à : Besançon |
Citation: Un groupe scout ne peut pas prospérer "hors sol" ! Il suffit de voir l'histoire des EEDF et des EU... Qui accueille et héberge les groupes scouts, et pour quels services ? Les communes, les paroisses, les communautés ? Peut-on continuer à s'affirmer "ouvert à tous" sans une proposition structurée en terme de programmes et d'activités sur la dimension spirituelle à vivre dans le scoutisme pour les jeunes qui n'ont pas les mêmes traditions familiales que celles du mouvement d'accueil ? A titre personnel, je suis partisan d'une promesse scoute "universelle" qui engage et valorise la fraternité scoute AVANT la spécificité du mouvement qui est inscrite dans sa loi scoute. Je réserverai la valorisation de l'engagement religieux spécifique à l'association dans l'engagement de chef, une mission éducative pour transmettre - entre autres - l'histoire, l'héritage et les valeurs propres à une spiritualité/religion. Ce sont des questions délicates qui posent la question de la place des minorités et du rôle des majorités culturelles et cultuelles, de comment faire vivre ensemble les citoyens de demain, de la transmission de modèles minoritaires ou de l'assimilation au modèle majoritaire, de la capacité des maîtrises à prendre en compte ce qui ne fait pas partie du cursus scolaire et universitaire, ... Une des pistes serait la création d'un forum national scout interreligieux, à l'image du forum mondial scout interreligieux qui réunit les différentes fraternités religieuses au sein de l'OMMS. Ce serait un lieu dédié à la réflexion et aux échanges pour esquisser des réponses compatibles avec l'originalité et les spécificités du modèle français. |
Old GIlwellian Membre honoré
Nous a rejoints le : 09 Juin 2004 Messages : 10 027 Réside à : Paris |
Excellente idée Hocco ! On peut quand même faire remarquer si on en croit diverses enquêtes, pas seulement celle des instituts de sondage mais aussi de centres de recherche universitaires que la majorité culturelle et cultuelle en France serait plutôt de tendance séculière la laïcité étant bien implanté de notre pays et que la réalité du scoutisme en France est loin de refléter la réalité socio-culturelle du pays, certaines catégories étant sur-représentées (simple constatation). Un groupe scout peut très bien être créé à l'initiative d'un groupe de citoyens : groupe de parents d'un établissement scolaire (cf. Henri IV et CHB chez les Zéclés, groupes de lycées français à l'étranger) d'un groupe de voisins dans une résidence ou un grand ensemble, d'un groupe de personnes de même origine ethnique (cf les groupes HDVN, ZHP, ANSR, ORYUR, Plastuny, Hongrois, autrefois Hai Ari et de nos jours Homenetmen existant ou ayant existé en France), d'une ambassade (USA, Grande Bretagne, Indonésie). Les communautés locales pouvant très bien ne pas avoir de référence religieuse spécifique. Le rattachement à une association confessionnelle ou non dépendant de beaucoup de circonstances extérieures, parfois des considérations très matérielles comme l'offre de local. Un point très intéressant (comme toujours) dans l'intervention de Hocco : l'assimilation au modèle majoritaire, on pourrait aussi parler d'assimilation du modèle majoritaire. Quel est donc en France le modèle majoritaire ? C'est un point qui divise les opinions à en croire certaines réactions épidermiques quand on fait référence à l'héritage religieux de notre pays par exemple ou lorsque l'on rapporte certains propos du chef de l'Etat en présence d'autorités religieuses. C'est un point qui m'a posé problème il y a une trentaine d'années lorsque je préparait un mémoire sur le scoutisme anglo saxon. Les BSA ont été présenté à plusieurs reprises comme ayant contribué à l'intégration de jeunes issus de l'immigration ou de minorités ethniques dans la société américaine et l'intégration des valeurs fondamentales de l'identité nationale, certaines thèses de doctorat ont même été écrites à ce sujet. Le scoutisme en France peut-il se glorifier du même effet ? Pourtant telle était bien l'intention des introducteurs du mouvement scout en France : les Nicolas Benoit, Georges Bertier, Pierre de Coubertin Georges Galienne qui voulaient un mouvement scout d'unité nationale. Est-ce toujours le cas de nos jours ? Forme t-on en priorité des citoyens ou des membres de communautés religieuses, idéologiques ou ethniques ? |
hocco Cracinae
Nous a rejoints le : 30 Oct 2005 Messages : 1 323 Réside à : Besançon |
Citation: Un point d'histoire et une remarque plus générale qui concerne les EI : 1- Une des raisons de la non-reconnaissance des EIF par le B.I.F. en 1938 est le fait qu'ils accueillaient trop d'étrangers, principalement allemands et polonais suite à la politique officielle ouvertement antisémite de ces deux pays. L'action des EI à l'époque visait à l'intégration la plus rapide possible de ces jeunes étrangers dans la communauté nationale : cours de langue, ouverture de la cité Ségur avec des ateliers professionnels (menuiserie, ...). 2- Une des forces du scoutisme est de ne pas opposer citoyenneté et religion en en faisant deux de ces piliers éducatifs. En ce qui concerne la formation citoyenne par le scoutisme, nous avons 100 ans de recul maintenant et d'estimables personnalités (et de simple citoyens) de TOUS nos mouvements donnent ou ont donné leur vie au service de la France. Le scoutisme est une "école citoyenne buissonnière" qui n'a que faire des clivages idéologiques et religieux. De nombreux responsables communautaires et des militants du monde associatif juif de notre pays sont d'anciens EI qui continuent à l'âge adulte l'engagement de leur jeunesse avec une qualité d'écoute de l'autre qui les distingue bien d'autres parcours éducatifs (du moins celles et ceux qui n'ont pas oublié leur promesse de jeunesse). |
mendu1 Membre honoré
Nous a rejoints le : 22 Janv 2007 Messages : 6 678 Réside à : ar vro vigoudenn |
La promesse scoute universelle existe déjà c'est celle de l'OMMS
Sur mon honneur je promets de faire tout mon possible pour : Servir Dieu et le roi ( ou dieu et mon pays; Aider mon prochain à tout moment. Obéir à la loi scoute . A quelle chose près toutes les promesses sont à peu près celle là, en fait c'est la promesse de B P . Maintenant pour la religion : Le scoutisme est pragmatique, mais aussi chargé ,de spiritualité . Le résultat , c'est que toutes les religions ont trouvé un lieu d'accueil dans le scoutisme . le plus souvent, les religions ont trouvé, aussi un soutien , non négligeable,dans le scoutisme . Elles n'y renonceront jamais . Reste le cas des ENF, cas particulier du à la guerre scoute . Les ENF accueillant tout le monde, il fallait une association comme celle là . Parce que le scoutisme doit accueillir tout le monde . C'est dans l'esprit scout . je crois qu'on essaye d'enfoncer une porte ouverte, le vrai problème c'est que la guerre scoute n'aurait jamais du exister et qu'elle ne doit pas exister et qu'avant tout chacun doit faire des concessions en commençant par saluer son frère scout . Faisons simple, nous serons efficace ! |
Old GIlwellian Membre honoré
Nous a rejoints le : 09 Juin 2004 Messages : 10 027 Réside à : Paris |
Hocco je me pose la question de savoir si justement ceux qui ne voulaient pas des EIF au sein du BIF en 1938 avaient cette conception du scoutisme facteur d'intégration. Vu leur parcours pendant certaines des années qui suivirent (oui il y eu même des anciens scouts dans la Milice et au sein de la Division Charlemagne ou dans une moindre mesure des commissaires de l'échelon national partisan de la collaboration avec l'occupant) il m'arrive d'en douter. Certains sites se revendiquant du scoutisme publient parfois des choses qui me font penser que leur conception de la citoyenneté et de l'intégration des minorités est peu compatible avec la vision que tu prônes. Or il arrive que ces mêmes sites mettent en avant leur particularisme religieux ou renvoient à d'autres sites se proclamant d'une religion mais dont certaines opinions ont sinon des relents d'antisémitisme et d'islamophobie mais sont franchement xénophobes. Cette conception étroite de l'identité nationale qui se pare abusivement du manteau de l'identité chrétienne est elle acceptable dans le scoutisme ? |
Vieux Singe Grand membre
Nous a rejoints le : 28 Janv 2009 Messages : 546 |
Citation: Tenir compte du souhait des familles : absolument, et c’est pour le moins ce que font les associations confessionnelles, en particulier en étant très claires sur leur caractère confessionnel. La diversité des associations permet justement aux familles de choisir le « niveau de service » qui leur convient et c’est bien ainsi. La vision d’une seule association qui imposerait un unique « niveau de service » irait à l’encontre de la liberté de choix des familles, sachant que l’attente peut varier entre un service minimum et un service maximum. « Attendre qu’il y ait une demande » : il y a un besoin latent chez les enfants de s’instruire et de se développer intellectuellement, mais dans pas mal de cas, si il fallait que les parents attendent une demande explicite des enfants pour les mettre à l’école, les classes seraient bien vides. Donc attendre une demande mais il faut qu’elle puisse venir des parents pour les jeunes! Il y a des parents qui n’ont pas inscrit leur enfant baptisé au catéchisme mais font choix de le mettre dans une association confessionnelle de scoutisme. Une autre variante du service minimum. Citation: Et pourtant, strictement, il y a quand même pas d’activités dans le scoutisme où le chef n’est pas le plus compétent (on peut toujours trouver des spécialistes bien plus pointus – en froissartage, il n’y a qu’à aller voir Buffle et Grizzly...) et pourtant c’est lui qui en a la responsabilité. L’approche de l’Association des Scouts du Canada ne semble pas être en phase avec ce que tu décrit…Ils sont pourtant Anglo Saxons. Peut être le résultat d’une trop grand influence des SdF ! Citation: Citation: Pour filer la même métaphore, il est effectivement contre productif de jeter quelqu’un dans un bain contre son gré et sans l’avoir préparé… pas la meilleure manière de lui apprendre à nager ou de lui donner le goût du bain. Citation: Est-ce si binaire, est il nécessaire de choisir? L’AGSE écrit dans son livre blanc qu’ « Elle entend bien par son action éducative participer à la formation d’hommes et de femmes qui s’impliqueront activement au mieux de leurs possibilités, avec honnêteté et droiture, dans la vie de la société et de l’Église ». FSS |
Vieux Singe Grand membre
Nous a rejoints le : 28 Janv 2009 Messages : 546 |
Citation: En quoi le scoutisme pourrait-il légitimer un abus? FSS |
hocco Cracinae
Nous a rejoints le : 30 Oct 2005 Messages : 1 323 Réside à : Besançon |
Citation: Je parlais de l'insigne de promesse, PAS du texte qui est bien entendu proche de celui de B-P. Un symbole religieux comme insigne de promesse valorise la dimension religieuse au détriment de la fraternité scoute qui est, elle, à partager à l'âge scout (déjà évoqué). Un symbole religieux valorisant l'engagement de chefs est, lui, signifiant. A chaque âge de découvrir une nouvelle dimension du scoutisme. |
mendu1 Membre honoré
Nous a rejoints le : 22 Janv 2007 Messages : 6 678 Réside à : ar vro vigoudenn |
Pour l'insigne, il y a déjà la fleur de lys, c'est vrai que tout le monde ne la porte pas, et c'est dommage .
Parce que ça aiderait au rapprochement, sauf si on n'en veut pas . Moi, je crois qu'il y a tout ce qu'il faut . La seule chose qui manque , c'est la bonne volonté . Après, ça sera très facile de se mettre d'accord . |
sarigue Didelphidé
Nous a rejoints le : 04 Janv 2004 Messages : 5 895 Réside à : Vie à Rueil-Malmaison, Scout ailleurs |
Citation: Ben non. 1- Parce qu'il semble logique que l'insigne reflète l'engagement (donc engagement devant Dieu -> insigne religieux) 2- Parce que ça dépend comment il est dessiné (cf. par exemple les insignes du SF avec présentation commune, voire à une époque je crois dessin du lys commun) |
Old GIlwellian Membre honoré
Nous a rejoints le : 09 Juin 2004 Messages : 10 027 Réside à : Paris |
Vieux Singe il ne faut pas confondre l'Association des Scouts du Canada (ASC) qui est francophone depuis toujours et d'inspiration catholique héritière de la Fédération des Scouts Catholiques de la Province du Québec composée en grande partie des descendants des colons français transplantés sur les quelques arpents de neige et Scouts-Canada autrefois Boy Scouts of Canada, majoritairement anglophones et de tradition anglo-saxone. Les premiers ont été fondés sur le modèle SdF qu'ils ont suivi jusqu'à adopter la coupure en deux de la branche éclaireur à la fin des années 60, les seconds naviguent entre le scoutisme britannique et les frères du sud de la frontière. Ce qui attire l'attention du scout non catholique ce n'est pas la présence de la croix sur l'insigne mais l'appellation croix de promesse, pourtant les scouts musulmans ne parlent pas de croissant de promesse, les scouts juifs de plusieurs pays de Magen David de promesse. Ayant été ENF Sarigue tu sais sans doute qu'on entend parfois parler de croix de promesse à propos de l'angon métallique. Cela surprend un peu ! Vieux Singe le scoutisme confessionnel catholique ne se résume pas au seul cas de l'AGSE en France ou de l'UIGSE dans le monde. Il existe de nombreux mouvements (nombreux en termes d'associations déclarées pas toujours d'effectifs) qui se réclament d'un scoutisme catholique (jusqu'à en porter le nom sur leurs insignes) et parmi eux un certain nombre dont la pratique suscite des interrogations sur la place que la religion y prend, sur la forme qu'y prend l'éducation à la citoyenneté (surtout quand on ruse pour ne pas respecter la loi), sur la part donnée à la fraternité scoute (quand on considère que celui qui ne pratique pas la même forme de religion n'est pas un vrai scout). Ne peut on se demander si le renforcement chez certains mouvements (pas seulement catholiques) de l'identité religieuse (sil n'est pas accompagné par un renforcement des quatre autres buts) ne risque pas de se faire au détriment d'autres éléments fondamentaux dont justement la fraternité inter mouvement, l'ouverture à tous ? Le renforcement à une époque de la laîcardisation chez les EEdF a bien eu des effets pervers (dont une chute des effectifs et de la qualité du scoutisme vécu). |
Vieux Singe Grand membre
Nous a rejoints le : 28 Janv 2009 Messages : 546 |
Citation: C'est bien la raison pour laquelle j'avais écrit: Citation: Mais bon, ils sont implantés sur le continent nord américain, font partie de Scout Canada, ils ne font pas partie de la région OMMS Europe, etc... Cela montre la limite à tenter de mettre des gens dans des boites. Citation: Mon propos est simplement d'illustrer qu'il n'est pas nécessaire d'opposer dimension spirituelle et civisme. Il se trouve que j'ai les textes AGSE sous la main. Mais, on doit pouvoir trouver des choses similaires chez les SUF, les ASC et d'autres. Oui, il y a des risques, il faut en être conscient mais si on veut tout prévenir on va finir par ne plus rien faire du tout. Ce n'est pas non plus une raison pour jeter la suspicion et l'opprobre sur tous. FSS |
hocco Cracinae
Nous a rejoints le : 30 Oct 2005 Messages : 1 323 Réside à : Besançon |
Citation: TOUS les mouvements scouts devraient faire référence au "Duty to God" dans leur promesse sans pour autant faire figurer un symbole religieux dans leur insigne de promesse... Cette tradition française du "doublon", à savoir dupliquer l'insigne d'association tissé en insigne de promesse métallique n'est pas l'horizon insurpassable du scoutisme ! On devrait pouvoir aujourd'hui s'interroger sereinement sur l'utilisation la plus pertinente des symboles religieux dans notre proposition éducative. Mais voilà, il y a le poids de l'histoire... A titre personnel, je fais le choix pour mon association d'un insigne SCOUT pour une promesse SCOUTE, la dimension spirituelle spécifique à mon mouvement étant inscrite dans ses statuts, sa Loi scoute et symbolisée dans son insigne d'association. Suffisant, non ? Un (in)signe qui valorise à l'âge éclai la dimension fraternelle et solidaire du scoutisme. |
Old GIlwellian Membre honoré
Nous a rejoints le : 09 Juin 2004 Messages : 10 027 Réside à : Paris |
Il ne s'agit pas de jeter la suspicion Vieux Singe, mais d'être conscient qu'il peut y avoir des effets pervers afin de les éviter. Trop souvent dans le scoutisme nous nous croyons au pays des bisounours où tous les scouts ils sont beaux, tous les scouts ils sont gentils. Malheureusement comme le soulignait autrefois Luc dans tout homme il y a de l'hommerie et nous devons résister à la tentation d'instrumentaliser le scoutisme en en faisant un instrument exclusif au service d'un parti, d'un syndicat, d'une faction ethnique, d'une idéologie ou même d'une église (la superstructure pas la foi). Quand je vois que des formes de scoutisme deviennent le mouvement officiel et exclusif de jeunesse d'un groupe religieux je trouve préoccupant (A-P Scouts ou Liahona des Mormons, Pathfinders des Adventistes, Scouts du Mahdi des Chiites au Liban par exemple). Pas facile mon cher Hocco de faire comprendre à des Français en matière de scoutisme la différence entre un insigne d'association et un insigne de promesse, déjà que la différence entre insigne d'aspirant et insigne de promesse n'est pas très claire pour certains. C'était bien plus facile avant les années 60. |
Florian Grand membre
Nous a rejoints le : 19 Juin 2004 Messages : 651 Réside à : nomade |
Citation: Carrick vend des "croix de promesse" pour les ENF et la FEE, cherchez l'erreur ! |
Vieux Singe Grand membre
Nous a rejoints le : 28 Janv 2009 Messages : 546 |
Citation: Et bien avant Luc, Saint François de Sales! FSS |
buffle_m Bovidae
Nous a rejoints le : 13 Fév 2008 Messages : 4 251 Réside à : ROANNE |
Florian, Il n'y a pas d'erreur, c'est normal. Cela existe depuis longtemps. T'es sorti de ta tanière ou quoi? |
sarigue Didelphidé
Nous a rejoints le : 04 Janv 2004 Messages : 5 895 Réside à : Vie à Rueil-Malmaison, Scout ailleurs |
(fichue micro-coupure de courant... Heureusement, j'ai Firefox+Lazarus...) Bah si y'a une erreur, puisque y'a pas de croix sur l'insigne ENF ou FEE... Hocco: je te parle cohérence acte/matérialisation (ici, promesse prononcée / insigne de promesse ou autrement dit, promesse devant Dieu -> insigne religieux), et tu me répond "doublon d'insines"... Forcément ça ne va pas... Citation: Oui... Mais non: certains scouts sont non-croyants, dans des mouvement non confessionnels, et il sont tout aussi scouts (sinon parfois plus...) que des scouts croyants... Pourtant, eux n'ont pas parlé de devoir envers Dieu dans leur promesse, parce que pour eux ça n'aurait aucun sens... Citation: Oui mais non... D'abord, l'insigne de poitrine est parfois un insigne de progression (d'aspirance). Bon sinon effectivement, on se demande bien à quoi il sert si ce n'est à "remplir" la chemise. Ensuite, les SGdF par exemple (pour ne citer qu'eux) n'ont pas à proprement parler "d'insigne d'association" puisque l'insigne de poitrine est un insigne de promesse (louveteaux et scouts. Les pionniers ont un insigne métallique -d'ailleurs encore différent- mais pas d'insigne tissé. Idem pour les compagnons. Idem pour les chefs). Et ce depuis la réforme des années 60. Donc la "tradition" française, heu... Et puis quand bien même? Ca évite d'avoir 50000 identité visuelle. Je peste (une fois de plus...) après mon mouvement qui a d'une part un logo, et d'autre part un insigne qui se trouve en version tissé et sur l'étendard. Il existe d'ailleurs une "flamme SGdF" avec le logo et une "flamme de camp" avec l'insigne... Enfin bref, on n'y comprend plus rien. Sans compte que les pionniers n'ont pas le même insigne que les autres et que les compagnons non plus. Par contre, les chefs ont un insigne similaire à celui des louveteaux et des scouts, et non -comme le voudrait la logique historique- à celui des pionniers à n'y rien comprendre, je vous dit... Enfin, ça répond à une logique: l'association est confessionnelle et possède donc un insigne religieux sur son insigne ou logo. Lors de la promesse, on s'engage aussi devant Dieu et l'insigne de promesse reflète cet engagement en possédant aussi un insigne religieux. Tant qu'à faire donc, plutôt que de multiplier les visuels pour finalement y mettre les mêmes éléments, autant que ce soit les mêmes, non? Mais on pourrait imaginer un mouvement confessionnel qui ne possède donc pas un symbole religieux plus qu'un autre dans son logo ou son insigne éventuel, mais qui édite des insignes de promesse avec un tel attribut pour ses scouts qui peuvent, eux, prononcer une promesse devant et envers Dieu. C'est plus ou moins ce que faisait le SF du temps où il y avait un insigne fédéral: une partie commune (dessin du lys ou présentation commune) pour la partie "promesse scoute", et une partie spécifique à l'association et à sa confession. Notons enfin, puisque le côté scout de la promesse scoute t'es si cher -et je le comprend- que de toute façon, chaque association scoute doit avoir dans son visuel un lys et/ou un trèfle (selon son appartenance à l'OMMS et/ou à l'AMGE)... On retrouve donc de toute façon ses éléments. Qu'on y ajoute une croix, un croissant, ou les tables de la loi, ce n'est pas un problème et n'enlève rien au côté scout. (surtout qu'en plus, à l'époque où il y avait un lys commun pour le SF, le symbole religieux était à l'intérieur en plus petit, comme une spécificité. Par la suite, chez les SdF et les GdF du moins, ce sont les symboles scouts/guides qui dominaient toujours en étant placé en grand et devant la croix potencée) Enfin, je note que pour quelqu'un qui veut une fraternité scoute et une symbolique "scoute", tu t'es en fait démarqué et singularisé en ne faisant pas comme les autres en choisissant de ne pas faire figurer de symbole religieux sur la promesse, et en plus en n'adoptant même pas l'une des présentation déjà existante (le "croissant ouvert" des SGdF ou bien le carré arrondi des EEUdF ou encore l'écu ajouré "SF" déjà commun aux SUF et aux ENF et qui aurait pu faire le lien chrétiens/neutres/juifs et CFS/indépedants/SF) |
Grizzly_90 Ursus arctos horribilis
Nous a rejoints le : 30 Nov 2008 Messages : 4 850 Réside à : Natif du Béarn, logé à Belfort ! |
C'est amusant peut-être, mais pour moi la croix pattée des SgdF ou celle des chevaliers hospitaliers des GSE n'évoque pas spécifiquement la chrétienté. Pour moi la chrétienté, c'est la croix LATINE. Les autres croix peuvent avoir des liens (celle des chevaliers hospitaliers m'évoque bien d'autres notions avant la piété, par exemple).
C'est une discussion que j'ai déjà eue avec Hocco ailleurs sur ce forum, on peut aussi trouver un grand nombre de croix n'ayant AUCUN rapport avec le christianisme, tout comme d'autres symboles (comme le poisson) chrétiens et pas cruciformes. |
Old GIlwellian Membre honoré
Nous a rejoints le : 09 Juin 2004 Messages : 10 027 Réside à : Paris |
Curieusement au début du moins les deux premières associations catholiques de scoutisme du monde les Baden Powell Belgian Boy Scouts et l'Associazione Scautistica Cattolica Italiana ne portaient pas d'emblème religieux sur leur insigne. C'est toujours le cas de l'AGESCI italienne et depuis peu du Movimiento Scout Católico d'Espagne. En Italie la croix potencée est d'ailleurs réservée aux Aumôniers et à quelques décorations. |
mendu1 Membre honoré
Nous a rejoints le : 22 Janv 2007 Messages : 6 678 Réside à : ar vro vigoudenn |
La croix Europe est aussi et surtout, l'emblème de l'Occitanie, ( comte de Toulouse). |
bersace Cul de pat
Nous a rejoints le : 15 Oct 2007 Messages : 8 |
Citation: Je trouve que c'est plutôt une croix germanique. La FSE a été fondé en Autriche. Et puis le Baussant FSE a un lien de parenté évident avec celui de l'ordre de Malte. |
hocco Cracinae
Nous a rejoints le : 30 Oct 2005 Messages : 1 323 Réside à : Besançon |
Citation: Qu'on le regrette ou pas, l'écu ajouré "SF" n'est plus d'actualité et je préfère ne pas donner mon avis sur les autres formes citées... surtout quand on en connaît la genèse ! Tu as raison sur un point : l'écu ajouré fédéral symbolisait la fraternité scoute. Force est de constater que les modifications des différents insignes d'associations des années 1970 ont fait l'impasse sur cette dimension essentielle à la proposition scoute au profit de leur projet éducatif singulier. En ce qui concerne la Promesse, les associations dites "confessionnelles" font ce qu'elles veulent en ce qui concerne la symbolique utilisée. Certaines valorisent leur dimension religieuse spécifique et d'autres feront le choix de valoriser une fraternité scoute qui s'enracinent dans une Loi scoute spécifique (on ne peut s'ouvrir aux autres avant d'être au clair sur ce que nous sommes). Pour les associations scoutes membres du SF, le premier symbole de la fraternité scoute est la fleur-de-lys de l'OMMS (et le trèfle de l'AMGE). Si l'on veut valoriser la fraternité entre scouts français, on utilisera l'emblème du Scoutisme Français. C'est ce que je propose à mon association comme nouvel (in)signe de Promesse. Sinon, les bouts noués du foulard feront l'affaire ! |
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