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AUMÔNERIE Commentaire des lectures liturgiques Janvier Mercredi
1er janvier 2003 La première révélation faite aux exclus c’est qu’une nourriture céleste leur est donnée. Cette nourriture salvatrice c’est un nouveau-né couché dans une mangeoire : Jésus. En arrivant à Bethléem, qui signifie « Maison du pain », ils découvrent cette nourriture dans la mangeoire. Elle n’appartient pas aux hommes : Marie et Joseph ne l’ont pas dans les bras, elle est donnée aux hommes qui reçoivent, en l’acceptant, la joie de chanter Dieu, de voir la réalisation des promesses, et de témoigner de ce qu’ils ont reçu. Joie et louange habitent leur cœur parce qu’ils ont vu Celui qu’ils attendaient, et qu’ils s’en sont nourris. Jeudi
2 janvier 2003 Non, l’homme
n’est « pas digne » ! Pas même du plus petit service,
du plus humble, du plus caché, de celui qu’on ne demande
même pas à l’esclave du temps de Jésus ! Le
seul mot de reconnaissance que nous puissions avoir envers Celui qui nous
aime tant, c’est : « Sans toi, je ne peux rien faire ».
Toute action humaine est entachée d’indépendance vis-à-vis
de Dieu, d’orgueil de faire par ses propres forces, d’illusion
de don aux autres alors qu’on ne cherche, dans ce cas, que «
son intérêt » : la reconnaissance des autres. Vendredi
3 janvier 2003 Pour la préparation de la Pâque, les Hébreux devaient prendre chez eux un agneau sans défaut, mâle, âgé d'un an, et le garder 3 jours avant de l’immoler au crépuscule pour en faire une nourriture. Lorsqu’on veut vraiment se nourrir de l’Agneau de Dieu, il faut vivre en sa compagnie, et à l’entrée de la nuit de la foi, immoler en nous la forme de relation à Dieu que nous connaissons, pour nous nourrir de ce qu’Il est, Lui : don de soi, abandon au Père. Jésus a dit : « Ma nourriture, c’est de faire la volonté de Celui qui m’a envoyé et d’accomplir son œuvre » (Jn 4, 34). Ainsi, nourris de Jésus, nous devenons ce que nous recevons : nous faisons la volonté du Père et nous accomplissons son œuvre. Samedi
4 janvier 2003 « Où
demeures-tu ? », « quelle est ton adresse ? » «
Où pouvons-nous te joindre en cas de besoin ? »
Lundi
6 janvier 2003 Lorsque le
disciple est arrêté, c’est Jésus lui-même
qui parle par tous les moyens : « Je vous le dis : si eux se taisent,
ce sont les pierres qui crieront. » (Lc 19,40). La Galilée,
carrefour des païens, est capable d’entendre le message de
Jésus, de recevoir sa lumière, plus que Nazareth qui l’a
vu grandir : «En vérité, je vous le dis, aucun prophète
n'est bien reçu dans sa patrie » (Lc 4, 24). Mardi
7 janvier 2003 La première réaction que nous avons c’est : « Combien cela va-t-il me coûter de nourrir tous ceux que tu m’envoies, Seigneur ? » L’argent reste notre premier dieu. Mais Jésus montre qu’obéir à son ordre c’est en recevoir les moyens. Tout ce que le Seigneur ordonne, il le donne. Du peu que nous lui offrons, il nourrit des foules entières. Le pain représente le travail des hommes, les poissons le don de Dieu. Lorsque nous rendons à Dieu ce qui est à Dieu, notre vie, et que nous lui offrons notre travail, notre volonté de rester en sa présence, il nourrit des foules et il y a du surplus. « Tous les biens m’ont été donnés, quand je ne les ai plus recherchés par amour propre. » (Jean de la Croix). Mercredi
8 janvier 2003 Marc présente
Jésus en train de prier à trois occasions cruciales de sa
vie, chacune dans un cadre de ténèbres et de solitude :
vers le début de son récit (1, 35), vers le milieu (6, 46)
et vers la fin (14, 32-42). A chaque fois, il fut devant la possibilité
d’accomplir sa mission messianique d’une façon plus
agréable et moins coûteuse. Aussi, lorsque l’enfant
de Dieu s’entend dire : « Le Seigneur ne peut pas te demander
cela », qu’il se mette en prière comme Jésus
le fit. Jeudi
9 janvier 2003 Dans le texte
d’aujourd’hui on parle de l’éloge fait à
Jésus. Mais cela est de courte durée. Lorsque quelqu’un
fait le bien ou parle bien de Dieu, on est d’abord émerveillé,
étonné. Puis, nous essayons de rabaisser cette personne
à notre rang, en lui donnant nos intentions. Il est difficile de
reconnaître un plus grand que soi sans le déprécier
ni se déprécier soi-même ! Vendredi
10 janvier 2003 « Nous acceptons bien le témoignage des hommes ; or, le témoignage de Dieu a plus de valeur, et le témoignage de Dieu, c'est celui qu'il rend à son Fils. Celui qui met sa foi dans le Fils de Dieu possède en lui-même ce témoignage. » Quel est le
témoignage que Dieu rend à son Fils ? C’est la croix
! Samedi
11 janvier 2003 « Un
homme ne peut rien s’attribuer au-delà de ce qui lui est
donné du ciel » (TOB)
Lundi 13 janvier 2003 He 1, 1-6 - Ps 97, 1-2, 6-9 - Mc 1, 14-20 « Tous
ceux qui désirent imiter vraiment le Rédempteur, Notre Seigneur
Jésus Christ, doivent humblement, sans murmurer, prendre sur leurs
épaules la croix des souffrances intérieures ou extérieures,
méritées ou injustes. Ainsi chargés, ils s'en iront
joyeusement à la suite de leur Seigneur. C'est le seul moyen d'arriver
un jour là où Christ nous a précédés...
Il n'est pas rare, assurément, de trouver des hommes qui désirent
être les témoins du Seigneur dans la paix, c’est à
dire pourvu que tout aille selon leurs désirs. Volontiers ils veulent
devenir des saints, mais sans fatigue, sans ennui, sans difficulté,
sans qu'il leur en coûte rien. Ils ambitionnent de connaître
Dieu, de le goûter, de le sentir, mais il ne faut pas qu'il y ait
d'amertume. Aussi, dès qu'il faut travailler, dès que l’amertume,
les ténèbres, les tentations viennent les trouver, dès
qu'ils ne sentent plus Dieu et qu'ils se voient abandonnés intérieurement,
ainsi qu'au dehors, leurs belles résolutions s'évanouissent.
Ce ne sont pas de vrais témoins, des témoins comme il en
faut pour le Sauveur. Mardi
14 janvier 2003 « Mais
Jésus avait été abaissé un peu au-dessous
des anges, et maintenant nous le voyons couronné de gloire et d'honneur
à cause de sa Passion et de sa mort. Si donc il a fait l'expérience
de la mort, c'est, par grâce de Dieu, pour le salut de tous. » Mercredi
15 janvier 2003 Jésus
guérit, délivre… mais il éprouve le besoin
de prier. Doit-il rester à Capharnaüm, dont la signification
est « village de consolés », attendre que la foule
vienne vers lui ? Lorsque Simon et ses compagnons le trouvent, il a reçu
sa réponse : Proclamer la Bonne Nouvelle dans toute la Galilée,
son champ d’action s’élargit. Jeudi
16 janvier 2003 « La Parole de Dieu exige de nous une qualité d'écoute et une capacité de rétention qui ne seront jamais nôtres si nous nous contentons des habitudes que le monde façonne en ceux qui lui appartiennent. Il y a une mise en garde divine qui devrait couper court à toute complaisance envers nous-mêmes et à toute griserie : "Aujourd'hui, si vous entendez Ma voix, n'endurcissez pas vos coeurs. " (He 3, 8) En effet, si nous n'écoutons pas vraiment, si nous ne nous laissons pas transformer par cette Parole que nous entendons, immanquablement nos coeurs deviendront de plus en plus durs envers elle. Parfois nous
avons méprisé Sa Parole parce que nous faisions peu de cas
de la personne qui nous l'annonçait ! Nous avons traité
cette Parole comme s'il s'agissait d'une parole purement humaine ! L'apôtre
Paul, lui, se réjouissait de ce que les Thessaloniciens recevaient
cette Parole « non comme la parole des hommes, mais, ainsi quelle
l'est véritablement, comme la Parole de Dieu » (1 Th 2, 13).
Cette Parole les a détournés des idoles « pour servir
le Dieu vivant et vrai, et pour attendre des cieux son Fils, qu 'il a
ressuscité des morts, Jésus, qui nous délivre de
la colère à venir. » (1 Th 1, 9-10). Si nous nous
approchions de la Parole de Dieu avec cette attitude-là, notre
vie n'aurait-elle pas la même qualité que celle des chrétiens
des temps apostoliques? Ceux qui annoncent la Parole ne chercheraient-ils
pas la face du Seigneur plus instamment, s'ils voyaient devant eux des
assemblées dans cette attente-là ? Ne marcherions-nous pas,
alors, de foi en foi et de gloire en gloire ? Ce qui est
consternant, c'est que lorsque nous lisons la Parole de Dieu, nous avons
la même attitude que quand nous l'écoutons. Elle subit alors
le sort que décrit le prophète Ezéchiel, dans les
versets 30 à 33 de son chapitre 33. "Ils se disent l'un à
l'autre, chacun à son frère 'Venez donc, et écoutez
la Parole de 1'Eternel !' Et ils se rendent en foule auprès de
toi et mon peuple s'assied devant toi ; ils écoutent tes paroles,
mais ils ne les mettent point en pratique... Voici, tu es pour eux comme
un chanteur agréable, possédant une belle voix, et habile
dans la musique. Ils écoutent tes paroles, mais ils ne les mettent
point en pratique. " Plaignons, plaignons de tout coeur celui qui n'a pas vu que le Sang de Jésus était si précieux que nous ne devions pas hésiter un seul instant à nous courber, à nous humilier, pour prendre de ce Sang afin de l'appliquer sur nous-mêmes ! C'est parce que nous n'avons pas cette humilité-là devant le Dieu de la Parole que nous ne comprenons pas bien la Parole qui sort de Sa bouche ! Et si nous ne voulons pas nous soumettre à cette Parole, comment pourrons-nous jamais nous soumettre les uns aux autres ? Combien elle est juste, cette remarque du théologien Karl Barth, qui a dit: "La plénitude du salut parfait se trouve dans notre soumission à Dieu ; et par cette soumission à Lui, nous vivrons dans une juste coordination avec les autres créatures." » (D'après Arthur KATZ, dans la « Lettre de Nouvelles de la Communauté Ben Israël », Laporte, Minnesota, U.S.A., janvier 2000). Vendredi
17 janvier 2003 « L’Esprit Saint nous conduit à entendre le passage de l’individu à la personne comme étant celui d’un premier "moi" à l’identité réelle de l’être. Le livre de
la Genèse décrit ce passage ; il est présidé
par le Shabbat en lequel, par son "retrait", Dieu-Elohim laisse
place à son Image, celle du Verbe-Y.H.W.H. qui fonde l’Homme
dans sa Personne unique. La situation de sixième jour, celle du premier "moi", est confusionnelle ; l’homme n’y est "âme vivante" qu’à travers l’âme-groupe de ses "animaux" intérieurs avec lesquels il est identifié. La situation
de septième jour, celle de sa réelle identité, liée
au processus de différenciation d’avec sa Adamah, que Dieu
opère en lui, le fait devenir "âme vivante" personnelle. Dans cette même dialectique, le premier Testament identifie "les peuples", les Goïm, et en particulier les descendants de Lot (le voilé) ainsi que tous les "ennemis" d’Israël, à l’Homme du sixième jour, totalement inconscient (âme-groupe animale), et Israël lui-même, peuple de Dieu, à l’homme du septième jour, devenu "âme vivante". » (Annick de Souzenelle – « Osons éveiller l’éros : résonances bibliques ») Samedi
18 janvier 2003 N’oublions pas : Ce n’est pas l’homme qui trouve Dieu, c’est Dieu qui appelle et se laisse trouver. Il appartient alors à l’homme de se lever, de répondre « oui », le mot de l’Amour. Dire « oui » à Jésus, nous engage. Nous devrons lutter contre la tentation de nous passer de Dieu dans notre vie, et par l’obéissance, serons ainsi amenés à faire la volonté du Père, comme Jésus l’a faite. Alors, nous verrons les autres comme des malades, et non plus comme des pécheurs. Au pécheur, nous sommes tentés de faire la morale, de lui donner des conseils de bonne conduite envers Dieu et envers les hommes. Mais pour s’occuper d’un malade, il faut appliquer un principe de l’Amour : le don de soi. Nous ne pouvons venir au secours d’un malade, sans nous donner nous-mêmes, ce que Jésus a fait pour chacun d’entre nous. On ne peut aider ou guérir un malade qu’en laissant Jésus le faire à travers nous. Et pour cela, il faut renoncer à notre propre volonté, nous reconnaissants nous-mêmes malades, et reconnaissant en Jésus le médecin qui peut guérir.
Lundi
20 janvier 2003 « A vin nouveau, outres neuves ». Le vin nouveau qu’est le Saint Esprit ne peut être conservé que dans des outres neuves. Aussi, le Saint Esprit veut faire de nous des « vierges » immaculées, sans tache, en nous conduisant comme il a conduit Jésus : à faire la volonté du Père. C’est parce que Jésus a toujours fait la volonté de son Père qu’il fut exempt de péché. A la suite de Jésus, il ne faut pas que Paul nous rappelle à l’ordre : « Vous n’avez pas encore résisté jusqu’au sang dans votre combat contre le péché » (He 12, 4), mais il nous faut devenir semblable au Maître : « parce qu’il s’est soumis en tout, il a été exaucé ». Mardi
21 janvier 2003 « Cela n’est pas permis » : En nous référant à la Bible, à la Parole de Dieu, nous jugeons de ce qui est permis, et de ce qui n’est pas permis. Nous mettons Dieu de notre côté. Or, Jésus nous demande de ne pas juger. Le mal, c’est désobéir aux 10 commandements, le reste appartient à Dieu. Celui qui a faim peut manger, et nous n’avons pas à juger de la manière dont il se procure sa nourriture. Plutôt que de juger, donnons-lui nous-même à manger ! Si nous ne pouvons pas le nourrir, ne jugeons pas, ainsi nous ne désobéiront pas à Dieu, et nous n’ajouterons pas une « goutte » de mal dans le monde ! Mercredi
22 janvier 2003 Le respect stricte des règles endurci le cœur et attriste Jésus jusqu’au plus profond de lui-même, car le cœur endurci ne voit plus le besoin des autres. Il oublie l’homme, son frère, pour paraître beau aux yeux des hommes, mais Jésus voit la suffisance de l’homme. Plutôt que de reconnaître sa faute, le cœur endurci attise la haine de l’Eglise et de l’Etat envers celui qui ose lui montrer son attitude. Jeudi
23 janvier 2003 «Tu ne demandais ni holocauste ni victime, alors j’ai dit : “Voici, je viens”. » « Dieu nous demande le sacrifice de nous-mêmes à travers la mort, qui nous rend capables, comme Jésus l'a fait, de sacrifier nos vies. Il ne faut pas dire : "Je suis prêt à marcher à la mort avec Toi." Mais bien : "Je suis prêt à m'unir à Ta mort rédemptrice, pour pouvoir ainsi offrir ma vie à Dieu." Nous nous imaginons que Dieu nous demande de renoncer à une foule de choses. Dieu ne nous dit jamais de renoncer à quoi que ce soit, pour le plaisir d'y renoncer. Quand il nous ordonne de renoncer à quelque chose, c'est pour acquérir la seule chose qu'il vaille la peine de posséder, la communion avec Lui. Il s'agit avant tout de briser les liens qui font obstacle à cette vie. Une fois ces liens brisés, par l'union de notre âme à la mort de Jésus, notre communion avec Dieu devient assez intime pour pouvoir vraiment lui offrir notre vie en vivant sacrifice. » (Oswald Chambers – Tout pour qu’Il règne – LLB) Vendredi
24 janvier 2003 « L'intimité
avec Jésus est la plus longue à conquérir. Avant
la Pentecôte, Jésus, pour ses disciples, était Celui
grâce auquel ils pouvaient vaincre les démons et réveiller
les âmes endormies. Ils avaient déjà avec lui une
intimité précieuse, mais il y en avait une autre, bien plus
profonde, qui devait venir : "Je vous ai appelés mes amis."
La véritable amitié est rare sur la terre. Elle implique
l'union parfaite, dans la pensée, dans le coeur, dans l'esprit.
La vie tout entière est une discipline qui doit nous permettre
de réaliser cette union intime avec Jésus-Christ. Nous recevons
ses bienfaits, nous connaissons Sa parole, mais Lui, le connaissons-nous? Samedi
25 janvier 2003 « Je suis Jésus le Nazaréen, celui que tu persécutes ». Pensons-nous, à chaque fois que nous insultons quelqu’un, que nous persécutons Jésus ? Et Jésus se dit « le Nazaréen », pas celui qui habite au ciel, mais celui qui habite dans ton quartier, ton voisin, ton parent. Il habite le tréfonds de chacun de nous, et à chaque fois que l’un de nous est blessé, c’est Jésus qui est persécuté. Car rien ne peut nous atteindre sans passer d’abord à travers lui. Lorsque nous pensons à cela, nous ne pouvons plus médire, maudire ou condamner l’autre. « Ce qui montrera à tous les hommes que vous êtes mes disciples, c’est l’amour que vous aurez les uns pour les autres » (Jn 13, 35).
Lundi
27 janvier 2003 Refuser de reconnaître Dieu dans nos vies c’est blasphémer contre l’Esprit Saint. Si nous mourons dans cet état, nous ne pouvons recevoir le pardon de Celui que nous avons rejeté toute notre vie. L’Esprit Saint nous attire continuellement à Jésus, quelle que soit notre opinion sur Dieu. "Si Jésus dit que le péché contre l'Esprit Saint ne peut être remis ni en ce monde ni dans l'autre, c'est parce que cette non-rémission est liée, comme à sa cause, à la non-pénitence, c'est-à-dire au refus radical de se convertir" (Jean-Paul II - encyclique L’Esprit Saint dans la vie de l’Eglise et du monde, n° 46). Le Seigneur respecte notre liberté mais nous prévient des conséquences, comme il le fit pour Adam et Eve (Gn 2, 16-17). La mort annoncée à Adam était la mort physique et l’endormissement spirituel. De cet endormissement, le Seigneur a tiré une épouse au Nouvel Adam. Donnons cette joie au Seigneur de nous entendre nous écrier : « La vie avec Toi c’est l’os de mes os, la chair de ma chair ». Ainsi, nous deviendrons l’Epouse du Christ. L’Eglise ne peut devenir l’Epouse du Christ si chacun de ses membres n’est pas lui-même Epouse du Christ. Mardi
28 janvier 2003 « Celui qui fait la volonté de Dieu, celui-là est mon frère, ma sœur, ma mère ». C’est en faisant la volonté du Père que nous entrons dans la famille de Jésus. Nous devenons son frère ou sa sœur, mais aussi sa mère car nous le portons en nous comme une femme enceinte porte son bébé. A la différence de Marie, nous ne mettons pas Jésus au monde, mais nous lui permettons d’habiter parmi nous car il se fait chair en nous. Il vient demeurer chez nous, il vit et œuvre par nous dans le monde. Mercredi
29 janvier 2003 « Jésus
a dit que quatre sortes de terrains peuvent recevoir la semence (Sa Parole),
mais qu’un seul pourrait produire du fruit. Dans le premier, elle
fut gaspillée, dans le deuxième, elle sécha, dans
le troisième, elle fut étouffée par les ronces et
dans le quatrième, elle porta du fruit. Dans lequel êtes-vous
? Êtes-vous dans le troisième terrain: vous avez reçu
la Parole et avez commencé à grandir, mais peu à
peu, votre croissance a été étouffée par des
ronces ? Que sont ces ronces ? Elles sont de trois sortes : Jeudi
30 janvier 2003 On n’allume pas une lampe pour la mettre sous un boisseau comme on le faisait au moment de se coucher, ou sous un divan pour les repas (lit). Jésus explique que tout ce qui est caché ou secret pendant la nuit de la foi, sera mis au grand jour, c’est-à-dire pour qu’on s’en serve pendant le jour. La vie du saint, si elle est cachée pendant sa formation, est un jour mise au grand jour pour servir de levain aux autres. Nombre de saints ont passé des années dans la prière, le jeûne, la contemplation, avant de réaliser « l’œuvre que Dieu a préparée d’avance afin que nous nous y engagions » (Eph 2, 10). Vendredi
31 janvier 2003 Jésus continue son explication : notre cœur est ainsi fait que, s’il reste ouvert à la parole de Dieu, que nous soyons dans la nuit de la foi ou dans la lumière, que nous soyons inactifs dans la contemplation ou actifs, notre cœur produit ce qu’il est destiné à produire : du blé plein l’épi que l’on moissonne en temps voulu. « Quel
est donc le lieu où Dieu vient prononcer sa Parole et engendrer
son Fils ? Le cœur où doit s'accomplir une telle naissance
doit se tenir dans une grande pureté, vivre d'une vie intérieure
intense, dans une union profonde avec Dieu. S'il ne se disperse pas à
l'extérieur mais reste recueilli, uni à Dieu au plus profond
de son être, là Dieu choisit d'habiter.
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