j'assimilais le rite initiatique à la bataille de grand jeu qui permet de devenir écuyer... Pas très fin mais il y avait le parrallèle avec la tot où il y a bien rite initiatique et qui me pose problème comme ta chevalerie.
Concernant le titre honorifique, il y a bien honneur donc distinction. Et il y a bien deux rangs, donc une progression: ecuyer puis chevalier, donc des grades.
Concernant les flots, ceci revient au même qu'un badge, sinon que je trouve ça encore plus grave (puisque tu portes le sujet dessus)étant donné que tu appartiens à ta patrouille avant d'appartenir à l'ordre de chevalerie (d'où le problème de mélange scout/chevalerie de ta troupe).L'unif ne me semble pas le bon endroit pour le porter.
Concernant le chapelet d'après ton topic initial il fait partie de votre unif (?),de vos signes distinctifs que tu portes après une bataille où tu as montré ton esprit scout!Le mélange des genres est douteux. Nul besoin de latte scout où l'on a été brave pour pouvoir prendre des engagements à prier.
Seriez vous donc nés dans un carcan qui vous empèche de penser , de réfléchir?
En somme, non je ne te comprends pas très bien. Et ton scepticisme sur quoi est-il fondé?
Je suis certainement né dans un carcan, celui de l'Amour Infini (c'est beau hein?).
Je suis scout! Tutoie moi.
Concernant mon scepticisme il repose sur le mélange des genres entre pédagogie scoute basée sur certains moyens et l'organisation chevaleresque qui n'en est pas un (même problème que pour la tot).En aucun cas la fin ne justifie les moyens. Laissons à chacun sa place: la chevalerie peut être le support d'un jeu par son aspect noble, mythique... Et le scoutisme est un moyen d'éducation par le jeu. La chevalerie ne doit surement pas être un but en soi dans le scoutisme (européen pour nous deux), ou un moyen pour arriver à l'un des buts du scoutisme: santé, formation du caractère, sens du concret, sens de Dieu, service.
Les scouts d'europe ne revendiquent pas la chevalerie dans le scoutisme pour arriver à l'un des 5 buts.Ils recommandent la vie dans la nature, le jeu, la patrouille (et la chevalerie comme la tot séparent les patrouilles entre ceux qui sont et ceux qui ne sont pas), la loi... mais pas la chevalerie.
Rien ne t'empêche en dehors de créer un mouvement d'éducation par le moyen de la chevalerie.Seulement c'est pas si facile que ça en a l'air.
42
 
Bessou
Membre confirmé
Église : Acolyte Nous a rejoints le : 27 Oct 2002 Messages : 996 Réside à : Grand Ouest
Citation: Le 2006-09-09 20:25, pedrodeluna a écrit Rien ne t'empêche en dehors de créer un mouvement d'éducation par le moyen de la chevalerie. Seulement c'est pas si facile que ça en a l'air.
C'est vrai que c'est difficile. Mais ça existe quand même: le scoutisme.
La chevalerie n'est pas en soi un moyen d'éducation, c'est premièrement dans l'histoire des soldats combattant à cheval (l'éthymologie est certes évidente, mais il est apparament bon de rappeler de quoi l'on parle...)
Le fait même qu'il y ai un cheval reservé, de fait, la chevalerie a une élite. Elite qui s'est illustré et dont l'esprit fondé sur les vertus évangéliques perdure sous diverses formes jusqu'à notre temps.
Cet esprit, fait de charité et d'exigence, est repris à son compte par le scoutisme qui lui est un moyen d'éducation. Qui ne voit l'influence de la chevalerie dans le scoutisme. Influence qui dans l'esprit du Père Sevin trouve son apogée dans l'ordre scout. (cf ici)
Mais aujourd'hui que signifie précisément le terme chevalerie?...
Que signifient alors ces pseudos ordres de chevalerie au sein d'une troupe? A mon sens, ils témoignent d'un scoutisme qui n'est pas compris à sa juste valeur, qui serait une méthode d'éducation ne se suffisant plus à elle-même. Si la dimension spirituelle (car c'est surtout là que se situe le combat) du scoutisme était mieux prise en compte, du contre sens de ces hiérarchies parallèles: qu'apportent-elles à la hiérarchie déjà en place?
Avec la promesse, ce qui se rapproche le plus d'un adoubement est sans doute le départ routier. Bien que le scoutisme soit déjà naturellement riche en mythes (chevaleresques...?), je peux comprendre le besoin, surtout de nos jours, de créer quelques légendes et jeux pour relancer la motivation des scouts, mais il faut garder une juste mesure des choses.
En bref, Chevalier de la Ste Croix Blanche ce que tu nous racontes me fais craindre et apparament je ne suis pas le seul que le folklore chevalier est trop institutionalisé dans ta troupe.
Ce qui m'embête pas mal finalement c'est le fait de s'appeler chevalier qui me semble, en dépit de toutes les meilleures intentions du monde, impliquer un grand risque de vanité.
ce que vous n'avez pas que compris et que Chevalier de la Ste croix Blanche veut faire comprendre c'est que ce n'est pas un nouvel ordre de chevalerie et que c'est juste une tradition qui ne régie pas la vie de la troupe.
Quand a la question de vanité je ne croix pas que se soit le cas.
Je ne pense pas que cette tradition se veuille absolue!et qu'elle veuille remplacer la pédagogie du scoutisme l'apprentissage par le jeu c'est donc une tradition amusante qui passe par la "chevalerie".
44
 
pedrodeluna
Selenite
Scène : Décorateur Nous a rejoints le : 24 Déc 2005 Messages : 404 Réside à : Toulouse
C'est vrai que c'est difficile. Mais ça existe quand même: le scoutisme.
La chevalerie n'est pas en soi un moyen d'éducation, c'est premièrement dans l'histoire des soldats combattant à cheval (l'éthymologie est certes évidente, mais il est apparament bon de rappeler de quoi l'on parle...)
Le fait même qu'il y ai un cheval reservé, de fait, la chevalerie a une élite. Elite qui s'est illustré et dont l'esprit fondé sur les vertus évangéliques perdure sous diverses formes jusqu'à notre temps.
Cet esprit, fait de charité et d'exigence, est repris à son compte par le scoutisme qui lui est un moyen d'éducation. Qui ne voit l'influence de la chevalerie dans le scoutisme. Influence qui dans l'esprit du Père Sevin trouve son apogée dans l'ordre scout. (cf ici)
Mais aujourd'hui que signifie précisément le terme chevalerie?...
Que signifient alors ces pseudos ordres de chevalerie au sein d'une troupe? A mon sens, ils témoignent d'un scoutisme qui n'est pas compris à sa juste valeur, qui serait une méthode d'éducation ne se suffisant plus à elle-même. Si la dimension spirituelle (car c'est surtout là que se situe le combat) du scoutisme était mieux prise en compte, du contre sens de ces hiérarchies parallèles: qu'apportent-elles à la hiérarchie déjà en place?
Avec la promesse, ce qui se rapproche le plus d'un adoubement est sans doute le départ routier. Bien que le scoutisme soit déjà naturellement riche en mythes
(chevaleresques...?), je peux comprendre le besoin, surtout de nos jours, de créer quelques légendes et jeux pour relancer la motivation des scouts, mais il faut garder une juste mesure des choses.
En bref, Chevalier de la Ste Croix Blanche ce que tu nous racontes me fais craindre et apparament je ne suis pas le seul que le folklore chevalier est trop institutionalisé dans ta troupe.
Le scoutisme est en effet une bien belle enceinte de l'esprit de chevalerie.Je suis bien d'accord avec toi sur ton analyse
du sujet.
Ceci dit je ne pense pas cependant que notre frère chevalier
soit vaniteux pour autant.
45
 
kihl
Membre actif
Forêt : Forestier Nous a rejoints le : 29 Août 2006 Messages : 92 Réside à : Tarascon
pour en revenir au sujet de départ !!
on a eu un chef (il y a 4 ou 5 ans) qui a tenté de créer cette tradition dans la troupe
il y a eu quelques adoubements, et puis plus rien (vu que le chef était parti !)
c'était plus du mythe qu'autre chose, mais j'avais trouvé l'idée super sympa, puisqu'elle pouvait pousser le garçon à se dépasser ...
(on avait aucun signes distinctif, ce que je trouve très bien d'ailleurs)