Cette version du forum n'est désormais accessible que pour lire les passionants échanges et partage de techniques qui ont déjà été rédigées ici.
Pour participer aux échanges interscouts, merci d'utiliser
Aller à Page Précédente 1|2|3 |
Auteur | La coéducation |
Chamois Joyeux membre
Nous a rejoints le : 23 Juin 2004 Messages : 232 Réside à : Savoie |
Citation: "l'enseignement de l'Eglise catholique", n'est semble t'il pas interprété par tous les catholiques de la même manière. Personnellement ça me laisse de marbre mais ça énerve les catholiques qui se veulent "bien pensants" et les autres qui en ont marre qu'on croit que tous les cathos sont rétrogrades. A oui, j'ajoute que tu peux laisser de coté le troll des "voleurs de scoutisme", ça me laisse assez froid. Citation: Je ne nie pas que cela puisse être intéressant. Je voulais juste dire qu'il faut faire attention car cela devient très vite doctrinaire. Je suis assez surpris des enseignements de l'IUFM. Je voulais simplement dire qu'on pouvait faire dire n'importe quoi au références bibliographiques à condition de bien les choisir (ceci dit c'est vrai dans une certaine mesure pour pas mal de disciplines des sciences non "dures"). Mais la reflexion qu'apportent ce genre d'ouvrage est bien entendu intéressante. Ceci dit dans l'absolu je ne compte pas aller plus haut que "chef d'unité" (que je ne suis d'ailleurs plus, vu que je m'occupe du développement sur mon territoire). Le terrain me manquerait trop (le temps aussi d'ailleurs et les compétences certainement). Tout le monde n'a pas ce genre "d'ambition" (d'ailleurs les ambitieux sont la plaie de la structure). Ceci dit on peut lire des ouvrages de pédagogie tout en restant chef d'unité Citation: Et? Chamois |
Chamois Joyeux membre
Nous a rejoints le : 23 Juin 2004 Messages : 232 Réside à : Savoie |
Citation: Je comprends que cela paraisse gênant. Mais les SdF c'est avant tout les groupes et les jeunes. Et je ne pense pas que cette propension soit si forte sur le terrain. Il y a souvent effectivement des tensions ou des méfiances envers les autres groupes, souvent plutôt par méconnaissance, mais ces tensions sont assez réciproques et d'une certaine manière s'entretiennent. Le "recours à l'OMMS", est assez loin des préoccupations de ceux qui scoutent sur le terrain et qui cherchent d'abord à faire vivre leurs unités et à leur faire faire du scoutisme (désolé, moi je vois le coté terrain, même si ça me dérange que le coté "structure" soit pourri - mais je ne m'en préoccupe pas assez pour juger - cependant je ne suis pas sûr non plus que les autres mouvements fassent mieux). Cependant un système "liberté" n'est pas obligatoirement le meilleur non plus. Il me semble qu'il est la porte ouverte à des "dérives". D'une certaine manière en laissant faire du scoutisme à n'importe qui, on laisse la porte ouverte à pas mal de gens, plus ou moins respectables, qui gravitent autour de nos mouvements (voire qui s'en sont fait virer de plus d'un). Un système de "reconnaissance", tel qu'il est fait par l'état est donc intéressant (d'ailleurs il force toutes les associations qui disent faire le seul bon scoutisme à travailler ensemble). D'autant que les ENF jouent le rôle intéressant de soupape et de machine à homologuer (cf fil sur les ENF), tenus qu'ils sont de ne pas faire n'importe quoi pour garder leur agrément, mais dans un réel souci d'ouverture, qui d'une certaine manière valide ou invalide les pratiques de certains. Son véritable souci est qu'il a des limites "politiques" : les grands mouvements peuvent faire pression pour en éviter d'autres. Il est toujours difficile d'obtenir une instance extérieure impartiale. Citation: Je crois que c'est effectivement ambitieux. A mon sens cela serait très bon si nous étions capables de mettre en place un système de patrouilles plus efficace qui permettrait de faire d'une certaine manière de la coéducation (ou de l'interéducation) sans trop s'en rendre compte. Insister sur les missions de patrouille, sur la progression personnelle, plus que sur l'aventure (en partant du postulat que pour un jeune chef il faut choisir des priorités) permettrait de mettre en place une coéducation assez efficace. Je pense que dans les faits, notamment au niveau de la progression personnelle, ça marche déjà d'ailleurs pas mal. Le souci serait plutôt d'accentuer un peu les temps de patrouille pour permettre à chaque sexe de trouver ce qui l'interesse dans le projet. Lorsque dans mon poste nous avons eu enfin un nombre suffisant d'équipes pour mettre en place ce jeu (la première année nous n'étions que 8 et pas de filles), j'ai eu l'impression de faire rapidement de la coéducation. Nous avons mis en place quelques outils interessants ("transsolidaire en équipe", "WE d'équipes", missions d'équipes et "activités d'équipes") qui ont vraiment donne à chauqe sexe une place singulière dans le poste, avec des activités qui leur corresponde vraiment. Cela s'est encore accentué l'année suivante d'ailleurs avec le choix de l'entreprise et des filles qui voulaient faire de l'expression et les gars du radeau (on a finalement fait un spectacle itinérant en péniche et radeau), les rôles des pionniers dans l'entreprise se sont retrouvés assez marqués (les filles c'était très "expression" et les mecs "construction/ logistique" - avec quelques exceptions). Il me semble donc que la coéducation est certes ambitieuse, mais que finalement c'est plutôt le scoutisme qui l'est. Le scoutisme nous fournit d'excellents outils pour faire de la coéducation. Le vrai souci c'est que dans les unités morose, ce n'est pas uniquement la coéducation qui n'est pas présente, c'est aussi souvent le scoutisme qui est morose : difficile d'avoir un jeu de patrouilles, progression personnelle peu présente... Finalement les activités sont une tambouille qui ne plait à personne. Mais ca marche aussi avec les unités non coéduquées. Chamois |
Old GIlwellian Membre honoré
Nous a rejoints le : 09 Juin 2004 Messages : 10 027 Réside à : Paris |
Le problème c'est que toutes ces pédagogies ambitieuses nécessitent des chefs de qualité supérieure, avec des compétences, une grande maturité et une formation bêton. Et dans le cas d'une unité co-éduquée une maîtrise équilibrée, pas un petit couple qui s'est rencontré aux Pionniers et formé aux Compagnons comme il arrive qu'on en voit. Et tout ça c'est très rare. Aussi il faut tenir compte du taux de rotation exprès qui ne permet pas à un assistant de rester assez longtemps pour bien maîtriser son métier et passer chef d'unité, faire un STAP / CEP 2 (et parfois plus et rester au moins deux années en place après ce stage pour qu'il y ait de l'effet). En plus s'il faut un bac + 3 pour avoir le droit de diriger une unité, et surtout comprendre la pédagogie de sa branche, c'est qu'on s'est planté quelque part.
L'avantage avec la méthode tradi c'est qu'un ouvrier qui avait quitté l'école à 14 ans pouvait diriger une troupe sans avoir des maux de tête en lisant les directives pédagogiques de son association. Le scoutisme peut avoir de grande ambitions éducatives mais surtout il doit rester simple, après tout comme disait l'autre "c'est un jeu plein d'entrain". En jouant pleinement le système des patrouilles avec des CP bien formés on pouvait animer une troupe de 30 gars avec seulement deux chefs. |
Chamois Joyeux membre
Nous a rejoints le : 23 Juin 2004 Messages : 232 Réside à : Savoie |
Tout à fait.
Le fond de mon message reposait sur l'idée que la pédagogie scoute elle même était ambitieuse, finalement pas beaucoup moins que la coéducation, pour laquelle elle fournit d'excellents outils. Après à mon sens elle nécessite justement les moyens de la mettre en oeuvre : - soit des chefs très bien formés (et donc qui restent longtemps etc...) - soit des outils concrets qui facilitent sa prise en main par les jeunôts. Il me semble effectivement qu'une des forces des tradis (peut être poussée à l'extrême, ce qui parfois fait qu'on oublie la pédagogie derrière l'outil), est d'avoir des outils. Les SGdF manquent un peu de repères concrets pour appliquer leur pédagogie, ce qui réclame donc de l'expérience. Cependant cela ne fait que montrer que finalement ce n'est pas tant la coéducation qui pose souci, car la méthode scoute est ambitieuse aussi, mais bien la qualité des outils qui sont proposés pour la mettre en oeuvre facilement. Pour en revenir aux outils cependant, je voudrais juste à ajouter qu'ils peuvent très bien ne pas être tradis. A voir les interventions des EEIF sur d'autres forums, je pense que c'est possible et très positif. Chamois |
hocco Cracinae
Nous a rejoints le : 30 Oct 2005 Messages : 1 323 Réside à : Besançon |
Je m'interroge simplement sur ce qu'apporte comme enrichissement personnel à de jeunes hommes et femmes le fait de préparer et de vivre ensemble des camps scouts comparé à ce qui est vécu séparément par d'autres. Apprendre à vivre ensemble fait partie de certains projets éducatifs scouts (c'est le choix éducatif de mon mouvement). Je ne sais pas si un tel fuseau a déjà été ouvert. * Message déplacé * |
Old GIlwellian Membre honoré
Nous a rejoints le : 09 Juin 2004 Messages : 10 027 Réside à : Paris |
Apprendre à vivre ensemble avec des jeunes d'autres religions ou sans religion fait aussi partie du projet éducatif d'autres mouvements (ou groupes scouts) si l'on choisit d'aller dans la direction de l'enrichissement mutuel par la coéducation (ou mixité), car on ne peut limiter ce concept qu'au domaine religieux. Je crois que c'est la position des EEdF. On peut aussi avoir besoin de se retrouver entre soi quand on vit toute l'année avec ses frères et/ou ses sœurs, ses camarades de classe, etc... On n'est pas Hors Sujet là ? * Message déplacé * |
technique | |
bonne humeur |