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Auteur | La 1ère classe |
Grand-duc Membre notoire
Nous a rejoints le : 22 Sept 2004 Messages : 85 |
Je reviens pour parler des épreuves qui constituent la première classe.
Les classes sanctionnent un esprit, les badges une technique. La technique soutient l'esprit, c'est pourquoi les classes doivent comporter des épreuves techniques. On peut donc tout à fait, comme c'est dit sur ce forum par un ancien chef de troupe, remettre une première classe sans la totalité des épreuves si le scout s'engage à atteindre plus tard le niveau technique requis. Deuxième chose : En relisant "pour penser scoutement scoutement" du Père Sevin, on s'aperçoit que le scoutisme est une école d'adaptation pour apprendre à chaque scout à servir au mieux dans l'environnement qu'est le sien. Par conséquent, le scout parisien ne peut et ne DOIT pas avoir les mêmes épreuves que celui d'un petit village de Lozère, qu'un scout marin ou de montagne! Ce serait un contresens pédagogique grave et une marque de technocratie administrative que d'imposer les mêmes épreuves strictement à tous les scouts du monde entier qui postulent à la première ou à la seconde classe. L'esprit prime sur la lettre, c'est aussi ça le sens du concret, des réalités du terrain, de la reconnaissance des diférences de chaque scout, de chaque patrouille, de chaque troupe. |
Zebre Zebra One
Nous a rejoints le : 19 Oct 2001 Messages : 13 984 Réside à : Lyon |
Je suis d'accord avec toi grand Duc sur l'essentiel de ton intervention, que je trouve même très belle.
Tu as raison de rappeler que les piliers de troupe, c'est la maîtrise ! Je m'interroge cependant sur l'idée que le niveau echnique d'une première classe doit être différent selon que le scout soit de la ville ou de la campagne. Il est clait qu'un campagnard a à labase plus d'atout pour survivre dans la nature qu'un citadin, mais justement, un première classe de la cammpagne qui rencontre un jour un première classe de la ville en doit pas se dire : "Mince, il est de Paris. Si je pars en raid avec lui, je suis mort, sa 1e classe, c'est du flan à côté de la mienne, il survivra pas une nuit ! Ca va être un boulet " mais se dire: "Chouette ! Un scout de la ville aussi compétent que moi. On va pouvoir se faire un raid d'enfer et s'éclater une semaine , et je vais pouvoir compter sur lui, avoir confiance en lui. il a sa 1e classe !" Pour moi (mais j'ai peut-être tort, manifestement peu de monde pense la même chose) la classe n'est pas d'abord la sanction d'un état d'esprit (il a vraiment envie de faire de son mieux, il mérite une récompense) mais d'un niveau technique qui, comme tu le dis bien, soutient de totue façon l'esprit scout, qui est lui aussi rétribué dansla première classe. Mais l'esprit sans le niveau, quelque part c'est que l'esprit n'est pas encore là ! Le scout qui a vraiment l'esprit scout, il prend les moyens, et il acquiert le niveau. Je l'ai toujours vérifié ! Alors quoi ? Les scouts d'aujourd'hui ne se contentent que de leurs bonnes intentions ? |
Grand-duc Membre notoire
Nous a rejoints le : 22 Sept 2004 Messages : 85 |
Merci Zèbre, pour ton soutien et tes compliments!
Mais j'ai peur d'avoir été mal compris quant au niveau technique. Le niveau technique atteint par deux scouts de première classe, l'un citadin, l'autre rural, peut être identique sans qu'ils aient passé toutes les mêmes épreuves. Le système des MIBP mis en place à la FSE est une excellente chose : un minimum à atteindre par tous par catégorie (nature, religieux, etc) et la possibilité malgré tout de se perfectionner. Le but de la branche éclaireur est bien d'être prêt pour servir ensuite sur sa Route. On est prêt à servir quand on sait utiliser tous ses dons et les moyens humains mis à disposition. La question n'est pas : est-ce que je vais faire un raid avec un scout parisien ou un scout campagnard? La question est : est-ce que je suis prêt à servir dans ma campagne ou dans ma ville en ayant le sens de l'orientation, la résistance physique, la capacité de lire un plan ou une carte, etc? Sinon, comment un scout peut-il être sûr de faire un raid dans les steppes avec un scout russe, dans le désert avec un scout marocain ou sur la banquise avec un scout esquimau? "Dieu fait ma Route" disait Sainte Jeanne d'Arc et c'est sur cette route que je dois servir au mieux mon prochain. C'est là qu'intervient l'esprit scout. Ce que je sais faire dans ma campagne, je saurais le faire en ville. A t'on déjà vu un scout bon topographe, entraîné à la campagne, se perdre en ville? En conclusion : Adapter les épreuves à l'environnement où le scout est appelé à servir, ne signifie pas mettre des niveaux différents. Et enfin, "il faut savoir fleurir là où Dieu nous a semés". |
Quent Progressant
Nous a rejoints le : 26 Déc 2005 Messages : 17 Réside à : Pont de Veyle |
Il est vrai que la technique compte mais un éclaireur de 1 classe doit montrer l'exemple au sein de la toupe par sa technique mais également par son esprit scout. La 1 classe est une étape primordiale de la vie d'un éclaireur il doit prendre chaque épreuve au sérieux c'est ce qui fera de lui un éclaireur de 1 classe digne de ce nom... |
Coco Membre confirmé
Nous a rejoints le : 18 Sept 2004 Messages : 2 155 Réside à : Tassin (Lyon) |
Evidement! 1ere classe, c'est pillier de la compagnie ou de la troupe... pillier d'esprit, d'exemple, de technique. Quand les plus jeune regardent les 1ere classes, ils doivent voir la promesse scout en concret. En effet, un 1ere classe, c'est quelqu'un qui même après 4 ou 5 ans vie et se rappelle de sa promesse. |
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