Tu te trompes, les radicaux d'Edouard Herriot ont tenté de le supprimer en 1924 mais ils ont essuyé une telle levée de boucliers qu'ils ont fait marche arrière. En 1986, le Concordat a été fragilisé par avis du Conseil d'Etat et en 2001, le droit local des cultes a été modifié. Le Concordat est maintenant à la merci d'un vote au Parlement alors qu'il est sensé être protégé par la Constitution de la Vème République.
[ Ce Message a été édité par: Baloo15 le 08-05-2005 07:00 ]
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Epervier.
Membre
Nous a rejoints le : 27 Mars 2005 Messages : 45 Réside à : Virginia Beach (USA)
c'est marrant comme les écrits des Papes sont d'actualités !
Si vous le voulez vous pouvez les chercher sur le site du Vatican .
Voili voilou ....
Fausseté du principe de la Séparation
Qu'il faille séparer l'Etat de l'Eglise, c'est une thèse absolument fausse, une très pernicieuse erreur.
Basée, en effet, sur ce principe que l'Etat ne doit reconnaître aucun culte religieux, elle est tout d'abord très gravement injurieuse pour Dieu, car le créateur de l'homme est aussi le fondateur des sociétés humaines et il les conserve dans l'existence comme il nous soutient.
Ces deux sociétés, la société religieuse, et la société civile, ont, en effet, les mêmes sujets, quoique chacune d'elles exerce dans sa sphère propre son autorité sur eux.
Enfin, cette thèse inflige de graves dommages à la société civile elle-même, car elle ne peut pas prospérer ni durer longtemps lorsqu'on n'y fait point sa place à la religion, règle suprême et souveraine maîtresse quand il s'agit des droits de l'homme et de ses devoirs.
Aussi, les pontifes romains n'ont-ils pas cessé, suivant les circonstances et selon les temps, de réfuter et de condamner la doctrine de la séparation de l'Eglise et de l'Etat.
Notre illustre prédécesseur Léon XIII à exposé ce que devraient être, suivant la doctrine catholique, les rapports entre les deux sociétés :"Les sociétés humaines ne peuvent pas, sans devenir criminelles, se conduire comme si Dieu n'existait pas ou refuser de se préoccuper de la religion comme si elle leur était chose étrangère ou qui ne pût leur servir de rien. Quant à l'Eglise, qui a Dieu lui-même pour auteur, l'exclure de la vie active de la nation, des lois, de l'éducation de la jeunesse, de la société domestique, c'est commettre une grande et pernicieuse erreur!"